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LOISIRS EN PLEIN AIR ACCESSIBLES, ADAPTÉS ET INCLUSIFS

Carinna Kenigsberg et Jason Cole

La vie d’une personne peut changer en un instant : une personne passionnée d’exploration peut être victime d’une blessure qui l’empêche de faire de la randonnée, un parent ayant un enfant neurodivergent peut avoir besoin de connaître les trousses de soutien sensoriel pour un voyage de camping, un enfant peut développer une maladie qui l’oblige à ne participer qu’à des activités supervisées. Pour aller de l’avant et continuer d’évoluer, notre profession doit prendre en compte que n’importe qui, à n’importe quel moment, peut avoir besoin d’aide pour se ressourcer en nature et être actif en plein air. Les praticien.ne.s doivent maintenir leurs compétences à jour et être prêt.e.s à soutenir tous les types de personnes de la manière qui leur convient le mieux et qui crée les plus belles expériences.

« Je n’aurais jamais pu faire ce voyage de camping seul. J’ai dormi dehors et j’ai entendu le bruit de la rivière. Être dans la nature m’a permis d’approfondir ma relation avec elle : (plus) que les quelques heures que j’avais l’habitude de vivre. » – Participant.e de Power To Be

L’élaboration et la mise en œuvre de programmes en plein air pour des personnes aux capacités diverses nécessitent une combinaison d’approches centrées sur la personne et interpersonnelles ainsi que des aptitudes et des compétences techniques. Pour concevoir et proposer une expérience de plein air de qualité, il faut tenir compte de plusieurs points de vue, notamment de la manière d’inclure les participant.e.s tout en assurant la sécurité de tous. Pour ce faire, les praticien.ne.s se tournent vers les personnes ayant des expériences vécues et apprennent d’elles ainsi que vers les normes du secteur des activités de plein air.

Introduction

Notre organisation, Power To Be, estime que l’accès à la nature est un droit fondamental. Nous pensons que chacun.e appartient à la nature et que « la nature appartient à chacun.e » (Child, 2022). Power To Be travaille avec des membres de la communauté et des partenaires de différents secteurs, y compris des personnes ayant des expériences vécues très diversifiées. Notre objectif est de changer les discours dépassés qui entourent l’inclusion et l’accessibilité afin que nous puissions permettre à davantage de personnes de s’ouvrir à la beauté de nos milieux naturels grâce à un changement organisationnel, d’attitude et de comportement. Ce chapitre présente nos points de vue, nos approches et nos perspectives sur les programmes de plein air accessibles et adaptés.

La promotion de l’inclusion est la responsabilité de tous, et tous les professionnel.le.s des programmes de plein air doivent considérer chaque participant.e comme expert.e de sa propre expérience. Leurs conseils permettront de s’assurer que les mesures d’adaptation proposées sont authentiques. Nous allons également faire part d’expériences, d’observations et de points de vue d’autres partenaires ayant les mêmes idées et qui organisent des programmes de plein air inclusifs et accessibles au Canada.

Chez Power To Be, nous pensons que l’élaboration et la prestation de programmes de plein air pour des personnes ayant différentes capacités sont mutuellement gratifiantes. Nous savons que la nature s’adapte en permanence et que l’humain peut faire de même. Les lignes directrices que nous présentons dans ce chapitre ont contribué à faire de Power To Be un leader dans l’industrie du plein air, en nous aidant à maintenir des normes d’excellence tout en conservant notre philosophie et nos approches pour faciliter les expériences de loisirs adaptés. Nous savons que lorsqu’il existe des occasions pour les gens de développer des relations avec eux-mêmes et avec les autres, un effet d’entraînement vers le changement important se produit.

Par exemple, nous avons vu des participant.e.s autistes développer des compétences sociales et acquérir des connaissances sur les activités en plein air grâce à nos programmes, et nous avons appris par la suite que ces connaissances les aidaient également à l’école, dans d’autres camps et dans leur dynamique familiale. Nous avons vu une personne récemment blessée à la moelle spinale pagayer sur le lac avec sa famille, et il nous a avoué qu’il n’avait jamais imaginé qu’ils pourraient à nouveau faire ce genre d’activité ensemble.

Ce type de travail (qui va au-delà de l’activité et prend la personne dans son ensemble) nécessite une approche qui allie aptitudes et compétences interpersonnelles, techniques et centrées sur la personne. Nous examinons les normes de l’industrie du plein air, mais nous consultons également ces normes de pratique avec différents secteurs sociaux et avec nos partenaires. Jamie McCulloch, directeur général de Rocky Mountain Adaptive, adopte des normes de pratique et des philosophies similaires à celles de Power To Be. Jamie affirme que la philosophie de Rocky Mountain Adaptive est de « vivre sans limites » :

Nous voyons des possibilités illimitées, et non des limites. Cette philosophie incite à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer l’accès et l’intégration à nos milieux naturels de plein air par le sport et les loisirs. En travaillant avec les capacités et les forces uniques des personnes, et en offrant un équipement adapté spécialisé, des instructeurs certifiés et le soutien de bénévoles formés, nous essayons d’éliminer les obstacles à la participation.

