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NOUVEAU MODÈLE HOLISTIQUE DE PROMOTION DE L’ÉCOSANTÉ
Stephen D. Ritchie, Jonah D’Angelo, Ginette Michel, Jim Little et Sebastien Nault
Au Canada, l’apprentissage en plein air est un terme très général qui représente de nombreux contextes et pratiques hétéroclites, allant des loisirs (y compris le camping et le tourisme) à l’éducation et au développement, en passant par la thérapie ou les programmes thérapeutiques (Priest, 2023). Selon Berman et Davis-Berman (2000), ces désignations d’apprentissage en plein air reflètent un continuum allant de programmes peu complexes menant à des résultats imprévus (p. ex., camping et loisirs) à des programmes très complexes menant à des résultats intentionnels (thérapie).
Dans la plupart des contextes, l’apprentissage en plein air est fondé sur l’esprit, le corps et les émotions d’une personne dans le cadre d’une relation complexe avec d’autres personnes et la nature d’une manière planifiée (intentionnelle) ou imprévue (indirecte). D’autres relations comprendraient aussi un lien avec le cosmos (Dieu, le Créateur ou une puissance supérieure), particulièrement lorsque l’apprentissage en plein air concerne des organisations ayant une appartenance religieuse ou offrant des programmes axés sur les terres autochtones. Il est très clair que l’apprentissage en plein air constitue un processus positif, éducatif, évolutif ou guérissant, selon le contexte. Autrement dit, l’apprentissage en plein air aide les gens à s’amuser ou à améliorer leur vie dans la nature ou en lien avec celle-ci. Il n’est donc pas difficile d’examiner l’apprentissage en plein air du point de vue de l’écosanté. Ce chapitre a pour objectif de présenter un nouveau modèle holistique de promotion de l’écosanté constituant un cadre pouvant être pouvant servir de ressource pour les programmes d’apprentissage en plein air, les intervenants et les promoteurs de la santé.
Qu’est-ce que l’écosanté?
Il s’agit d’une pratique qui adopte des approches systémiques pour promouvoir la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes dans le contexte des interactions sociales et écologiques. On considère que la santé comprend le bien-être social, mental, spirituel et physique. Elle ne constitue pas seulement l’absence de maladie. En tant que contraction d’approches écosystémiques, l’écosanté met l’accent sur notre capacité d’agir et la pensée systémique pour promouvoir le bien-être et la qualité de vie (Parkes et coll., 2014, p. 1170).
Cette définition est plus large et plus holistique que la définition offerte par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS, 1948) selon laquelle la santé est « un état de bien-être physique, mental et social complet et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » (p. 1). Plutôt que de se concentrer sur la santé d’une personne, l’écosanté s’attarde à l’établissement et au maintien de relations réciproques saines entre les humains et l’ensemble de l’écosystème dans lequel ils vivent, travaillent, s’amusent ou apprennent.
Le concept de l’écosanté est similaire à d’autres concepts, comme ceux d’une seule médecine et une seule santé (Zinsstag et coll., 2011) et de santé globale et planétaire (Parsons, 2020). Toutefois, d’autres comparaisons des similitudes et des différences dépassent la portée du présent chapitre, et elles ont été abordées ailleurs (Harrison et coll., 2019). L’écosanté ressemble également à des approches comme l’écopsychologie (Roszak et coll., 1995), l’écothérapie (Jordan et Hinds, 2016) et la thérapie axée sur la nature (Harper et coll., 2019). Cependant, chacune de ces disciplines utilise son propre corpus de documentation, et l’examen des similitudes et des différences dépasse lui aussi la portée du présent chapitre.
Quelles sont les données probantes associées aux bienfaits holistiques pour la santé que procure l’apprentissage en plein air dans la nature?
De plus en plus de données probantes sont recueillies concernant la multiplication des bienfaits holistiques pour la santé entraînés par le contact avec la nature et la participation à différents programmes et activités en plein air. Les examens systématiques et les méta-analyses sont des méthodologies de recherche qui permettent de compiler et de résumer la qualité des données probantes provenant de toutes les études publiées sur la même question ou le même sujet de recherche. Les examens systématiques peuvent se fonder sur des analyses qualitatives ou quantitatives pour synthétiser ces données.
Les analyses qualitatives comprennent généralement le regroupement des résultats sous forme de thèmes communs parmi toutes les études. Une méta-analyse est une analyse quantitative qui permet de regrouper tous les résultats numériques des études puis, habituellement, de calculer l’ampleur de l’effet. L’ampleur de l’effet est une méthode statistique qui permet de calculer l’ampleur d’un changement ou d’une amélioration, et l’interprétation couramment acceptée de Cohen (1988) est qu’une valeur inférieure à 0,2 est faible, une valeur de 0,5 est moyenne et une valeur supérieure à 0,8 est importante. Lorsque l’ampleur de l’effet est positive, il s’agit d’un changement positif et si la valeur est négative, le changement est négatif (1988). Il convient de noter qu’une faible valeur d’ampleur de l’effet n’est pas nécessairement banale, surtout si les résultats regroupés des études retenues étaient statistiquement importants.
De nombreux chercheurs considèrent que les examens systématiques et les méta-analyses sont les formes de données probantes les plus crédibles. Ainsi, en se fondant sur les données probantes tirées de plus d’une centaine d’examens systématiques et de méta-analyses variés, les sections suivantes résument certaines de ces données probantes par rapport aux différents bienfaits holistiques pour la santé obtenus dans le cadre de divers contextes d’apprentissage en plein air.
Données probantes de l’examen systématique associé au camping et aux loisirs
En 1994, Cason et Gillis ont effectué une méta-analyse de l’aventure en plein air auprès d’adolescents. Après l’analyse des 43 études retenues, l’ampleur de l’effet moyenne était de 0,31 par rapport à plusieurs résultats différents (concept de soi, amélioration du comportement, source de détermination, amélioration clinique, notes, fréquentation scolaire). Marsh (1999) a réalisé une méta-analyse sur l’expérience de camping organisé pour les jeunes dans le cadre de laquelle 22 études étaient retenues. Tout indiquait que la participation au camp améliorait la construction de soi, un terme général faisant référence à l’épanouissement personnel.
Walker et Pearman (2009) ont passé en revue quatre examens systématiques indépendants sur les camps thérapeutiques pour les enfants et les jeunes atteints de maladies chroniques. Ils ont affirmé que ces camps améliorent l’estime de soi, la connaissance de la maladie, l’équilibre émotionnel, l’adaptation à la maladie et le contrôle des symptômes (Pearman, 2009). Selon Holland et ses collaborateurs (2018), participer à des activités récréatives en nature peut favoriser le développement personnel, les comportements prosociaux, le rétablissement de la santé mentale et la gérance de l’environnement; et Pierskalla et ses collaborateurs (2004) ont constaté que la participation à des activités récréatives en plein air favorisait la forme physique, le sentiment d’être en meilleure santé, l’acquisition de compétences, la confiance, l’autonomie et le renforcement de la spiritualité.
