Chapitre 14 Structure et fonction de l’ADN

Aperçu du chapitre

14.1 Fondement historique de la compréhension moderne

14.2 Structure et séquençage de l’ADN

14.3 Principes de base de la réplication de l’ADN

14.4 Réplication de l’ADN chez les procaryotes

14.5 Réplication de l’ADN chez les eucaryotes

14.6 Réparation de l’ADN

Les trois lettres « ADN » sont maintenant devenues synonymes de résolution de crimes et de tests génétiques. L’ADN peut être récupéré dans les cheveux, le sang ou la salive. L’ADN de chaque personne est unique et il est possible de détecter des différences entre les individus au sein d’une espèce sur la base de ces caractéristiques uniques.

L’analyse de l’ADN a de nombreuses applications pratiques au-delà de la criminalistique. Chez l’humain, les tests d’ADN sont appliqués à de nombreuses utilisations : détermination de la paternité, généalogie, identification des agents pathogènes, recherche archéologique, traçage des épidémies et étude des schémas de migration humaine. Dans le domaine médical, l’ADN est utilisé dans le diagnostic, le développement de nouveaux vaccins et le traitement du cancer. Il est maintenant possible de déterminer la prédisposition à certaines maladies en examinant les gènes.

Chaque cellule humaine possède 23 paires de chromosomes : un ensemble de chromosomes est hérité du parent féminin et l’autre ensemble est hérité du parent masculin. Il existe également un génome mitochondrial, hérité exclusivement du parent féminin, qui peut être impliqué dans des troubles génétiques héréditaires. Sur chaque chromosome, il y a des milliers de gènes qui sont responsables de la détermination du génotype et du phénotype de l’individu. Un gène est défini comme une séquence d’ADN qui code pour un produit fonctionnel. Le génome haploïde humain contient 3 milliards de paires de bases et compte entre 20 000 et 25 000 gènes fonctionnels.