Nous invitons tout le monde à rejoindre le mouvement et à créer ensemble un avenir où tous auront accès aux sports et aux loisirs en plein air, dans les nombreux et incroyables milieux naturels que notre pays a à offrir, d’un océan à l’autre (McCulloch, 2022).

Power To Be utilise les lignes directrices ci-dessous pour maintenir des normes et des procédures élevées tout en mettant en œuvre une variété d’expériences en plein air inclusives. Le chapitre suivant explique comment gérer des programmes d’inclusion en s’appuyant sur quatre principes : approches, attitudes, accès et adaptations.

Approches et attitudes : Principes pour élargir les pratiques autour des programmes adaptés et accessibles

Les programmes inclusifs et adaptatifs commencent dès le premier point de contact : la façon dont les gens sont traités lorsqu’ils arrivent sur un site, comment ils s’imaginent lorsqu’ils recherchent un programme et la façon dont on les aide à s’inscrire à un programme. Ces éléments font partie des étapes initiales de la mise en œuvre de programmes inclusifs, adaptés et malléables. Vous pouvez incorporer des systèmes et des protocoles aux normes organisationnelles, mais ces normes doivent être accompagnées d’une approche de service qui accueille les personnes de manière authentique en se concentrant sur leurs intérêts, leurs points forts et leurs expériences vécues. Par exemple :

  • Établir des critères d’admissibilité clairs et essentiels qui prennent la personne dans son ensemble, ciblent ses besoins, ses affinités et ses désirs de participer au programme avant l’inscription.
  • Disposer d’options d’orientation pour les personnes qui souhaitent ou ont besoin d’un type de soutien différent de celui que vous pouvez offrir.
  • Créer des dossiers d’inscription et des processus axés sur les objectifs et qui tiennent compte des objectifs et des capacités physiques, sociales et émotionnelles de la personne qui s’inscrit au programme.

La philosophie ASE est l’un des premiers concepts que nous enseignons à nos groupes, quels que soient leur âge et leurs capacités. Elle est utile parce qu’elle est divisée en trois composantes différentes et qu’elle est souvent utilisée conjointement avec un contrat de groupe, des objectifs ou des attentes pour préparer tout le monde à la réussite.

  • Accepter toutes les capacités : encourager les participant.e.s à respecter et à accepter les différences des gens, par exemple comprendre et respecter le fait qu’une personne puisse avoir peur des hauteurs ou avoir besoin de marcher plus lentement.
  • Se mettre au défi : nous souhaitons offrir des espaces sécuritaires, où les participant.e.s se sentent soutenus et pris en charge afin qu’ils puissent sortir de leur zone de confort. Qu’il s’agisse de se faire un nouvel ami ou d’essayer une nouvelle activité, nous voulons que nos programmes soient un espace où les participant.e.s apprennent et grandissent.
  • Encourager les autres : les participant.e.s doivent être libres de toute négativité lorsqu’ils s’inscrivent à un programme. Nous voulons que le personnel et les participant.e.s favorisent une culture de soins et de soutien aux programmes. Nous voulons construire une communauté inclusive et solidaire.

Nous pensons que cette philosophie est une bonne façon d’encadrer un groupe et favoriser des interactions positives et inclusives. Nous aimons dire que « tout le monde adhère à l’ASE » et nous aidons à mettre ce concept en pratique. Nous pensons que tout le monde devrait avoir accès à la nature. Pour créer cet accès, il faut une approche qui considère les personnes comme des humains et qui se concentre d’abord sur leurs capacités. C’est grâce à cette perspective que nous pouvons établir des liens authentiques, être créatifs, nous adapter et offrir une expérience optimale. La conception de programmes axés sur les capacités, les forces et les expériences ne se limite pas à l’accès physique. Ils doivent aussi comprendre les aspects suivants :

  • Sentiment d’inclusion : il est essentiel pour favoriser l’indépendance, le confort et l’estime de soi des personnes ayant des besoins diversifiés et pour créer des liens plus profonds avec les lieux, les personnes et les espaces.
  • Participation égale : les personnes ayant des besoins diversifiés devraient avoir un accès égal aux possibilités et les programmes devraient s’adapter en fonction des différentes formes de soutien, le cas échéant.
  • Langage universel : par exemple, un langage clair et concis, une classification des activités et des éléments visuels clairs sur la signalisation.

Lorsque vous prenez une personne à son niveau, en mettant de côté vos propres attentes, en respectant son point de vue et en vous concentrant sur les choses qu’elle aime faire, vous offrez des moments pour créer ensemble ce sentiment de satisfaction, d’indépendance et d’amour de la nature dans les programmes.

« L’activité de kayak avec Power To Be a permis à mon mari et moi de faire du kayak avec notre fils. Le kayak lui permet de profiter de l’eau tout en laissant son fauteuil roulant sur le quai. » – Participante de Power To Be

Ce changement d’état d’esprit et de pratique est toutefois plus facile à dire qu’à faire. Notre société s’oriente naturellement vers l’évaluation des enjeux et des déficits plutôt que d’aller à la rencontre de l’autre avec une curiosité et un respect authentiques. Une perspective centrée sur les capacités devrait être mise en œuvre dans tous les domaines d’une organisation. De cette manière, il y a un leadership et une pratique communs, et les personnes qui s’engagent avec vous auront un sentiment de cohérence, qui crée un climat de confiance.