Pour les étudiant.e.s qui participent à des programmes d’activités récréatives en plein air sur le campus, les « bienfaits comprennent de meilleurs résultats scolaires, des transitions plus harmonieuses vers les collèges, une meilleure santé mentale et physique, des niveaux inférieurs de stress et d’anxiété, des relations sociales plus saines et plus nombreuses, de meilleures compétences intrapersonnelles et interpersonnelles, une sensibilité accrue à l’environnement et une meilleure connexion à la nature » (Andre et coll., 2017, p. 15) [traduction].
Deux méta-analyses portant sur les parcours d’entretien physique ont permis de conclure qu’il y avait une augmentation statistiquement importante de la conscience de soi (Ferrell, 2017) et de l’efficacité du groupe (Gillis et Speelman, 2008). Il n’est pas surprenant que la valeur correspondant à l’ampleur de l’effet soit plus élevée chez les groupes des études axées sur la thérapie (0,67) et le développement (0,47) que chez les groupes des études axées sur l’éducation (0,17) (Gillis et Speelman, 2008).
Deux examens systématiques résumant les bienfaits pour la santé des enfants ont été réalisés par le même groupe de recherche du Canada. Ces examens ont permis de conclure ce qui suit : 1) passer plus de temps en plein air était lié à une augmentation de l’activité physique, à une diminution des comportements sédentaires et à une amélioration de la capacité cardiorespiratoire (Gray et coll., 2015) et 2) pratiquer des jeux risqués en plein air favorise une augmentation de l’activité physique et de la santé sociale, ainsi qu’une diminution des blessures et de l’agressivité (Brussoni et coll., 2015). Les enfants d’âge préscolaire (de 2 à 5 ans) se sont également montrés plus actifs physiquement pendant les séances de jeu en plein air (Truelove et coll., 2018).
Données probantes de l’examen systématique associé à l’éducation et au développement
Du point de vue de l’éducation et du développement personnel, une méta-analyse réalisée par Hattie et ses collaborateurs (1997) sur l’éducation par l’aventure a permis de compiler les résultats de 96 études et de démontrer une valeur de l’ampleur de l’effet de 0,34 et une augmentation remarquable de 0,17 une fois les évaluations de suivi effectuées. Les résultats obtenus dans le cadre de cette étude étaient diversifiés et comprenaient des catégories liées à la santé comme le concept de soi, les études, la personnalité et les relations interpersonnelles. En s’appuyant sur ce travail antérieur, la méta-analyse des études sur l’éducation en plein air menée par Laidlaw (2000) a révélé que les résultats liés aux objectifs des programmes présentaient une ampleur de l’effet plus élevée (0,77) que ceux qui étaient liés de manière distale (0,40). Fang et ses collaborateurs (2021) ont observé une valeur moyenne de l’ampleur de l’effet de 0,60 en ce qui concerne l’amélioration de l’auto-efficacité des étudiant.e.s participant à des programmes d’éducation en plein air.
Hans (2000) a calculé une ampleur de l’effet de 0,38 concernant un changement de source de détermination passant de l’extérieur à l’intérieur grâce à la participation aux programmes d’aventure. Ardoin et ses collaborateurs (2018) ont observé 121 résultats uniques (plusieurs liés à la santé) dans leur examen systématique de l’éducation environnementale auprès d’élèves de la maternelle à la 12e année. Dans un examen systématique réalisé plus récemment, les enfants âgés de 2 à 7 ans qui participaient à des programmes d’éducation des jeunes enfants axés sur la nature semblaient améliorer leur capacité d’autorégulation, leurs aptitudes sociales, leur développement émotionnel, leur lien avec la nature, leur conscience de la nature et leurs interactions dans le cadre du jeu, bien que les auteurs de l’étude aient prévenu que les données probantes présentaient un faible degré de certitude (Johnstone et coll., 2022).
Un examen Cochrane, soit un examen systématique spécial axé précisément sur la santé et le bien-être des adultes par rapport à leur participation aux activités d’amélioration et de conservation de l’environnement, a donné des résultats quantitatifs non concluants (Husk et coll., 2016). Toutefois, les résultats qualitatifs indiquaient que les participant.e.s à l’étude avaient signalé des bienfaits perçus importants (Husk et coll., 2016). Deux méta-analyses environnementales ont démontré ce qui suit : 1) notre lien avec la nature a exercé une influence sur le comportement pro-environnement (Bamberg et Möser, 2007; Whitburn et coll., 2020) et 2) une analyse portant sur la modélisation de l’équation structurelle a permis de déterminer que les intentions de comportement et la moralité étaient les déterminants sociaux les plus susceptibles de prédire le comportement pro-environnement (Bamberg et Möser, 2007).
Données probantes de l’examen systématique de la thérapie ou des programmes thérapeutiques
Dans une méta-analyse des programmes de parcours d’entretien physique en nature destinés aux jeunes défaillants, Wilson et Lipsey (2000) ont calculé une petite amélioration de l’ampleur de l’effet de 0,18 pour les résultats en matière de délinquance. Bedard et coll. (2003) ont signalé une ampleur de l’effet modérée (bien qu’aucune ampleur de l’effet globale n’ait été calculée) pour la thérapie en nature comparativement au traitement traditionnel visant à améliorer l’estime ou le concept de soi, à accroître les aptitudes interpersonnelles et à favoriser un changement positif de comportement. En 2011, George a réalisé une méta-analyse des programmes de soins de santé comportementaux en plein air destinés aux adolescents. Il a calculé une valeur d’ampleur de l’effet de 0,45 à partir des 25 études retenues qui respectaient les critères de soins de santé comportementaux en plein air (George, 2011), et Baker (2011) a sélectionné 16 études qui répondaient à ses critères d’inclusion liés à la thérapie par l’aventure et en nature et a établi 6 principaux domaines de résultats : comportement, concept de soi, estime de soi, santé mentale, source de détermination et aptitudes interpersonnelles.
Probablement l’examen systématique et la méta-analyse les plus exhaustifs des résultats et des modérateurs liés à l’aventure, Bowen et Neill (2013) ont retenu 197 études dans leur analyse, obtenu une valeur globale d’ampleur de l’effet de 0,47, puis suggéré une valeur d’ampleur de l’effet de 0,5 comme référence pour les programmes de thérapie par l’aventure. Ils ont conclu que « les programmes de thérapie par l’aventure sont assez efficaces pour soutenir des changements positifs à court terme dans les domaines psychologique, comportemental, affectif et interpersonnel, et que ces changements semblent se maintenir à long terme » (Bowen et Neill, 2013, p. 42) [traduction].
