Intégrité académique
Il existe de nombreuses définitions de l’intégrité académique, mais utilisons la définition suivante :
L’intégrité académique signifie agir avec les valeurs d’honnêteté, de confiance, d’équité, de respect et de la responsabilité dans l’apprentissage, l’enseignement et la recherche.
Source : Traduction de la définition utilisée par Universities Australia.
Selon l’American Psychological Association, l’organisme responsable du style de citation standardisé souvent appelé simplement « APA », les normes éthiques et légales sont des principes larges avec des objectifs plus précis :
- Assurer l’exactitude des connaissances scientifiques
- Protéger les droits et le bien-être des participants à la recherche
- Protéger les droits de propriété intellectuelle
Source : American Psychological Association. 2010. Publication Manual of the American Psychological Association. 6th ed. Washington, DC: American Psychological Association. p. 11.
La rédaction éthique
Les chercheurs à tous les niveaux sont tenus de respecter l’intégrité des données et de fournir des citations vérifiées et valides. La suppression ou la minimalisation de données gênantes ne sont pas non plus des pratiques éthiques en matière de recherche.
Le chercheur doit rapporter les résultats même s’ils peuvent contredire ou remettre en question son l’hypothèse originale.
Partage de données
Les chercheurs partagent souvent les données qu’ils ont utilisées pour effectuer des recherches et pour arriver à leurs conclusions. Dans les sciences pures, les chercheurs sont tenus de partager leurs données afin que d’autres puissent reproduire les expérimentations sur lesquelles les conclusions sont basées afin de les vérifier.
Dans les arts et les sciences sociales, ce n’est pas tout à fait le cas. Parce qu’une grande partie de la recherche dans les arts et les sciences sociales n’utilise pas une méthode empirique, mais implique plutôt des interprétations de données. Il se peut que l’attente de partager ses données soit néanmoins présente. Dans ce cas, les préoccupations relatives à la vie privée des participants à la recherche peuvent l’emporter sur le principe du partage des données.
En cas de doute, adressez-vous à votre professeur ou au bureau d’éthique de la recherche de votre université.
Confidentialité et vie privée
Imaginons que vous vous entretenez avec des personnes de votre quartier pour examiner l’attitude des parents de banlieue vis-à-vis de la circulation des autobus scolaires. Ce sujet n’est pas controversé et les personnes que vous interrogez ne seront probablement pas préoccupées par la publication des résultats sans passer par un protocole d’éthique de la recherche en bonne et due forme.
Mais, si vous faites un entretien avec une personne qui a survécu à un crime ou une situation d’abus, pourrait-elle être en danger si vous publiez l’entretien et que vous la nommez ?
C’est pourquoi nous devons penser à la confidentialité et à la vie privée lorsque nous effectuons des recherches auprès des personnes.
Si vous envisagez de publier votre recherche, la règle d’or est de suivre le protocole d’éthique de la recherche de votre université. Cette vignette n’entre pas dans le détail de ces questions, car il est peu probable que vous fassiez de la recherche auprès des personnes à ce stade de votre carrière. Toutefois, lorsque vous serez prêt à le faire, renseignez-vous sur vos obligations éthiques en tant que chercheur avant de commencer votre projet.