Création d’un environnement d’apprentissage sécuritaire
Les enseignant(e)s devraient mettre l’accent sur la préparation des apprenant(e)s à un exercice de simulation exempt d’entraves ou de distractions, comme peut susciter un manque d’expérience avec la plate-forme virtuelle ou la crainte de commettre une erreur.
Dans l’optique d’établir un climat de confiance, l’intention derrière l’expérience de simulation et le fait qu’elle sera évaluée (p. ex., évaluation formative ou sommative) ou non devraient être clairement signifiés à l’apprenant(e). Il faut également aborder la question de la confidentialité : les participant(e)s doivent être informés de la façon dont la participation sera consignée dans la plate-forme virtuelle, ainsi que de l’enregistrement éventuel de la séance.
Le prébreffage donne l’occasion de discuter des règles de base pour la simulation et de passer en revue les objectifs d’apprentissages globaux pour la séance. C’est le moment idéal pour l’enseignant(e) de donner le ton de la simulation en précisant les attentes relatives à la participation.
L’enseignant(e) doit aussi aborder les limites de la simulation et veiller à ce que tou(-te)s les apprenant(e)s adhèrent au contrat de fiction. Cela signifie notamment reconnaître que l’enseignant(e) a fait tout en son pouvoir pour rendre la simulation aussi réelle que possible, et que les enseignant(e)s autant que les apprenant(e)s s’engagent à traiter la situation comme s’il s’agissait d’un cas réel – et à ne pas décrocher de leurs personnages lorsqu’elles/ils interagissent avec l’équipe et le patient simulé.