Au-delà de ces études antérieures portant sur des contextes thérapeutiques d’apprentissage en plein air, on a réalisé des examens systématiques signalant des bienfaits positifs pour la santé en ce qui concerne la thérapie en plein air offerte au privé (Bettmann et coll., 2016), la thérapie en plein air comparativement aux programmes de traitement autres qu’en plein air (Gillis et coll., 2016), les répercussions de la thérapie par l’aventure liées à la source de détermination, l’auto-efficacité et l’estime de soi (Fleischer et coll., 2017), la psychothérapie dans les espaces extérieurs naturels (Cooley et coll., 2020) et l’incidence du bain de forêt et de la thérapie par la nature sur la santé mentale (Kotera et coll., 2022).
Autres données probantes connexes de l’examen systématique
Outre les données probantes des examens systématiques concernant les bienfaits pour la santé et l’apprentissage en plein air sur les plans du camping ou des loisirs, de l’éducation ou du développement et des contextes thérapeutiques ou de thérapie cités ci-dessus, on voit apparaître une base de données probantes d’examens systématiques qui soulignent les bienfaits holistiques pour la santé que procurent les interactions avec la nature qui ne correspondent pas nécessairement directement au paradigme d’apprentissage en plein air. La liste d’examens systématiques suivante résume les différents bienfaits pour la santé liés à la nature :
L’exposition aux environnements naturels entraîne de modestes améliorations de l’équilibre émotionnel (McMahan et Estes, 2015).
La connexion à la nature est associée à un affect positif (émotions), à la vitalité et à un niveau de satisfaction à l’égard de la vie (Capaldi et coll., 2014).
Les activités en plein air axées sur la nature atténuent l’humeur dépressive et améliorent l’affect positif (émotions); elles réduisent en outre l’anxiété et l’affect négatif (Coventry et coll., 2021).
La connexion à la nature est positivement corrélée avec le bien-être eudémonique (psychologique) (Pritchard et coll., 2020).
L’exposition à des environnements naturels améliore la mémoire de travail, la flexibilité mentale et le contrôle de l’attention (Stevenson et coll., 2018).
Les milieux naturels sont plus réparateurs que les milieux urbains (Menardo et coll., 2021).
L’exposition à l’environnement naturel peut entraîner une réduction du stress (Yao et coll., 2021).
Les interactions avec la nature entraînent une amélioration du bien-être mental des enfants et des adolescents (Tillmann et coll., 2018).
Les activités en pleine nature améliorent leur estime de soi, leur confiance en soi, l’affect positif et négatif, la réduction et la restauration du stress, leurs capacités sociales et leur résilience (Roberts et coll., 2020).
L’exposition à la nature améliore la santé physique et mentale des enfants (Fyfe-Johnson et coll., 2021).
Les expériences précoces de vie dans la nature se révèlent bénéfiques pour la santé mentale plus tard dans la vie (Li et coll., 2021).
L’accès à la nature pour les personnes à mobilité réduite peut améliorer leur bien-être physique, mental et social (Zhang et coll., 2017).
Les interventions fondées sur la nature dans les milieux de santé institutionnels et organisationnels offrent des bienfaits variés aux participant.e.s, bien que les auteurs n’aient pas formulé d’allégations particulières liées à la santé (Moeller et coll., 2018).
Le renforcement du lien entre l’humain et la nature améliore la santé humaine et la viabilité de l’environnement (Barragan-Jason et coll., 2022).
Ensemble, ces études démontrent que de nombreux résultats cliniques variés peuvent découler du simple fait d’être dehors dans la nature, sans agir ou se comporter d’une manière particulièrement prescrite. Au cours des dernières années, un nombre croissant d’examens systématiques ont décrit les bienfaits pour la santé du fait de vivre, de travailler et de jouer près d’espaces verts (Callaghan et coll., 2021; Houlden et coll., 2018; Jabbar et coll., 2021; McCormick, 2017; Rahimi-Ardabili et coll., 2021; Zhang et coll., 2020) (Yuan et coll., 2021). Deux autres examens systématiques décrivent les bienfaits pour la santé des espaces bleus (eau) (Georgiou et coll., 2021) et des interventions de soins dans des espaces bleus (Britton et coll., 2020). L’exercice à l’extérieur, souvent appelé exercice vert ou bleu au Royaume-Uni, semble également offrir plus de bienfaits pour la santé que l’exercice à l’intérieur (Brito et coll., 2022; Hanson et Jones, 2015; Li et coll., 2022; Thompson Coon et coll., 2011; Yen et coll., 2021).
Même si les bienfaits pour la santé et le bien-être signalés dans le cadre de ces examens systématiques sont positifs, certains auteurs ont indiqué que la qualité des données était faible ou moyenne dans certaines des études incluses. Cependant, dans l’ensemble, le nombre impressionnant d’études et d’examens systématiques liés aux bienfaits holistiques sur la santé liés à l’AE ne peut pas être ignoré. Étant donné que les bienfaits décrits ici proviennent de résultats regroupés tirés d’examens systématiques et de méta-analyses, la portée de ce chapitre ne permet pas de fournir de détails précis sur chaque étude, comme la description de la population, l’âge, le sexe et le type de programme ou d’expérience. La portée du présent chapitre ne permet pas non plus d’explorer toutes les données accumulées sur les bienfaits pour la santé liés particulièrement au contact avec la nature; toutefois, une partie de ces données est résumée plus loin dans le chapitre Nature Rx (Langelier et coll., 2023). Il ressort clairement qu’il existe de nombreux bienfaits holistiques pour la santé associés à l’AE, et c’est pourquoi le modèle holistique de promotion de l’écosanté a été élaboré pour reconnaître, renforcer et approfondir davantage cette association.
Modèle holistique de promotion de l’écosanté (MHPES)
La promotion de l’écosanté est le processus intentionnel qui consiste à aider les gens à utiliser leur bon vouloir (volonté) et leur volonté d’agir (action) pour prendre des décisions personnelles et penser systématiquement à améliorer leur propre santé et celle de l’écosystème ou du milieu environnant (Ritchie et coll., 2022). Pour améliorer leur santé personnelle et celle de la planète, on peut encourager les gens à adopter des pratiques en matière de mieux-être dans le cadre de leurs interactions harmonieuses avec la nature afin d’aspirer à un état de relations mutuellement bénéfiques dans six dimensions entrelacées du bien-être : physique, mental, émotionnel, social, spirituel et écologique.
