Chapitre 4 – Résumer des articles de nouvelles
- Comprendre la structure d’un article de nouvelle /Analyser des articles de nouvelle
- Connaitre le vocabulaire nécessaire pour analyser des articles de la presse, en particulier des articles de nouvelles
- Produire des articles de nouvelles courts (des brèves) à partir d’articles plus longs
- Bien utiliser les marqueurs de relation explicatifs en fait et en effet
1. Qu’est-ce qu’un article de nouvelle ?
Dans la presse écrite, on trouve différents genres d’articles : nouvelles, éditoriaux, articles d’analyse, interviews et articles de témoignage, chroniques, articles d’opinion de contributeurs externes, etc. Prenons des journaux quotidiens comme Le Devoir (quotidien du Québec), Le Monde (France), Le Soir (Belgique) ou Le Temps (Suisse), ou encore le Toronto Star : sur la plateforme web des quotidiens, on peut observer différentes organisations de l’actualité et des nouvelles. Ainsi, Le Monde range les articles d’actualité (nouvelles ou autres) dans la catégorie « En ce moment » (premier onglet à gauche).
Cherchez sur les plateformes web des quotidiens Le Devoir (quotidien du Québec), Le Soir (Belgique), Le Temps (Suisse), ainsi que dans le Toronto Star et The Globe & Mail la façon dont les articles portant sur l’actualité est classée (ou non classée).
Quelle différence établir entre « actualités » et « nouvelles » dans le classement des informations dans un journal quotidien ? Appuyez-vous sur au moins un exemple.
Répondez aux questions 1-4 du quiz de La Presse.ca sur les connaissances médiatiques.
Comme le montrent les exercices no 1 à 3, les conditions à remplir pour qu’un article soit bien un article de nouvelle sont les suivantes :
- Le but premier de l’article est de rendre compte d’un événement et non uniquement de traiter d’un sujet actuel.
- Même s’il n’est pas totalement neutre, l’article de nouvelle n’est pas un texte d’opinion : le but premier est de rapporter la nouvelle.
- Un texte publicitaire peut comprendre l’annonce d’un événement, mais cela n’en fait évidemment pas un article de nouvelle.
1.1 La structure journalistique de l’article de nouvelle
Les journaux ne sont pas des manuels scolaires : personne n’est obligé de les lire ! Ils doivent donc « aller chercher » le lecteur. C’est vrai au niveau du journal et au niveau de chaque article. Différents journaux ont différentes politiques éditoriales pour vendre de la copie (prix, plateforme et format, iconographie, type de traitement de l’information, etc.). Cela n’empêche pas qu’on peut identifier certaines constantes pour les articles de nouvelles.
Constantes dans la structure de l’article de nouvelle
- Un titre accrocheur qui résume l’essentiel de la nouvelle
- L’essentiel de la nouvelle dans le premier paragraphe
- Une structure générale de l’information sur le modèle de la pyramide inversée, du plus important (qui, quoi) au moins important du point de vue de la nouvelle (pourquoi, comment, etc.) (= les wh-questions de l’anglais)
- Selon la longueur de l’article, une place plus ou moins grande à la contextualisation de l’événement
Modèle de la pyramide inversée |
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1.2 Diversité dans l’origine, la forme, la longueur, la circulation
Les articles de nouvelles prennent différentes formes dans les journaux et autres plateformes d’information. Ils peuvent être courts : la nouvelle « brute » reçue du fil de presse (newswire) d’une agence de presse (Associated Press, Agence France Presse, La Presse Canadienne, etc.) dès que l’événement survient. Ils peuvent être plus étoffés : autour de l’événement, le journaliste de l’agence de presse peut construire un article en faisant appel à des témoins et à des autorités, en situant l’événement dans son contexte (passé et futur), etc. Par ailleurs, les journalistes des différentes publications qui reçoivent le fil de presse des agences de presse peuvent eux aussi développer la nouvelle pour en faire un article plus substantiel ou, à l’inverse, raccourcir le texte reçu pour en faire un article plus court, par exemple un entrefilet ou une brève.
En ce qui concerne les nouvelles locales, les journalistes des médias locaux rédigeront le plus souvent directement les articles (qui peuvent ensuite être partagés avec d’autres médias au sein d’un groupe de presse, comme peuvent l’être d’autres articles).