Voici un exemple de cet état d’esprit et de cette pratique en action. Dans les programmes de kayak de Power To Be, nous intégrons généralement tous les âges et toutes les capacités à tous les groupes. Dès l’arrivée, nous saluons tout le monde et commençons à évaluer leurs capacités, leur aise et leur expérience avec le kayak. Nous disposons d’un grand nombre de supports à pagaie, de pontons, de sièges et de gants. Nous discutons avec chaque personne de ce dont elle a besoin pour se sentir à l’aise d’après ses expériences, et nous essayons de répondre à leurs propres capacités et désirs. Par exemple, lorsqu’un adulte ayant une déficience visuelle a expliqué qu’il aimait le son de la pagaie frappant l’eau et la façon dont les voix se répercutaient sur l’eau lorsqu’il pagayait, nous avons réfléchi à la façon dont nous pourrions améliorer cette expérience. Nous savions que, dans les sessions précédentes, lorsqu’il était dans le kayak, il était très bon pagayeur. Nous avons donc décidé de le placer à l’avant d’un kayak double avec quelqu’un qui était doué pour la navigation, mais qui avait moins de force dans le haut du corps. De cette façon, il peut contrôler la vitesse et apprécier les sons et les rythmes de sa pagaie. De même, lorsqu’un jeune présentant un trouble du spectre de l’autisme posait de nombreuses questions sur l’endroit où nous pagayions, nous y avons vu une occasion d’éducation et d’engagement plutôt qu’un obstacle. Nous lui avons donc montré la carte de l’itinéraire et l’avons invité à participer aux conversations sur la navigation. Ces exemples de jumelages spécifiques en fonction des forces et des aptitudes nous ont permis d’éliminer les obstacles quotidiens auxquels les gens sont confrontés et de créer des expériences personnalisées qui laissent des impressions durables.

La philosophie « Challenge by Choice » (se mettre volontairement au défi) (Rohnke, 1989) s’efforce de donner à tous les participant.e.s la possibilité et le choix de se mettre au défi jusqu’à sa limite. Tous les programmes sont conçus pour être centrés sur les participant.e.s et respectent les choix individuels en accordant de l’importance à la sécurité, au confort et à la participation pour maximiser l’apprentissage et la création de liens. Les participant.e.s sont encouragé.e.s à prendre part à toutes les activités, mais peuvent toujours passer leur tour ou choisir un autre rôle.

Lorsque l’on crée des programmes pour des personnes qui découvrent une activité, il est utile de leur proposer des choix clairs entre ce qu’elles « peuvent » faire et ce qu’elles « ne peuvent pas » faire. Par exemple, lors de l’animation d’un programme d’escalade pour un groupe de jeunes atteints de troubles du spectre de l’autisme, l’un des participants s’est montré très réticent. Il exprimait de manière non verbale (par des sons et des gestes) son inquiétude à l’idée de grimper et de mettre le harnais. Nous lui avons montré deux harnais et lui avons demandé lequel il voulait mettre. Plutôt que de simplement lui demander s’il voulait mettre un harnais, nous lui en avons montré deux et lui avons demandé lequel il préférait. Cette tactique a renforcé son leadership, lui a donné le sentiment de contrôler la situation et lui a permis de s’assurer qu’il portait l’équipement de sécurité. Au cours de la séance, il est devenu plus à l’aise avec l’activité et le harnais et, lors de la séance suivante, il a compris les étapes qu’il devait suivre pour faire de l’escalade. Ses deux séances d’escalade ont été couronnées de succès à leur manière et ont favorisé la participation par le choix. En prenant les gens comme ils sont au début du programme, nous pouvons les aider à établir des liens de confiance et à concevoir la structure du programme de manière à développer leurs compétences au fil du temps.

La préparation est un principe directeur pour offrir des programmes de qualité. La préparation implique de faire le point avec soi-même, avec ses collègues et avec les participants. Il s’agit également de faciliter l’accueil et l’inscription des personnes qui participent au programme, d’examiner la liste de vérification préalable au programme et de s’assurer de suivre les étapes appropriées pour réaliser l’activité. Être présent dans le programme permet au personnel de s’engager pleinement avec les participants et de se concentrer sur la réussite et la sécurité du programme. L’aspect ludique du programme contribue à sa réussite globale, et c’est souvent cet aspect qui est le mieux mémorisé par les participants. Voici quelques questions à se poser :