La principale différence entre l’écosanté et la promotion de l’écosanté est l’intentionnalité, le bon vouloir et la volonté d’agir; l’écosanté décrit quelque chose et la promotion de l’écosanté fait intentionnellement quelque chose. Ainsi, en favorisant l’écosanté, on encourage les gens ou on leur enseigne à faire des choix et à adopter des comportements de manière à pratiquer délibérément le mieux-être de façon spécifique afin d’obtenir des résultats holistiques en matière de santé dans les six dimensions interreliées du bien-être.
Dans le modèle holistique de promotion de l’écosanté (MHPES), nous définissons l’écosanté comme étant plus qu’une absence de maladie, de blessure et d’invalidité, mais comme un état complet de bien-être physique, mental, émotionnel, social, spirituel et écologique qui peut être atteint dans le cadre d’interactions immersives avec la nature. Bien que les termes bien-être et mieux-être soient souvent non définis ou utilisés de façon interchangeable dans la documentation, dans le MHPES, le terme bien-être est utilisé intentionnellement pour désigner chacune des six dimensions de l’écosanté, alors que le mieux-être fait référence à la voie ou à la promotion menant à l’écosanté holistique (Ritchie et coll., 2022).
Autrement dit, l’écosanté se compose des six dimensions interreliées du bien-être. Les pratiques en matière de mieux-être sont les choix et les comportements fondés sur des données probantes qui constituent les outils utilisés dans le cheminement vers l’écosanté holistique. Nous utilisons le terme endosanté pour désigner les trois dimensions internes du bien-être physique, mental et émotionnel et le terme ectosanté pour faire référence aux trois dimensions externes du bien-être spirituel, social et écologique (Ritchie et coll., 2022).
Puisque chaque personne sur terre subira un jour une dégradation de sa santé, menant à son décès, il est essentiel d’aider les gens à bien se porter, peu importe où ils se trouvent dans le continuum de la santé, de la langueur (faible bien-être psychologique, émotionnel et social) à l’épanouissement (bien-être psychologique, émotionnel et social élevé).
Il importe de noter que les définitions du bien-être physique et mental comprennent l’absence de quelque chose (maladie/blessure/trouble/invalidité) et l’optimisation de quelque chose ou, dans le cas du bien-être mental, un état de bien-être psychologique, émotionnel et social élevé (Keyes, 2010). Ainsi, la promotion de l’écosanté peut aider intentionnellement une personne atteinte ou non d’une incapacité physique ou d’une maladie chronique à s’épanouir en utilisant les ressources disponibles. Par exemple, une personne ayant un handicap qui l’empêche de marcher ou d’utiliser ses jambes peut quand même participer à des AE (peut-être avec un équipement modifié ou du personnel formé pour l’aider) et mettre en œuvre de nombreuses pratiques en matière de mieux-être, comme simplement faire de l’activité physique à l’extérieur, afin d’optimiser son bien-être physique. De même, la promotion de l’écosanté peut intentionnellement aider une personne souffrant ou non d’une maladie mentale à s’épanouir (bien-être psychologique, émotionnel et social élevé) en utilisant des ressources naturelles et des pratiques en matière de mieux-être. Keyes (2010) a mis ce concept à l’épreuve de façon empirique et a découvert que le fait d’aider une personne à s’épanouir était à la fois une pratique de prévention et de promotion liée à la santé mentale. Du point de vue de la prévention, une personne qui est déjà épanouie (bien-être psychologique, émotionnel et social élevé) et dont l’état se détériore ensuite à un niveau modéré d’épanouissement était 3,7 fois plus susceptible de contracter une maladie mentale diagnosticable dix ans plus tard (Keyes, 2010). Du point de vue de la promotion, une personne qui se languissait (bien-être psychologique, émotionnel et social faible) et dont l’état s’améliore pour atteindre un niveau modéré d’épanouissement était 2 fois moins susceptible de contracter une maladie mentale diagnosticable dix ans plus tard (Keyes, 2010).
En aidant les gens à mettre en œuvre des pratiques en matière de mieux-être dans la nature, la promotion de l’écosanté peut également constituer une fonction de prévention ou de protection contre les états de réduction du bien-être. Le concept consistant à aider les gens à s’épanouir nous aide également à comprendre comment la promotion de l’écosanté peut être utilisée par n’importe quel.le professionnel.le de l’AE, quel que soit son niveau de formation. Par exemple, un praticien de l’AE peut aider une personne à se sentir bien physiquement ou à s’épanouir sans être médecin. Il peut aussi aider une personne à se sentir bien mentalement sans être psychologue ou clinicien en l’aidant à s’épanouir (plutôt que de diagnostiquer et de traiter une maladie mentale). Il s’agit d’un point crucial qui différencie le MHPES d’autres méthodes, comme celles qui prétendent que vous devez être un thérapeute compétent et autorisé à pratiquer la thérapie par l’aventure. Dans le cadre du MHPES, presque n’importe qui peut aider les gens à découvrir les bienfaits holistiques sur la santé, peu importe leur niveau de formation ou leurs titres de compétence (ou leur manque de tels titres). Autrement dit, les praticiens de l’AE devraient envisager d’intégrer le MHPES à leur programme éducatif, car tout le monde dans la société peut aider les gens à bénéficier des résultats de l’écosanté, peu importe ses compétences professionnelles.
La figure 1 est une simple représentation graphique du MHPES. Elle montre les relations entre les différentes dimensions. Le tableau 1 contient les définitions des termes utilisés dans le reste du présent chapitre.
Principes de promotion de l’écosanté
La promotion de l’écosanté repose sur cinq principes fondamentaux qui interagissent et se chevauchent de plusieurs façons saines et synergiques :
Environnement naturel : Il existe lorsqu’une personne peut continuellement interagir, nouer des liens et établir des relations holistiques au sein de l’écosystème où elle vit, voyage ou met en application les pratiques en matière de mieux-être. Autrement dit, la promotion de l’écosanté diffère des autres méthodes de promotion de la santé principalement parce qu’elle met l’accent sur la mise en application des pratiques en matière de mieux-être dans la nature et avec la nature (et dans d’autres milieux extérieurs).
Intentionnel : Les pratiques en matière de mieux-être fondées sur des données probantes sont recommandées ou prescrites explicitement ou conçues implicitement (dans le cadre d’un programme élargi). Par conséquent, une personne est encouragée à faire appel à son bon vouloir et à sa volonté d’agir pour passer du temps dans la nature et se comporter ou agir de manière écosaine.