Les institutions publiques et les grandes institutions privées sont aussi de grandes productrices de nouvelles. Elles peuvent les faire connaître par voie de conférence de presse (press conference) ou par voie de communiqué (press release) ou par un fil de presse, relayé ou non par une agence de presse.
Les différents genres de textes de nouvelles sont très codifiés. Les communiqués émanant des grandes institutions suivent presque tous le même modèle, avec très peu de variantes. L’article de nouvelle a aussi ses conventions, que le journaliste doit appliquer, à commencer par le modèle de la pyramide inversée (structure qu’on retrouve aussi dans le communiqué et qui permet de passer facilement du communiqué à l’article de nouvelle).
L’écriture d’articles de nouvelles s’enseigne dans les écoles de journalisme, mais bien des journalistes apprennent « sur le tas », n’étant pas passés par une école de journalisme. La « recette » est en fait simple et facile à appliquer. De même pour les communiqués : tous les directeurs de relations publiques et chefs des communications ne sont pas passés par des formations en relations publiques ou en communications.
Dans ce chapitre, vous allez « jouer au journaliste » pour produire à partir d’articles de nouvelles d’une certaine longueur des articles plus brefs. Le cadre fictif que vous donnerez est que vos articles courts pourraient être communiqués au public pour le mettre au courant de l’événement.
Afin de définir nos « recettes », analysons quelques articles de nouvelles pour en détailler la structure et le fonctionnement.
2. Analyser des articles de nouvelles
Article no 1 (Radio-Canada[1])
Lisez l’article, puis l’analyse de la structure qui suit.
Plus qu’un « X », certains réclament l’abolition
de la désignation de sexe sur les passeports
Publié le 25 août 2017.
À partir du 31 août, les personnes qui ne s’identifient ni au sexe féminin, ni au sexe masculin, pourront ajouter la mention « X » sur leurs documents officiels. Le Canada se joint ainsi à une poignée de pays à travers le monde qui offrent déjà cette option, mais si certains militants s’en réjouissent d’autres disent que ce n’est pas suffisant et qu’il faut abolir la désignation de sexe.
Jeudi prochain, le passeport canadien sera plus adapté aux droits des personnes transgenres non binaires. Elles pourront exprimer leur identité de genre sans être limitées à un choix binaire : homme ou femme, mais pourront inscrire un « X », pour genre non spécifié.
La militante torontoise, Davina Hader croit que « ça permet d’entamer une conversation à travers le monde et ça reconnaît enfin le spectre des genres ».
L’Organisation de l’aviation civile internationale permet l’usage du « X » et sept pays y ont déjà recours, dont l’Allemagne, le Pakistan et la Nouvelle-Zélande.
L’approche aide à limiter la confusion aux douanes, lorsque l’apparence de la personne ne correspond pas au sexe indiqué sur le passeport.
Selon Arnaud Baudry, président de l’association FrancoQueer à Toronto estime que « ça peut mettre la personne dans une situation inconfortable, où la personne en face d’elle pense qu’elle ment, qu’elle a usurpé l’identité de quelqu’un d’autre ».
Le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Ahmed Hussen, dit vouloir favoriser l’égalité pour tous les Canadiens, quelle que soit leur identité sexuelle, mais certains lui reprochent de ne pas aller assez loin comme Dominique Dubuc, qui est une militante LGBTQ à Sherbrooke au Québec.
« Pourquoi est-ce qu’on est obligé d’avoir un marqueur du sexe sur nos papiers d’identité ? Autrefois on avait la race, la religion, à quoi ça sert d’avoir le sexe ? »
Dominique Dubuc, militante LGBTQ
D’autres craignent d’être refoulés à la frontière de pays comme l’Arabie Saoudite ou la Russie, où les personnes non binaires risquent d’être persécutées. « Ça forcera les gens à faire leur coming-out en tant que personne trans, et ils pourraient avoir des problèmes », croit Arnaud Baudry.
Le Canada recommande d’ailleurs aux personnes non binaires de consulter les mises en garde au voyageur avant de se rendre dans un de ces pays.
L’Ontario est la seule province à accepter le genre neutre sur les permis de conduire. Depuis le mois de mars, 160 personnes ont choisi le « X ».
Avec le reportage de Natasha MacDonald-Dupuis
Analyse de la structure de l’article
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Titre sous forme de phrase qui vise à résumer la nouvelle.
