Conseil no 6 : Écrivez des phrases de longueur moyenne

Trois ours en peluche assis côte à côte lisant un livre d’histoires.Connaissez-vous l’histoire de Boucle d’or et les trois ours? Vous souvenez-vous comment Boucle d’Or goûte au bol de gruau de chacun des ours? Celui du premier ours, elle le trouve trop chaud, celui du deuxième ours, trop froid, et celui du troisième ni trop chaud, ni trop froid. Vous souvenez-vous qu’elle essaie ensuite le lit de chaque ours? Elle trouve le premier lit trop dur, le deuxième lit trop mou et le troisième ni trop dur, ni trop mou. De la même manière, vous devez adopter la perspective de Boucle d’Or en cherchant à écrire des phrases qui ne sont ni trop longues (pas plus de 35 mots) ni trop courtes (moins de 7 mots). Idéalement, quelque par entre les deux (de 15 à 25 mots). Ni trop longues, ni trop courtes!

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les longues phrases peuvent poser problème à l’étape de la traduction. Pour la personne qui lit, il est facile de perdre le fil du sens lorsque la phrase n’en finit plus. Mais qu’en est-il des phrases courtes? Pourquoi sont-elles problématiques aussi?

Les phrases courtes peuvent prêter à confusion parce que la relation entre les différents éléments de la phrase peut être implicite plutôt qu’explicitement énoncée. Lorsqu’une chose est implicite, cela veut dire que la personne qui lit, qui traduit, ou l’outil de traduction automatique doit trouver de quoi il s’agit. Puisque les outils de traduction automatique n’ont pas accès au savoir du monde réel ou au jugement, il peut être difficile pour eux de trouver le sens voulu quand il s’agit de phrases courtes. Par exemple dans « Sophie sent la rose », Sophie est-elle en train de respirer l’odeur de la fleur OU est-ce le parfum de Sophie qui sent la rose? Et si l’outil de traduction automatique ne peut déchiffrer le sens voulu, vous pourriez vous retrouver avec des traductions erronées.

Pour en savoir plus 

À vous d’essayer!