Homéostatique et relationnel : Le processus de développement entre une personne et ses dimensions entrelacées de bien-être vise la quête d’une homéostasie interne complète (endosanté) et de relations externes positives (ectosanté) résultant de la mise en application des pratiques en matière de mieux-être.
Harmonieux et équilibré : Cela renvoie tout simplement à la théorie des systèmes et à une vision inclusive des efforts déployés pour vivre en santé au sein d’un écosystème sain.
Interdépendant et intégré : Cela reflète la façon dont toutes les dimensions du bien-être sont reliées; de nombreux éléments se chevauchent et s’interconnectent de façon réciproque et mutuellement avantageuse.
Tableau 1 : Définitions de la promotion de l’écosanté
L’ENDOSANTÉ se concentre sur l’homéostasie (un effort pour maintenir l’équilibre); elle se compose des trois dimensions internes du bien-être (physique, mental et émotionnel) qui prennent la forme de relations interconnectées et harmonieuses au sein du corps et du cerveau d’une personne.
L’ECTOSANTÉ se caractérise par des relations; elle se compose des trois dimensions externes du bien-être (social, spirituel et écologique) qui prennent la forme de relations interconnectées et harmonieuses avec les autres, le cosmos et la planète.
Le bien-être physique (BEP) est plus qu’une absence de maladie, de blessure, de douleur ou d’invalidité. Il consiste en un état de fonctionnement optimal du corps humain et comprend divers aspects comme la forme cardiovasculaire, la force musculaire, l’endurance, la souplesse, l’équilibre et la composition corporelle (Capio et coll., 2014; Sharma-Brymer et Brymer, 2020).
Le bien-être social (BES) est un état de fonctionnement optimal dans le cadre de relations, caractérisé par un sentiment de cohérence et d’intégration avec les autres, un sentiment d’acceptation et d’actualisation en présence d’autres personnes et une contribution positive au sein d’une famille et d’une communauté (Cicognani, 2014; Keyes, 1998).
Le bien-être mental (BEM), aussi appelé bien-être cognitif, eudémonique (Sharma-Brymer et Brymer, 2020) ou psychologique (Ryff, 1989; Ryff et Keyes, 1995), est plus qu’une absence de maladie ou de trouble et il consiste en un état de fonctionnement optimal caractérisé par l’acceptation de soi, l’autonomie, la croissance personnelle, un but bien précis dans la vie et la maîtrise de l’environnement (Ryff, 1989; Ryff et Keyes, 1995). Il comprend également un élément intellectuel qui permet au cerveau d’apprendre continuellement tout au long de la vie, y compris la mise en application et le partage des connaissances (Mazurek Melynyk et Neale, 2018; Montoya et Summers, 2021; Stoewen, 2017; Swarbick, 2015), et c’est la réalisation de ses capacités, de son aptitude à composer avec les facteurs de stress de la vie, à travailler de façon productive et à contribuer positivement à la communauté (Organisation mondiale de la Santé, 2022).
Le bien-être spirituel (BES), parfois décrit comme étant la religiosité (Peterson et Vann, 2014) et incluant le bien-être culturel (Manning et Fleming, 2019), est un état de fonctionnement optimal caractérisé par des lignes directrices morales et éthiques, l’acceptation et l’adoption du patrimoine culturel et ancestral, avoir une raison ou un but clairs dans la vie, se sentir épanoui et accepter son identité personnelle, croire en un pouvoir plus élevé (Dieu/Créateur/cosmos/conscience universelle/nature) et harmoniser ses comportements personnels avec ses croyances (Institut canadien d’information sur la santé, 2009; Peterson et Vann, 2014; Shek, 2014).
Le bien-être émotionnel (BEE), aussi appelé bien-être affectif (émotions, humeurs et sentiments), subjectif (Diener, 2009) et hédonique (Joshanloo, 2016), est un état fonctionnel caractérisé par un affect positif maximal, un affect négatif minimal, ainsi que le bonheur, le contentement et la satisfaction générale à l’égard de la vie (Diener, 2009; Diener et coll., 1999).
Le bien-être écologique (BEEc), aussi décrit comme étant la santé environnementale (Bailey-McHale et coll., 2020) ou le bien-être des Autochtones et une bonne vie (Ritchie et coll., 2015; Yadeun-Antuñano, 2020), est une relation réciproque entre une personne et son système écologique caractérisée par une vie, une gestion, une récolte, une conservation et une distribution harmonieuses et durables des ressources environnementales pour satisfaire ses besoins, tout en assurant leur disponibilité pour les générations futures et en atténuant la dégradation des écosystèmes, la pollution et le développement des maladies (Grouzet Lee, 2014).
La PROMOTION DE L’ENDOSANTÉ est le processus qui consiste à utiliser des interactions immersives dans la nature pour aider les gens à améliorer leur endosanté en se concentrant sur l’homéostasie afin de maximiser leur bien-être physique, mental et émotionnel et, au besoin, gérer, réduire au minimum ou même guérir leurs maladies physiques ou mentales.
La PROMOTION DE l’ECTOSANTÉ est le processus qui consiste à utiliser des interactions immersives dans la nature pour aider les gens à améliorer leur ectosanté en se concentrant sur les relations afin de maximiser leur bien-être social, spirituel et écologique.
Puisque chaque personne sur terre subira un jour une dégradation de sa santé, menant à son décès, il est essentiel d’aider les gens à bien se porter, peu importe où ils se trouvent dans le continuum de la santé, de la langueur (faible bien-être psychologique, émotionnel et social) à l’épanouissement (bien-être psychologique, émotionnel et social élevé).
Les définitions du bien-être physique et mental comprennent l’absence de quelque chose (maladie/blessure/trouble/invalidité) et l’optimisation de quelque chose ou, dans le cas du bien-être mental, un état de bien-être psychologique, émotionnel et social élevé (Keyes, 2010). Ainsi, la promotion de l’écosanté peut aider intentionnellement une personne atteinte ou non d’une incapacité physique ou d’une maladie chronique à s’épanouir en utilisant les ressources disponibles. Par exemple, une personne ayant un handicap qui l’empêche de marcher ou d’utiliser ses jambes peut quand même participer à des AE (peut-être avec un équipement modifié ou du personnel formé pour l’aider) et mettre en œuvre de nombreuses pratiques en matière de mieux-être, comme simplement faire de l’activité physique à l’extérieur, afin d’optimiser son bien-être physique. De même, la promotion de l’écosanté peut intentionnellement aider une personne souffrant ou non d’une maladie mentale à s’épanouir (bien-être psychologique, émotionnel et social élevé) en utilisant des ressources naturelles et des pratiques en matière de mieux-être. Keyes (2010) a mis ce concept à l’épreuve de façon empirique et a découvert que le fait d’aider une personne à s’épanouir était à la fois une pratique de prévention et de promotion liée à la santé mentale.