  • Quels éléments indépendants de votre volonté devrez-vous comprendre et gérer pour que l’expérience soit optimale? Il s’agit de facteurs précipitants, dont le temps, le sommeil, la nourriture, les expériences personnelles, la prise de médicaments, les foules énormes, le cycle lunaire et les crises au sein de la communauté.
  • Dans quel état émotionnel se trouvent les personnes? Quelles sont la capacité de socialisation de chacun et leur réaction aux stimuli? Ces aspects peuvent affecter la cohésion du groupe et le type de techniques d’animation nécessaires. Il est utile d’évaluer où en sont les gens en parlant avec eux ou leurs proches, et en posant des questions expérientielles sur le moment, telles que « Comment ça va? Quel est ton rapport météo? » (c’est-à-dire encourager les gens à faire part de leurs émotions en utilisant la métaphore de la météo, comme « soleil » ou « tempête »). De cette manière, nous pouvons déterminer l’état d’esprit des participant.e.s et adapter l’activité si nécessaire.
  • Quels sont les résultats attendus et inattendus du programme? Comment les choses seront-elles adaptées sur le moment?
  • Quelle est la meilleure façon de créer une expérience inclusive depuis le premier point de contact jusqu’à l’arrivée des personnes, tant sur le plan individuel que collectif?

Le modèle présenté à la figure 1 fait partie de notre processus de préprogrammation : être préparé, présent et enjoué. En tant que membres du personnel, nous devons nous demander si nous sommes à l’aise avec l’activité, évaluer le groupe et le terrain et nous questionner sur le degré d’aisance et d’expérience du groupe. Nous visons à planifier un programme qui ne dépasse pas les compétences de notre personnel afin de pouvoir gérer les situations prévues et inattendues qui peuvent survenir. Ce modèle permet de comprendre où se situe le champ d’action d’une personne et quelle est la marge de manœuvre dont elle dispose pour gérer correctement les imprévus.

Figure 1 : Modèle de divergence de programme (Cole, 2013).

Une certaine sortie de kayak avec Power To Be est un bon exemple de situation où nous avons dû nous adapter. Un nouveau guide dirigeait l’excursion et la température et les conditions météorologiques avaient changé rapidement. Le membre de l’équipe n’avait pas l’expérience des fortes houles et des vents violents, de sorte qu’il s’est davantage concentré sur la sécurité du groupe que sur la création d’une expérience unique, et a dû guider de manière plus prudente que ce qui avait été prévu.

En plus de l’évaluation du personnel et de la portée du programme, il est également important d’avoir une compréhension de base des comportements. Power To Be utilise le système Mandt. Mandt est un système de formation interpersonnelle qui permet d’apprendre à gérer un comportement dynamique en comprenant la cause profonde, par exemple ce dont une personne a besoin ou ce qu’elle essaie de communiquer.

L’un des modèles utilisés régulièrement par Power To Be pour être prêt, présent et enjoué est RADAR. Radar signifie : Reconnaître, analyser, décider, agir et réviser les résultats. Le modèle RADAR, présenté dans la figure 2, permet au personnel de développer une conscience de la situation et prendre de bonnes décisions dans des situations qui peuvent parfois être risquées (The Mandt System, 2017).

Figure 2 : Le modèle RADAR

Notre travail est très complexe et les conditions évoluent constamment. RADAR donne au personnel la capacité de reconnaître que les choses changent et d’apporter les adaptations nécessaires. En comprenant quelles sont les compétences du personnel dans le contexte de l’activité, et en leur aisance et expérience avec différentes capacités et différents styles d’apprentissage, l’activité peut être adaptée de manière à ce que le personnel soit préparé à gérer l’inattendu et se sente prêt, disposé et capable de modifier l’activité si nécessaire.

Être centré sur les capacités signifie tenir compte d’une personne et de son potentiel et non de ses limites. Pour que l’expérience soit équitable pour tous, il peut être nécessaire de procéder à des adaptations en fonction des besoins des participants. ce qui entraîne une pleine participation. Pour offrir aux participant.e.s des expériences amusantes, équitables et authentiques, les animateur.trice.s doivent tenir compte des éléments suivants (Kunc, 2012) :

  • Une personne a besoin d’être traitée comme une personne et considérée comme experte de sa propre expérience.
  • Une personne qui vit avec un obstacle est probablement plus innovante que son personnel de soutien qui n’a pas de handicap.
  • Les participant.e.s sont les mieux placé.e.s pour exprimer leurs besoins et expliquer comment se faire aider.
  • Soyez curieux, faites preuve d’ouverture et posez des questions.
  • Soyez flexible.
  • Évitez de suradapter pour ne pas priver la personne d’une expérience authentique.

À Power To Be, nous visons un équilibre entre plaisir, risque sain et procédures sécuritaires, sans compromettre l’authenticité de l’expérience. Par exemple, si l’objectif de faire du canoë est de ressentir la sensation d’être sur l’eau et qu’il faut employer trop de moyens pour adapter l’activité, il se peut que les participant.e.s ne puissent pas profiter de l’expérience. Nous avons parfois utilisé trop de dispositifs d’adaptation pour que les gens se sentent en sécurité, mais finalement ils se sentaient trop en sécurité et n’arrivaient pas à profiter pleinement de l’expérience. Aujourd’hui, nous installons d’abord les personnes avec des supports adaptés et nous apportons quelques articles avec nous dans le canoë afin de vérifier si tout va bien tout au long du périple, et nous nous ajustons au besoin.