En somme, toute la nouvelle est ici résumé |
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Précision sur le quand. |
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Propos rapportés : témoignage. |
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Contexte. |
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Explication du pourquoi (cause, but), notamment par des propos rapportés. |
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Conséquence négative anticipée.
Contexte : mesure du même ordre en Ontario |
Article no 2
Une gravure de Banksy dérobée
dans une exposition à Toronto
Monique Santé, chroniqueuse indépendante, Toronto, jeudi 14 juin 2018.
La police de Toronto a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’une enquête concernant le vol d’une gravure de Banksy dans une galerie d’art qui consacre une exposition au célèbre artiste de rue britannique.
« Nous avons reçu un appel concernant une entrée par effraction dans l’ouest de la ville, a expliqué une porte-parole de la police, Jenifferjit Sidhu. Dans les petites heures du matin, dimanche dernier, une gravure de Banksy a disparu de l’exposition. »
Une vidéo de surveillance de la galerie a été diffusée. On y voit un individu s’introduire sur la pointe des pieds dans le bâtiment vers 5 heures du matin, décrocher une des gravures du mur et repartir avec elle sous le bras. Un appel à témoins a été lancé.
La valeur de l’œuvre dérobée, Trolley Hunters, est estimée à environ 45 000 dollars. On y aperçoit des hommes en tenue primitive dans un champ de hautes herbes pointant des lances affûtées en direction de caddies vides.
« C’est une très belle pièce et nous espérons bien la retrouver », a affirmé Corey Ross, président de Starvox Entertaiment, qui parraine l’événement.
L’exposition L’Art de Banksy, montée sans son autorisation par l’ancien gérant de l’artiste, Steve Lazarides, s’est ouverte le 13 juin dans un bâtiment industriel transformé en galerie d’art. On y présente environ 80 œuvres (sculptures, sérigraphies, toiles et pièces multimédias) provenant de collections privées. On peut y admirer des œuvres célèbres , comme La petite fille au ballon, dans laquelle on voit une fillette qui lâche un ballon en forme de cœur, ou encore Flag Wall, une interprétation urbaine de la célèbre photo de soldats américains qui hissent le drapeau des États-Unis sur l’île japonaise d’Iwo Jima en 1945 pour signaler la prise de l’île par les États-Unis.
Artiste contestataire, Banksy a toujours cultivé le plus grand mystère sur sa véritable identité et il n’a pas parlé à son ancien gérant depuis plus de dix ans, aux dires de l’intéressé lui-même. Lazarides a beau présenter l’événement comme l’exposition la plus grande à ce jour consacrée à Banksy, il admet lui-même qu’il s’agit d’une exposition sur l’art de Banksy et non d’une exposition de Banksy.
À 35 $, le prix du billet d’entrée dépasse celui des plus grandes expositions de l’année à Toronto ou à Ottawa : 30 $ pour Yayoi Kusama à l’AGO ce printemps et 20 $ pour Trésors impressionnistes (de la collection du musée Ordrupgaard de Copenhague) au Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa. De nombreux amateurs ont d’ailleurs réagi à ce prix élevé sur les réseaux sociaux, dénonçant la récupération commerciale d’un artiste de rue. Lazarides explique pour sa part que monter une exposition de cette ampleur engendre des coûts considérables qui ont besoin d’être amortis.
L’exposition, qui s’est ouverte le 13 juin, se poursuit jusqu’au 11 juillet prochain au 213, rue Sterling, dans le quartier de la Jonction, dans l’ouest de la ville.
Mettez des étiquettes sur chacun des paragraphes de l’article sur le vol d’une gravure de Banksy, selon le modèle de l’analyse faite pour l’article sur les passeports non genrés.
Version MS Word de l’exercice ici
3. Résumer des nouvelles, écrire des brèves
Résumer une nouvelle implique qu’on s’assure que le résumé comprendra bien les réponses à toutes les questions pertinentes compte tenu du sujet. Pour qu’il y ait nouvelle, il faudra toujours au moins le qui, le quoi et le quand. Un article du genre « nouvelle » comprend souvent une ou des citations. Ces citations sauteront presque assurément dans la version courte.