Du point de vue de la prévention, une personne qui est déjà épanouie (bien-être psychologique, émotionnel et social élevé) et dont l’état se détériore ensuite à un niveau modéré d’épanouissement était 3,7 fois plus susceptible de contracter une maladie mentale diagnosticable dix ans plus tard (Keyes, 2010). Du point de vue de la promotion, une personne qui se languissait (bien-être psychologique, émotionnel et social faible) et dont l’état s’améliore pour atteindre un niveau modéré d’épanouissement était 2 fois moins susceptible de contracter une maladie mentale diagnosticable dix ans plus tard (Keyes, 2010).
En aidant les gens à mettre en œuvre des pratiques en matière de mieux-être dans la nature, la promotion de l’écosanté peut également constituer une fonction de prévention ou de protection contre les états de réduction du bien-être. Le concept consistant à aider les gens à s’épanouir nous aide également à comprendre comment la promotion de l’écosanté peut être utilisée par n’importe quel.le professionnel.le de l’AE, quel que soit son niveau de formation. Par exemple, un praticien de l’AE peut aider une personne à se sentir bien physiquement ou à s’épanouir sans être médecin. Il peut aussi aider une personne à se sentir bien mentalement sans être psychologue ou clinicien en l’aidant à s’épanouir (plutôt que de diagnostiquer et de traiter une maladie mentale). Il s’agit d’un point crucial qui différencie le MHPES d’autres méthodes, comme celles qui prétendent que vous devez être un thérapeute compétent et autorisé à pratiquer la thérapie par l’aventure. Dans le cadre du MHPES, presque n’importe qui peut aider les gens à découvrir les bienfaits holistiques sur la santé, peu importe leur niveau de formation ou leurs titres de compétence (ou leur manque de tels titres). Autrement dit, les praticien.ne.s de l’AE devraient envisager d’intégrer le MHPES à leur programme éducatif, car tout le monde dans la société peut aider les gens à bénéficier des résultats de l’écosanté, peu importe ses compétences professionnelles.
Pratiques en matière de mieux-être
Les pratiques en matière de mieux-être sont fondées sur des données probantes et caractérisées par des choix et des comportements intentionnels que les gens font ou adoptent en prenant des mesures pour améliorer leur écosanté holistique. Plus précisément, au sein du MHPES, les pratiques en matière de mieux-être sont définies comme la voie ou le parcours, en plein air, vers l’écosanté holistique dans les six dimensions du bien-être (physique, mental, émotionnel, social, spirituel et écologique). Ainsi, une telle pratique peut promouvoir une ou plusieurs dimensions interreliées et intégrées (principe 5) du bien-être. Cette section fournit quelques exemples de pratiques en matière de mieux-être et de la façon dont elles contribuent à aider une personne à améliorer une ou plusieurs dimensions de son bien-être au moyen d’interactions avec la nature ou d’un élément plus intentionnel du programme d’AE. Autrement dit, une pratique en matière de mieux-être peut être simple et passive ou plus intentionnelle, difficile et complexe; la clé est qu’elle soit fondée sur des données probantes. La création d’une liste officielle de toutes les pratiques en matière de mieux-être fondées sur des données probantes liées à la promotion de l’écosanté dépasse le cadre du présent chapitre; toutefois, la grande majorité de celles qui sont présentées ici a été simplement extraite des examens systématiques cités précédemment. La première et la plus importante pratique en matière de mieux-être reposant sur des données probantes, résumées à partir de plus d’une douzaine d’examens systématiques, est peut-être d’interagir à l’extérieur avec la nature.
Interagir avec les jardins et s’y relier (Gonzalez et Kirkevold, 2014; Nicholas et coll., 2019; Ohly et coll., 2016; Whear et coll., 2014; Yeo et coll., 2020)
Marcher dans la forêt (Kotera et coll., 2022; Mathias et coll., 2020; Oh et coll., 2017; Wen et coll., 2019; Wolf et coll., 2020)
Participer à des activités sur l’eau (Britton et coll., 2020)
Utiliser tous ses sens en relation avec d’autres personnes (Barragan-Jason et coll., 2022; Bowler et coll., 2010; Browning et coll., 2020; Capaldi et coll., 2014; Coventry et coll., 2021) (Gagliardi et Piccinini, 2019; Li et coll., 2021; McMahan et Estes, 2015; Menardo et coll., 2021; Orr et coll., 2016; Oswald et coll., 2020; Pritchard et coll., 2020; Rahimi-Ardabili et coll., 2021; Stevenson et coll., 2018; Taheri et coll., 2021; Trøstrup et coll., 2019; van den Bosch et Ode Sang, 2017; Yao et coll., 2021; Zhang et coll., 2017)
Réduire les obstacles (van den Berg et coll., 2020) et les iniquités (Schüle et coll., 2019) en matière d’accès
S’adonner à des activités physiques dans la nature chaque jour ou chaque semaine, idéalement pendant au moins deux heures par semaine; les bénéfices pour la santé sont à leur apogée lorsque l’on y passe au moins trois à cinq heures par semaine (Barton et Pretty, 2010; Coventry et coll., 2021; Ho et coll., 2019; Nisbet et Zelenski, 2011; Park et coll., 2010; White et coll., 2019)
Participer à des activités de plein air (Holland et coll., 2018; Pierskalla et coll., 2004; van den Bosch et Ode Sang, 2017; Yen et coll., 2021), des sports (Eigenschenk et coll., 2019) ou des exercices physiques à l’extérieur sur terre ou dans l’eau (Bowler et coll., 2010; Brito et coll., 2022; Coventry et coll., 2018; Coventry et coll. 2021; Gagliardi et Piccinini, 2019) et avec d’autres personnes chaque fois que cela est possible (Hanson et Jones, 2015; Jansson et coll., 2019; Lahart et coll., 2019; Li et coll., 2022; Thompson Coon et coll., 2011)
Encourager les enfants en pleine croissance à s’adonner à des jeux extérieurs risqués de façon autonome et sans surveillance dans la nature (Brussoni et coll., 2015; Fyfe-Johnson et coll., 2021; Gray et coll., 2015; Li et coll., 2021; Marsh, 1999; Oswald et coll., 2020; Roberts et coll., 2020; Tillmann et coll., 2018; Tremblay et coll., 2015; Truelove et coll., 2018)
Acquérir des connaissances sur l’environnement et la santé des écosystèmes (Ardoin et coll., 2018)
Adopter des attitudes, des comportements et des habitudes pro-environnementaux (Holland et coll., 2018; Mackay et Schmitt, 2019; Osbaldiston, 2004; Whitburn et coll., 2020)
Prier, méditer ou être attentif dans le cadre d’expériences dans la nature et en plein air (Barragan-Jason et coll., 2022; Pritchard et coll., 2020; Schutte et Malouff, 2018)
Intégrer des activités de cours difficiles à votre programme dans la mesure du possible ou participer à des activités de cours difficiles lorsque cela est possible (Ferrell, 2017; Gillis et Speelman, 2008; Gillis et coll., 2016)
Augmenter l’intentionnalité d’atteindre les objectifs (p. ex., résultats thérapeutiques) dans le cadre de votre programme de plein air (Bowen et Neill, 2013; Cooley et coll., 2020; Gillis et coll., 2016; Hattie et coll., 1997; Marsh, 1999; Wilson et Lipsey, 2000)
Prolonger le temps durant lequel vous participez à un programme extérieur immersif fondé sur la nature ou celui que vous consacrez à élaborer et offrir un tel programme (Coventry et coll., 2021; Hattie et coll., 1997).