La combinaison des compétences des animateur.trice.s de plein air et des professionnel.le.s en thérapie permet de prendre la personne dans son ensemble, ce qui permet au spécialiste de comprendre comment l’expérience et l’activité peuvent également jouer un rôle plus important dans l’amélioration des capacités, des connaissances et des compétences et conférer une plus grande indépendance.

Un groupe de personnes sur un sentier pédestre, dont une personne assise dans un véhicule à une roue tiré par un randonneur et soutenu à l’arrière par une autre personne.

Accès : Éliminer les obstacles, encourager les possibilités et tisser des liens plus profonds avec le plein air

Avant de pouvoir bien créer un accès, nous devons comprendre les obstacles auxquels les participant.e.s sont confrontés au moment de participer à des programmes et des activités de plein air. En tant que professionnel.le.s, nous devons reconnaître que les programmes sont un moyen de créer des liens avec la nature, mais pour créer un accès complet, nous devons travailler en partenariat avec d’autres secteurs qui tentent également de permettre aux gens de créer des liens avec la nature. Par exemple, Power To Be travaille en étroite collaboration avec le secteur des parcs locaux pour organiser des ateliers sur la manière de travailler avec des personnes ayant des besoins diversifiés. Nous avons fait des suggestions concernant l’équipement et la technologie à utiliser, la modernisation des infrastructures, la signalisation spécifique pour les personnes ayant des capacités différentes, et nous avons examiné les sites et les espaces et proposé des modifications pour créer des espaces plus universels.

En collaboration avec certains de nos partenaires du secteur des parcs, nous avons par exemple suggéré des pratiques telles que des « heures de tranquillité » et collaboré à des projets tels que le panneau d’accueil créé par BC Parks pour s’assurer que, dès leur arrivée dans les parcs, les personnes de toutes origines, cultures et capacités se sentent accueillies. Nous nous sommes associés à des organismes de tourisme en plein air pour examiner leur approche des services, leurs éléments visuels, leur signalisation et leurs activités afin de leur fournir des informations en retour et des exemples sur la manière dont elles peuvent s’adapter et étendre leur portée à des personnes qui, autrement, ne seraient pas en mesure de visiter cette attraction touristique. Nous avons travaillé avec les municipalités pour comprendre leurs objectifs communautaires afin de soutenir les personnes ayant un handicap et les populations sous-représentées, et nous avons fourni des conseils pour améliorer l’accès à la participation aux loisirs et l’accès aux espaces verts.

Pour éliminer les obstacles, nous devons écouter les personnes qui y sont confrontées et les considérer comme les spécialistes de leur expérience. Le tableau 1 présente une liste d’obstacles que des participant.e.s ayant des expériences vécues différentes ont rencontrés dans leur vie, et dont ils ont parlé avec Power To Be dans le cadre de sessions de consultation. En les lisant, demandez-vous si les participant.e.s à vos programmes sont confrontés à ce type d’obstacles. Existe-t-il des possibilités de collaboration avec d’autres partenaires et d’autres secteurs afin de supprimer les obstacles et d’améliorer l’accès pour tous?

Les obstacles auxquels votre communauté est confrontée peuvent être nombreux. L’humain tend à se précipiter vers des solutions rapides et réactives qui tentent de résoudre plusieurs problèmes à la fois. Toutefois, en se penchant sur un problème à la fois, il est possible d’envisager des options qui pourraient devenir des solutions à long terme au lieu de résoudre continuellement des problèmes de manière réactive.

Tableau 1 : Obstacles actuels à l’accès aux lieux et espaces naturels
Social
  • Absence du sentiment d’être le bienvenu au premier point de contact
  • Renseignements et éléments visuels du site Web imprécis ou non représentatifs
  • Service peu accueillant à l’arrivée
  • Expérience du personnel est limitée
Économique
  • Coût des vêtements et de l’équipement nécessaires à la participation
  • Coût du transport
  • Prix de l’équipement adapté
  • Coût des permis
  • CCoût de la présence de personnel de soutien ou d’un membre de la famille
Physique
  • Absence de transport ou transport limité
  • Foules excessives dans les parcs et les sentiers
  • Peu ou pas d’équipement adapté sur place
  • Absence de signalisation descriptive ou d’orientation
  • Lieu, terrain et niveau de l’activité posant un enjeu
  • Limitation des installations
Émotionnel
  • Manque de précision des choix et options
  • Langage qui met l’accent sur les obstacles et les limites
  • Absence de soutien de la part du personnel
  • Processus d’inscription et d’autorisation long et fastidieux
  • Incohérences entre les organismes