3.1 Agencer les éléments d’information : complémentation, subordination et progression thématique
Un peu comme dans le résumé d’un texte narratif, il vous faudra presque assurément « délinéariser » le texte de départ : le « quand » et le « où » seront sans doute intégrés en complément dans la 1re phrase (comme c’est d’ailleurs souvent déjà le cas, dans une nouvelle plus longue). Lisez attentivement le titre et le « chapeau », qui comprennent déjà l’essentiel de la nouvelle.
De façon générale, portez une attention particulière à l’ensemble des compléments facultatifs qui vous permettent d’intégrer des éléments d’information subordonnés dans les phrases. Il s’agit en particulier des subordonnées relatives (notamment les subordonnées relatives explicatives intégrées dans un sujet) et des compléments circonstanciels (quelle que soit leur forme syntaxique).
Pour bien jouer de la complémentation, pour bien choisir les éléments d’information à subordonner, pensez à la structure informative de la phrase : ce qui est en tête (les compléments antéposés, le sujet) est le point de départ, le donné; ce qui est en prédicat (le verbe et ses compléments, les subordonnées circonstancielles en fin de phrase) constitue l’information importante, nouvelle dans la phrase. Du point de vue informatif, la phrase a ainsi deux composants :
Ce dont on parle (le thème) + ce qu’on en dit (le propos, ou le rhème) |
Ainsi, dans la 1re phrase du 1er article ci-dessus, la date est placée complètement en tête parce que le but de la phrase de la phrase n’est pas de dire à partir de quand la mesure sera effective, mais de dire quelle est la mesure :
Ce dont on parle :
À partir du 31 août, les personnes qui ne s’identifient ni au sexe féminin, ni au sexe masculin
Ce qu’on en dit :
pourront ajouter la mention « X » sur leurs documents officiels.
Le scripteur répartit ainsi l’information entre thème et propos en fonction de sa vision de la construction de l’information. La 1re phrase du 2e article sur le vol d’une gravure de Banksy se présente ainsi :
La police de Toronto a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’une enquête concernant le vol d’une gravure de Banksy dans une galerie d’art qui consacre une exposition au célèbre artiste de rue britannique.
Ce dont on parle :
La police de Toronto
Ce qu’on en dit :
a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’une enquête concernant le vol d’une gravure de Banksy dans une galerie d’art qui consacre une exposition au célèbre artiste de rue britannique.
La police de Toronto n’étant en rien le thème de l’article, on pourrait remettre en cause ce début de texte, mais les articles de nouvelles sont construits pour se lire vite et le premier paragraphe fonctionne dans la continuité du titre :
Une gravure de Banksy dérobée dans une exposition à Toronto
Il est donc normal, sur le plan informatif, de passer du vol à la police : la progression thématique est en fait efficace.
3.2 Paragrapher : paragraphe graphique et paragraphe sémantique
Il est devenu coutume de découper à l’extrême les paragraphes dans les articles de nouvelle. Sur les onze paragraphes du 1er article sur les passeports canadiens, neuf ne sont constitués que d’une seule phrase graphique[2]; seuls deux paragraphes (les deux premiers) comprennent plus d’une phrase graphique (deux phrases graphiques chacun).
Ce découpage graphique extrême des paragraphes convient bien dans un article de nouvelle (sans grande analyse), où l’on veut de surcroit bien détacher les propos rapportés. Il permet plus facilement aux lecteurs de sauter par-dessus les éléments d’information qui ne les intéressent pas (ou les intéressent moins).
Dans un entrefilet ou une brève (article de nouvelle très bref, souvent de trois à cinq phrases), on regroupe généralement toutes les phrases en un seul paragraphe, en resserrant les liens entre les éléments pour assurer une forte cohésion sémantique au sein du paragraphe.
3.3 Lier les idées : les marqueurs de relation
Pour rendre compte des tenants et des aboutissants d’une situation, d’un événement, vous avez besoin de bien manier les marqueurs de relation. Dans vos cours de français de niveau intermédiaire, vous avez abondamment travaillé l’expression de la cause et de la conséquence. Reportez-vous à vos manuels des cours précédents pour vous remémorer ce travail. Vous trouverez en annexe dans ce manuel des tableaux récapitulatifs sur les marqueurs de cause et de conséquence. Vous en trouverez aussi bien d’autres sur Internet; faites simplement attention à ne pas choisir des tableaux qui ne fournissent que des listes « toutes nues », sans explications. De façon générale, choisissez soigneusement vos adverbes de phrase, vos conjonctions de subordination et vos prépositions.