Vivre, travailler et jouer dans des espaces verts et bleus ou aussi près que possible de tels espaces (Fyfe-Johnson et coll., 2021; Gascon et coll., 2017; Gianfredi et coll., 2021; Green Analytics, 2020; Holland et coll., 2018; Houlden et coll., 2018; Jabbar et coll., 2021; Kabisch et coll., 2017; Kua et Lee, 2021; Lambert et coll., 2019; McCormick, 2017; Peng et coll., 2021; Rahimi-Ardabili et coll., 2021; Rautio et coll., 2018; Rojas-Rueda et coll., 2021; Schüle et coll., 2019; Taheri et coll., 2021; Twohig-Bennett et Jones, 2018; Vanaken et Danckaerts, 2018; Wendelboe-Nelson et coll., 2019; Yuan et coll., 2021; Zhang et coll., 2020)
Enseigner et apprendre à l’extérieur (Ayotte-Beaudet et coll., 2017; Becker et coll., 2017; Fang et coll., 2021; Hattie et coll., 1997; Laidlaw, 2000)
Les lecteurs pourraient constater que certaines (ou la totalité) des pratiques en matière de mieux-être résumées ici sont très générales ou évidentes, et c’est précisément l’une des raisons pour lesquelles nous les avons énumérées dans le présent chapitre. Cette liste souligne la remarquable synergie qui existe entre la promotion de l’écosanté et l’AE. Autrement dit, de nombreux praticiens de l’AE promeuvent l’écosanté depuis des années et l’une des principales raisons de l’introduction du MHPES est de fournir rigueur et crédibilité à l’AE, ce qui peut, espérons-le, contribuer au développement de programmes, aux demandes de financement et à l’élaboration de politiques, ou simplement obtenir la permission d’emmener les élèves à l’extérieur de la salle de classe.
L’autre raison pour laquelle ces pratiques peuvent sembler générales est le fait que les données proviennent principalement d’examens systématiques et de méta-analyses ne donnant aucun détail sur des études particulières. Des pratiques en matière de mieux-être plus détaillées et spécifiques peuvent être synthétisées à partir d’études individuelles ou d’études liées à une pratique particulière. Par exemple, bien qu’il n’y ait pas d’examen systématique (que nous pourrions trouver) lié à la pratique potentielle d’enracinement, il existe un nombre relativement restreint de données probantes indiquant que la pratique de l’enracinement (contact direct avec la terre, comme marcher pieds nus ou se coucher sur le sol) peut entraîner des améliorations dans plusieurs dimensions du bien-être. Un récent essai contrôlé et randomisé mené à triple insu (participant.e, testeur.se et analyste de données) a permis d’obtenir des données concluantes démontrant que le fait de dormir sur le sol réduisait les lésions musculaires et l’inflammation et améliorait le temps de récupération au sein du groupe expérimental comparativement au groupe témoin après 20 minutes de descente intensive sur un tapis roulant (Müller et coll., 2019). Un autre ECR à double insu a révélé une amélioration de l’humeur au sein du groupe expérimental après seulement une heure de relaxation en contact avec le sol, comparativement au groupe expérimental qui n’avait aucun contact avec la terre pendant la période de relaxation (Chevalier, 2015). Aucune de ces études n’a été menée à l’extérieur.
Toutefois, bien qu’il ne s’agisse que d’études individuelles, ce type de recherche en milieux extérieurs pourrait mener à l’élaboration de pratiques futures liées 1) au fait de dormir ou de s’étendre sur le sol à l’extérieur après une activité physique intense (p. ex., l’escalade d’une montagne) pour améliorer la récupération, et 2) à celui de relaxer intentionnellement en contact direct avec le sol (p. ex., s’asseoir sur une plage avec les pieds nus enfouis dans le sable ou dans un champ avec les pieds dans l’herbe) pour améliorer l’humeur. Les futurs chercheurs ont encore beaucoup de travail à faire pour synthétiser les recherches actuelles sur les pratiques en matière de mieux-être fondées sur des données probantes et mener de futures études de recherche pour élaborer davantage de pratiques de ce genre.
Contre-indications
Bien que les données probantes sur les bienfaits holistiques de l’AE pour la santé soient étendues, plusieurs contre-indications doivent être signalées. Autrement dit, la promotion de l’écosanté ne convient pas nécessairement à tout le monde, en tout temps, dans tous les milieux extérieurs et naturels. Priest (2020) a résumé les contre-indications pour les participant.e.s à des thérapies se déroulant à l’extérieur, et bon nombre d’entre elles s’appliquent probablement à la promotion de l’écosanté. Elles sont résumées au tableau 2 (Priest, 2020) et les contre-indications relatives à la nature et aux défis citées portent sur différents types de phobies ou de peurs qui pourraient empêcher une personne de participer à une pratique particulière en matière de mieux-être ou à une activité de promotion de l’écosanté, ou d’en bénéficier.