Par exemple, Power To Be travaillait avec un parc régional partenaire qui essayait d’améliorer l’accès à ses parcs et de multiplier les possibilités pour les personnes ayant des difficultés d’accès physique. Lorsqu’ils ont commencé à réfléchir à la manière dont ils allaient résoudre certains problèmes, ils ont tout d’abord acheté de l’équipement adapté et ciblé deux sentiers qui conviendraient à des personnes ayant des capacités physiques différentes. Nous les avons soutenus dans une discussion visant à relever les atouts, les ressources et le savoir-faire du personnel dont ils disposaient afin de comprendre comment améliorer l’utilisation du parc pour les personnes ayant des capacités variées. Nous avons ensuite classé la liste d’idées en quatre concepts, illustrés dans la figure 3 et résumés dans le tableau 2, appelé les quatre P de l’accès et de l’inclusion : Plan, personnes, place et pratique. Power To Be travaillait avec le personnel du secteur des parcs qui souhaitait acheter du matériel adapté pour améliorer l’accès à ses sentiers. Avant de recommander certains types d’équipement, nous avons demandé quelles personnes utiliseraient l’équipement adapté. Ils ont expliqué que certains organismes communautaires locaux travaillent avec des personnes ayant eu une lésion à la moelle spinale et veulent avoir accès aux sentiers. De plus, ils ont dit qu’ils jugeaient approprié d’emmener les participants à certains endroits pour améliorer l’accès au parc. Lorsque nous avons discuté de savoir-faire avec le personnel des parcs régionaux, nous avons ciblé les domaines de pratique et les compétences dont ils disposaient en interne ainsi que l’expertise qu’ils devraient aller chercher en externe. Par exemple, l’équipe de recherche et sauvetage connaissait bien le terrain et disposait de cabines où entreposer des équipements adaptés supplémentaires et des outils pour les réparations et les modifications. Nous avons également passé du temps avec les gardes forestier.ière.s afin d’explorer les différentes manières d’éduquer le public sur la faune et la flore, notamment avec des aides visuelles pratiques et d’orientation, des activités sensorielles, des discussions sur les images et des symboles. Nous avons également découvert qu’un groupe de bénévoles s’occupe de l’entretien des sentiers et des séances de randonnée.

Figure 3 : Les quatre P de l’accès et de l’inclusion.
Tableau 2 : Concepts d’accès et d’inclusion
Plan
  • Quels sont les objectifs et les intentions de la création d’un meilleur accès aux espaces et lieux naturels?
  • Quels résultats espérez-vous obtenir et quels résultats les autres personnes espèrent-elles obtenir?
  • Comment l’idée de faciliter l’accès est-elle liée à vos valeurs fondamentales et à l’objectif de l’organisme?
Personnes
  • Qui sont les personnes avec lesquelles vos programmes travaillent et pour qui tentez-vous d’améliorer l’accès?
  • Y a-t-il des personnes qui font partie d’autres organismes communautaires et qui soutiennent les groupes démographiques auxquels vous souhaitez offrir des services et des occasions?
  • Des personnes ou des groupes généralement mal desservis pourraient-ils être soutenus par votre organisme?
Place
  • Où voudriez-vous améliorer l’accès?
  • Y a-t-il des sentiers sous-utilisés?
  • Y a-t-il des espaces bondés où vous voudriez soutenir l’accès à ceux qui ne sont généralement pas capables d’y aller?
  • Qui est en mesure de se rendre dans ces lieux éloignés et locaux, et est-il possible d’explorer des options de transport pour faciliter l’accès (par exemple, avec des compagnies d’autobus ou des entreprises de visites guidées)?
  • Y a-t-il des personnes qui connaissent bien ces sentiers et ces espaces et qui pourraient être en mesure de donner des idées et de tisser des liens plus profonds?
Pratique
  • Quelles formations doivent être suivies et quelles nouvelles pratiques doivent être acquises pour être à l’aise dans la gestion de programmes et d’occasions pour les personnes ayant des besoins diversifiés?
  • Quelles sont les nouvelles normes et procédures à intégrer et à suivre?
  • Qui possède l’expertise que vous cherchez?
  • Pouvez-vous vous établir un partenariat ou les engager pour former votre équipe?
  • Des membres de votre personnel possèdent-ils des compétences qui peuvent être utilisées d’une autre manière?

Le personnel était ravi à l’idée de partager les sentiers avec un plus grand nombre de personnes. Nous avons exploré tous les aspects ci-dessus séparément avec les membres du personnel, puis nous avons relié tous les éléments afin qu’ils puissent voir comment faire évoluer leur pratique en tant qu’équipe et perpétuer leurs objectifs dans leur région.

Voici quelques activités pour utiliser les quatre P (plan, personne, place et pratique) et pour mieux comprendre les besoins et les occasions. Songez aux activités suivantes pour améliorer l’accès et l’inclusion :