En effet et in effect n’ont pas le même sens en français et en anglais. Ce sont de faux amis (false cognates). Il en est de même pour en fait et in fact.
Cherchez la définition de en effet /in effect et en fait /in fact dans vos dictionnaires. Employez ensuite en effet et en fait dans des séquences de deux phrases qui porteront sur la désignation ou non du sexe sur les passeports et qui montreront bien le sens de ces deux marqueurs en français (et donc la différence avec l’anglais).
4. Applications
4.1 Écrire des brèves
Une brève est une nouvelle abrégée. C’est une forme très fréquente à la radio, mais on trouve aussi des brèves dans les médias écrits, en particulier pour des nouvelles saugrenues (parfois dans une rubrique « Insolite »). Même pour la radio, la brève est généralement rédigée avant d’être lue en ondes. Une école de journalisme, un média en particulier imposera peut-être un format très précis. Aux fins des tâches de rédaction ci-dessous, nous nous arrêterons aux 3 critères suivants :
- longueur bien définie
- titre et première phrase qui ensemble résument l’essentiel
- de 2 à 4 phrases supplémentaires pour ce que vous considérez comme important pour rendre compte de l’événement, de la nouvelle (tout le monde ne retiendra pas exactement la même chose)
- 24 heures dans une rédaction. (s. d.). 12. La brève.
- Repéré à http://www.24hdansuneredaction.com/radio/12-la-breve/
- (L’explication est faite pour la radio, mais à part l’absence de titre à la radio, le principe de construction du texte est le même.)
- a-brest – Citoyenneté et nouvelles technologies. (s. d.). Rédaction d’une brève.
Écrivez une « longue brève » de 100 à 120 mots (compte de MS Word[3]) à partir de l’article :
« Plus qu’un “X”, certains réclament l’abolition de la désignation de sexe sur les passeports ».
- Changez le titre pour qu’il renvoie plus directement à la nouvelle.
- Écrivez votre brève en vous positionnant à la même date que celle où l’article a été écrit (25 août 2017).
- Vous pouvez reprendre des formulations de l’article, mais vous ne pouvez pas vous limiter à sélectionner 5 ou 6 phrases.
« Une gravure de Banksy dérobée dans une exposition à Toronto ».Vous pouvez reprendre des formulations de l’article, mais vous ne pouvez pas vous limiter à sélectionner 5 ou 6 phrases.
b) Transformez votre première version en une version plus courte ne dépassant pas 70 mots.
4.2 Écrire une fausse nouvelle (fake news)
En cette ère de post-vérité (le mot post-vérité a été ajouté dans le Petit Robert en 2018), les fausses nouvelles abondent. Comment les reconnaît-on ? En premier lieu par leur source et leur modalité de circulation.
Lisez la page de Bibliothèque et Archives nationales du Québec sur les fausses nouvelles pour savoir mieux les reconnaître, puis finissez le quiz de La Presse.ca commencé dans l’exercice no 3 de ce chapitre.
- L’événement se passe à Toronto le jour où vous écrivez votre brève.
- Il s’agit d’un vol.
- Votre brève sera fortement modalisée, c’est-à-dire qu’elle fera un large usage de marques montrant les sentiments du rédacteur par rapport à l’événement, en l’occurrence peut-être bien la surprise (voir la section 4.2 du chapitre 8 sur la modalisation si besoin est).
b) Récrivez votre brève en environ 70 mots en retirant notamment les marques de modalisation.
- Radio-Canada (25 août 2017). Repéré à https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1052355/plus-quun-x-certains-reclament-labolition-de-la-designation-de-sexe-sur-les-passeports. Article reproduit avec l’autorisation de Radio-Canada dans le cadre de ce manuel uniquement. Il est exclu de de la licence Creative Commons. ↵
- La phrase graphique est délimitée par la majuscule initiale et le point à la fin. Elle ne correspond pas nécessairement à la phrase syntaxique, qui ne comprend qu’une seule proposition principale et les subordonnées qui en dépendent. Par exemple, la phrase graphique dans laquelle cette note s’insère est constituée de deux phrases du point de vue syntaxique. ↵
- Pour que MS Word compte, sélectionnez le texte et le nombre de mots de la sélection s’affichera dans le bas; Sinon sélectionnez « Statistiques » dans le menu de révision. ↵