La liste des contre-indications du tableau 2 se rapporte principalement aux dimensions de l’endosanté et au bien-être social (anthropophobie). Les contre-indications liées à l’ectosanté pourraient comprendre des valeurs spirituelles ou des croyances mal alignées concernant la programmation de l’AE (valeurs ou croyances des participant.e.s ne correspondant pas au programme d’AE); des environnements extrêmes qui sont trop chauds (Bruce-Low, Coterrell et Jones, 2006) ou froids (Farrace et coll., 1999; Farrace et coll., 2003); des activités excessivement risquées ou des activités risquées sans plan de gestion des risques efficace (Jackson et Heshka, 2011); certaines saisons et conditions météorologiques dans des régions particulières (Tucker et Gilliland, 2007); d’autres dangers objectifs, dont la foudre, les avalanches, les inondations et les terrains abrupts. Heureusement, de nombreux praticiens de l’AE connaissent les processus et les pratiques de gestion des risques et ont reçu une formation à cet égard. L’élimination de nombre de ces contre-indications n’est donc pas une tâche insurmontable. Il convient également de noter que ces contre-indications ne tiennent pas compte des divers contextes de la nature et des préférences ou des aversions des participant.e.s qui pourraient avoir une incidence sur les avantages découlant d’une pratique ou d’un programme de mieux-être particulier. Par exemple, Gatersleben et Andrews (2013) ont constaté que les environnements extérieurs présentant de faibles niveaux de perspective (champ de vision caché) et des niveaux élevés de refuge (lieux où se cacher) n’étaient pas réparateurs et qu’ils étaient plus susceptibles d’accroître le stress et la fatigue de l’attention dirigée, tandis que Bixler et Floyd (1997) ont trouvé que les garçons de 8e année très craintifs et ayant des aversions préféraient les milieux urbains à la nature sauvage.
Tableau 2 : Contre-indications possibles pour les participant.e.s à la promotion de l’écosanté (Priest, 2020)
CONTRE-INDICATIONS RELATIVES AUX DÉFIS
Périculophobie (dangers)
Anthropophobie (groupes)
Autophobie (isolement)
Achluophobie (obscurité)
Acrophobie (hauteurs)
Hydrophobie (eau)
Chionophobie (neige)
Claustrophobie (se sentir coincé dans des espaces clos)
CONTRE-INDICATIONS RELATIVES À LA NATURE
Biophobie (extérieur)
Anthrophobie (fleurs)
Dendrophobie (arbres)
Entomophobie (insectes)
Zoophobie (animaux)
Héliophobie (soleil)
Astraphobie (foudre et orages)
Agoraphobie (se sentir coincé dans des espaces ouverts)
GÉNÉRALEMENT CONTRE-INDIQUÉ DANS LES CAS SUIVANTS :
Les auteurs de crimes souffrant de troubles graves ou non maîtrisés (particulièrement les incendies criminels ou la pyromanie et la violence sans remords)
Les personnes obèses ou qui ne sont pas en forme (y compris une mauvaise santé cardiovasculaire qui pourrait limiter l’exercice)
Patients présentant des blessures graves (qui peuvent empêcher le mouvement ou la locomotion)
Patients recevant un traitement médical (qui pourrait nécessiter l’hospitalisation dans une clinique ou un hôpital)
Patients prenant certains médicaments sur ordonnance (qui pourraient interagir avec l’environnement)
Clients qui ne sont pas quotidiennement fonctionnels en raison d’une dépendance excessive aux autres (comme leurs parents) ou qui sont sincèrement suicidaires (plus que de simples idées de suicide).
Conclusion
Il existe maintenant de nombreuses données probantes sur les bienfaits holistiques de l’AE et du contact avec la natures en matière d’écosanté. Ce chapitre présente un nouveau MHPES qui, nous l’espérons, sera utile aux praticiens de l’AE et aux promoteurs de la santé afin qu’ils l’utilisent et le mettent en pratique dans le cadre de leurs rôles de leadership pour emmener les gens à l’extérieur ou promouvoir la santé. Le MHPES peut être utilisé comme cadre théorique pour orienter les programmes d’AE ou de promotion de la santé et l’élaboration de programmes lorsque les pratiques en matière de mieux-être sont : 1) directement intégrées au programme en tant que modalité principale ou 2) indirectement incorporées à un programme en tant que modalité d’appoint à l’appui des autres objectifs du programme. Autrement dit, la promotion de l’écosanté peut se faire dans le cadre de programmes intentionnels ou accidentellement en se concentrant sur d’autres objectifs et en étant simplement actif à l’extérieur, tout en y intégrant les pratiques en matière de mieux-être lorsque cela s’avère utile et entre en synergie avec d’autres priorités du programme.
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À propos des auteur.e.s
Stephen D. Ritchie
Université Laurentienne
Stephen D. Ritchie est professeur agrégé à la Faculté de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université laurentienne à Sudbury, en Ontario. Ses recherches et ses intérêts pédagogiques portent sur : (1) la compréhension de la promotion de l’écosanté dans le contexte de l’épanouissement personnel et de la santé holistique par l’apprentissage en plein air, l’aventure et le contact avec la nature, et (2) l’application de diverses approches d’évaluation de programmes dans l’apprentissage en plein air, la santé autochtone et d’autres contextes.
Jonah D’Angelo
Université Laurentienne
Jonah est doctorant à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université Laurentienne à Sudbury, en Ontario. Il a collaboré avec ses coauteur.e.s à l’élaboration d’un nouveau cours et d’un certificat aux études supérieures portant sur la promotion de l’écosanté.
Ginette Michel
Université Laurentienne
Ginette Michel est professeure et coordonnatrice du programme de promotion de la santé à l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de l’Université Laurentienne. Ginette possède aussi une formation en soins infirmiers. Ginette a participé à une recherche collaborative sur les communautés autochtones. Elle est directrice du programme de promotion de la santé sans frontières de l’Université Laurentienne et elle porte un grand intérêt à la santé culturelle, aux minorités dans le domaine de la santé et de l’éducation et aux projets de promotion de la santé et l’élaboration de programmes d’études supérieures. Elle a collaboré avec ses coauteurs à l’élaboration d’un nouveau cours et d’un certificat aux études supérieures portant sur la promotion de l’écosanté. Veuillez adresser toute correspondance à gmichel@laurentian.ca.
Jim Little
Université Laurentienne
Jim Little est maître de conférences à l’Université Laurentienne, à l’École de kinésiologie et sciences de la santé, avec une spécialisation en leadership d’aventures en plein air. Il possède une vaste expérience de terrain en matière de gestion des urgences en milieu sauvage, en leadership d’activités de plein air, d’animation de groupe, de dynamique de groupe et de programmes de leadership d’activités de plein air au niveau postsecondaire. Son travail l’amène souvent à faire des excursions extraordinaires avec des étudiant.e.s, ce qui lui permet d’appliquer l’apprentissage par l’expérience en temps réel en plein air.
Sébastien Nault
Université Laurentienne
Sébastien est membre du personnel enseignant de l’École de kinésiologie et sciences de la santé de l’Université Laurentienne à Sudbury, en Ontario, où il enseigne dans le cadre du programme Leadership: activités physiques de plein air. Il a collaboré avec ses coauteur.e.s à l’élaboration d’un nouveau cours et d’un certificat aux études supérieures portant sur la promotion de l’écosanté.