  • Recherche : Explorer ce que font les autres organismes et découvrir ce qui est créé et fourni dans d’autres régions.
  • Vérifications d’accessibilité : Inviter des consultants ayant des expériences différentes (par exemple, une personne en fauteuil roulant, ayant une déficience visuelle ou neurodivergente, etc.) à vous guider dans votre établissement et à cibler les endroits où il est possible d’améliorer l’inclusion. Toujours respecter leur temps et leur expertise.
  • Série de conférences : Inviter des représentants d’organismes communautaires à parler des questions importantes pour la communauté, des moyens d’établir des partenariats pour réduire l’isolement et des nouveaux besoins actuels.
  • Répertoire des services (ou services d’orientation) : S’assurer que le personnel et les bénévoles disposent de renseignements à jour sur l’éventail des organismes et organisations dans la communauté.
  • Programmes de partenariat : Collaborer avec des partenaires locaux qui ont l’habitude de travailler avec des personnes ayant des besoins diversifiés et qui connaissent les mesures d’adaptation et modifications émotionnelles et physiques, les équipements adaptés et les considérations relatives à la santé mentale. Par exemple, vous pourriez planifier une randonnée inclusive, rendue possible grâce à un partenariat avec d’autres organismes offrant l’utilisation d’un TrailRider (véhicule de mobilité tout-terrain) pour les participants qui en ont besoin.
  • Remue-méninges : Trouver des partenaires communautaires et élaborer des stratégies pour établir des relations afin d’améliorer les connaissances sur les lieux à explorer, les personnes avec lesquelles travailler et les pratiques et compétences nécessaires pour créer des aventures en plein air sécuritaires et agréables.

Femme sur un vélo couché à main

Mesures d’adaptation : Technologies d’équipement, modifications des programmes et ajustements des attitudes pour encourager le changement

Les mesures d’adaptation commencent dès le stade de la planification du préprogramme, notamment en se renseignant sur la composition du groupe et sur les objectifs individuels et collectifs. Quels aspects du programme sont fixes et ne peuvent être modifiés, et quels aspects peuvent l’être? Pour pouvoir s’adapter de manière adéquate, il faut disposer d’un grand nombre d’options, de choix, d’équipements et de plans de rechange. Il faut donc avoir une équipe à l’écoute de l’environnement, qui a de l’expérience dans la gestion et la formation de groupes et qui est en mesure d’animer les activités.

Lorsque vous utilisez un équipement adapté, il est important de veiller à la sécurité émotionnelle et physique des participant.e.s. Cet aspect se décline en trois domaines : le confort, la mobilité et la stabilité, comme le montre la figure 4. Par exemple, l’appareil utilisé est-il confortable pour la personne qui l’utilise? Se sent-elle limitée ou peut-elle se déplacer? Se sent-elle stable et en sécurité? Il faut également tenir compte de l’aspect émotionnel : La personne fait-elle au personnel pour l’aider à utiliser l’équipement? Se sent-elle en sécurité et est-ce qu’on la surveille? Si des modifications doivent être apportées, est-ce qu’elles sont faites en considérant la personne comme experte de sa propre expérience? Quand la technologie facilite-t-elle l’accès aux espaces naturels et quand entrave-t-elle la création de liens avec les espaces naturels?

Les dispositifs de communication assistée, qui peuvent être utilisés pour faciliter l’orientation et l’apprentissage de la flore et de la faune, sont un exemple de technologie utile. Ils permettent à une personne qui s’exprime de manière non verbale ou au moyen de sons ou d’images de pouvoir communiquer. Certaines personnes peuvent toujours avoir besoin d’un équipement adapté pris en charge par d’autres, tandis que d’autres peuvent vouloir acquérir une plus grande indépendance. Il faut donc essayer plusieurs options. En faisant preuve de souplesse, vous pouvez aider les autres à développer leurs compétences et leur confiance, qu’ils soient à la recherche d’une expérience accompagnée ou indépendante.

Figure 4 : Mesures d’adaptation physiques et émotionnelles.

Conseils et astuces en matière de technologie et d’équipement

  • Ne présumez pas qu’une seule technologie va convenir à tout le monde.
  • L’évolution et le développement des compétences peuvent impliquer plusieurs types d’équipements.
  • Les participant.e.s ont besoin d’options.
  • L’équipement de plein air est également un outil d’adaptation (p. ex., les cartes, les bâtons de marche, les boussoles, les graphiques, etc.)
  • WLorsque vous aidez une personne à passer d’un type d’équipement (p. ex., son fauteuil roulant) à un équipement extérieur (p. ex., un kayak adapté avec pontons), assurez-vous que le transfert peut être effectué en toute sécurité.
  • Les adaptations et les modifications peuvent nécessiter plusieurs essais.
  • Veiller à ce que les mesures d’adaptation n’affectent pas la sécurité des participant.e.s ou du personnel de soutien au profit de la participation.

Certains types d’équipements adaptés :

  • TrailRiders et autres dispositifs tout-terrain (BowHead, Not A Wheelchair, Mountain Trike, Action Trackchair, Beach Chair, etc.)
  • Tapis d’accès pour permettre l’accès aux sentiers et aux plages
  • Articles tels que les casques d’écoute antibruit, les iPads et les tableaux de communication
  • Outils de géocache : cartes, diagramme, exemples de trésor à trouver et exemples de différents contenants pour la géocachette
  • Coussins, tapis, mousses
  • Vêtements de rechange, couvertures, vêtements de pluie
  • Gants pour différentes forces de préhension
  • Trousse de réparation et pièces de rechange
  • Renseignement sur l’histoire locale, la flore et la faune avec des histoires, des images et des objets tactiles
  • Bâtons de marche
  • Technologie de cartographie d’orientation comme les applications, les tableaux de pictogrammes ou d’activités sensorielles, ou les points de repère
  • Pontons, sièges adaptés, coussins spécialisés, dispositifs pouvant être actionnés avec un seul bras
  • Bancs de transfert
  • Activités sensorielles comme les jardins, les stations tactiles, les espaces qui peuvent être modifiés selon les saisons

Les adaptations ont le potentiel de supprimer un certain niveau d’isolement et de dépendance, en offrant aux personnes la possibilité de se sentir maîtres de la situation et de faire partie de leur expérience globale.

