Faits ou opinions, propos objectifs ou subjectifs

Il est important de bien faire la distinction entre des faits et des opinions, et des propos objectifs et subjectifs.

Les faits servent à informer et à appuyer un argument. En voici quelques exemples.

  • Beethoven était un pianiste virtuose renommé.
  • Le Canada a une plus grande superficie que l’Europe.
  • Facebook compte plus de 350 millions d’utilisateurs actifs.

Les opinions visent à convaincre, mais ne s’appuient pas toujours sur des faits. En voici quelques exemples.

  • C’est un bon film.
  • Les fraises ont meilleur goût que les bleuets.

Les propos subjectifs représentent le point de vue d’une personne ou d’une organisation. Ils peuvent être utilisés pour tromper, mais ils traduisent parfois une réflexion sérieuse. En effet, les opinions sont toujours subjectives, mais certaines sont mieux étayées que d’autres. En voici quelques exemples.

  • C’est dans la nature de l’humain de se déplacer.
  • Les femmes dans la trentaine devraient faire des réserves de calcium pour renforcer leurs os et se prémunir contre l’ostéoporose qui frappe souvent les femmes d’un âge avancé*.
* C’est le verbe « devraient » qui marque la subjectivité de cette affirmation. On peut la reformuler ainsi pour la rendre objective  : « Selon plusieurs études, les femmes qui prennent des compléments de calcium dans la trentaine ont des os plus denses et souffrent moins d’ostéoporose à un âge avancé que les femmes n’ayant pas pris de calcium. » Cela dit, d’autres études ont peut-être démontré que la prise de calcium peut entraîner des complications. D’où l’emploi du verbe « devraient » pour indiquer la subjectivité de la conclusion.

Les propos objectifs sont le fruit d’une recherche rigoureuse ou de la confrontation de différents points de vue non biaisés. En voici quelques exemples.

  • Plusieurs études concluent qu’un mode de vie actif diminue le risque de maladie cardiaque et de diabète.
  • Selon une étude de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, la consommation de malbouffe chez les jeunes dans la vingtaine est de 25 % supérieure à leur consommation durant l’adolescence.

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Compétences informationnelles: Principes fondamentaux Droit d'auteur © 2022 par Ann Hemingway; Jennifer Dekker; et Catherine Lachaîne est sous licence License Creative Commons Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International, sauf indication contraire.

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