« Vous pensez que certaines activités ne sont que [dans] le passé, mais le fait de pouvoir faire ce que j’aimais auparavant est incroyable. » – Participante de Power To Be

Deux personnes dans un kayak et une montagne au loin. Le kayak est équipé de stabilisateurs.

Conclusion

Nous pouvons tous ressentir les bienfaits du temps passé en plein air. La nature a été une collaboratrice de bien des expériences dans la vie de chacun. Cependant, les personnes qui vivent avec des obstacles ou des handicaps ont un accès limité à certains lieux sauvages et naturels. Lorsque nous nous efforçons de supprimer ces obstacles et d’amener ces personnes en nature, elles ont la possibilité de développer des compétences personnelles qui améliorent leur santé, les aident à gérer leur stress et leur permettent d’acquérir des habiletés sociales. « De nombreux programmes d’éducation en plein air sont axés sur le développement de compétences personnelles, comme l’estime de soi, la condition physique et la réduction du stress » (The Social Planning and Research Council of B.C., s. d.). C’est pourquoi il est important d’élaborer des pratiques et des approches qui élargissent la notion d’inclusion et d’accès en plein air.

L’inclusion commence dès les premières étapes d’un programme ou d’un événement, en explorant le concept d’approches accueillantes, de création d’accès et en proposant des adaptations. Ces concepts peuvent contribuer à créer des programmes et des occasions fondés sur la nature plus inclusifs et influencer les stratégies, les approches et les procédures organisationnelles. Ciblés, ces concepts peuvent entraîner un changement social.

La nature s’adapte en permanence; l’humain peut faire de même. Les mesures d’adaptation doivent être amusantes, équitables et authentiques et doivent toujours considérer la personne comme la spécialiste de sa propre expérience. L’inclusion est la responsabilité de chacun et, ensemble, nous changeons le discours du secteur du plein air et favorisons l’accès pour tous.

Bibliographie

Child, K. (2022, 09). Communication personnelle. Victoria, C.-B.

Cole, J. (2013, 22 au 26 avril). Program divergence model (présentation de conférence). Formation du personnel de Power To Be, Victoria, C.-B, Canada.

Cole, J. (2016, 24 et 25 novembre). Program divergence model (présentation de conférence). Risk Management Conference, Independent Schools Association of British Columbia, Victoria, C.-B, Canada.

Kunc, N. (2012). Communication personnelle. Victoria, C.-B.

McCulloch, J. (2022). Communication personnelle. directeur général, Rocky Mountain Adaptive, Canmore, Alb.

Rohnke, K. (1989). Cowstails and cobras II: A guide to games, initiatives, ropes courses, and adventure curriculum. Kendall Hunt.

The Mandt System. (2017). Using Your RADAR. https://www.mandtsystem.com/2017/07/06/using-your-radar/

The Social Planning and Research Council of B.C. (sans date). SPARC BC. https://www.sparc.bc.ca/

Graphiques utilisés avec l’autorisation de Power To Be

À propos des auteur.e.s

Carinna Kenigsberg

Power To Be

Crinna Kenigsberg est directrice des programmes et de l’impact à Power To Be. Elle est titulaire d’un diplôme en soins aux enfants et aux jeunes et favorise une approche centrée sur les capacités dans le cadre de ses programmes, de ses partenariats et de son travail de mesure des résultats. Elle comprend les avantages stratégiques des partenariats et de l’intégration de différents ensembles de compétences, d’expériences vécues, d’histoires et de perspectives. Cet état d’esprit permet à Carinna de trouver des moyens authentiques de faire progresser collectivement la notion d’inclusion et d’impact.

Jason Cole

Power To Be

Jason Cole est codirecteur général de Power To Be. L’essence de Jay provient de son amour du plein air. Il tend à chercher les qualités réparatrices des milieux naturels dans son travail. Son appréciation des principaux mentors a favorisé ses valeurs de responsabilité communautaire, d’intégrité, d’estime de soi, de leadership et de compassion. Il est titulaire d’un baccalauréat en loisirs en plein air, aime travailler en partenariat et aimerait rendre ce monde meilleur qu’au moment où il y est entré.

 

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L’article Loisirs en plein air accessibles, adaptés et inclusifs (2024), par Carinna Kenigsberg et Jason Cole, est distribué sous la licence Creative Commons Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions 4.0 International, sauf indication contraire.

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L’apprentissage en plein air au Canada Copyright © by Simon Priest; Stephen Ritchie; et Daniel Scott is licensed under a License Creative Commons Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International, except where otherwise noted.

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