33 Unité de soins post-anesthésie (USPA)

Jour : 0
Heure : 7 h (huit heures et demie après la collision)
Endroit : Unité de soins post-anesthésie

« Merci, Lydia et Bassam. Tout s’est déroulé mieux que prévu. Je vais aller parler à la mère d’Aaron.

— Bonne idée, docteur Lai. Je conduirai le patient à l’USPA, répond Lydia. Docteur Lai, êtes-vous prêt?

— Accordez-moi quelques minutes de plus pour remplir le registre et organiser les pompes.

— D’accord. Je téléphonerai à l’USPA pour indiquer au personnel notre heure d’arrivée. »

Dix minutes plus tard, avec l’aide d’un préposé, le Dr Lai et Lydia pénètrent dans l’USPA avec la civière.

« Hé, Lydia. Est-ce Aaron Knoll, le patient dont tu m’as parlé?

— Bonjour Joannie. Oui, il s’agit d’Aaron Knoll, impliqué dans la collision automobile la nuit dernière. Branchons-le à votre écran de contrôle et installons-le avant de te transmettre le rapport complet. Le Dr Lai et moi n’avons pas dormi de la nuit et nous sommes assez fatigués. »

Joannie et Lydia poussent le lit d’Aaron près du mur. Elles retirent les électrodes de l’ECG de la salle d’opération et les remplacent par les électrodes de l’ECG de l’USPA. Joannie réinitialise le cathéter artériel. Ensuite, les deux infirmières reculent de concert avec le Dr Lai pour mieux voir les signes vitaux qu’affiche l’appareil de contrôle.

Celui-ci indique les résultats suivants : rythme sinusal régulier (RSR) de 90 à la minute, pression artérielle de 100/75, fréquence respiratoire de 14 et saturation en oxygène de 99 avec FiO2 à 0,5 au moyen d’une pièce en T.

Jour : 1 Fréquence cardiaque Pression artérielle Fréquence respiratoire Température Saturation en O2
Heure : 7 h 90 100/75 14 36,5 °C 99 % avec FiO2 à 0,5

Le Dr Lai pousse un soupir. « Il est raisonnablement stable pour le moment. Lydia, souhaitez-vous exposer brièvement les faits et faire le rapport de la salle d’opération? Je présenterai ensuite le rapport d’anesthésie.

— Certainement, répond Lydia. Alors, tu sais qu’il a eu une collision automobile. La collision remonte à environ neuf heures. Les pompiers ont dû démanteler la toiture et les portières pour extraire le patient et sa passagère de la voiture. Nous pensons que la passagère est sa copine et nous ignorons son état. Il était inconscient sur les lieux de l’accident, puis il a lentement repris connaissance avant l’intervention chirurgicale. Il n’a jamais été pleinement éveillé. Tous les signes vitaux semblent indiquer un état de choc, et il a reçu beaucoup de soluté physiologique avant l’opération chirurgicale. On lui a fait un tomodensitogramme qui n’a révélé aucun traumatisme crânien ni aucune blessure cervicale. Il a toutefois montré une importante lésion à la rate. Nous en ignorions l’ampleur avant d’en retirer une partie du sang. Le Dr Labinski était d’avis qu’une approche à effraction minimale ne fonctionnerait peut-être pas. Nous avons donc opté pour une ouverture du flanc gauche. L’intervention chirurgicale s’est raisonnablement bien déroulée, et nous n’avons retiré qu’une partie de la rate. Nous avons pu en laisser la majeure partie. Il y avait beaucoup de sang dans l’abdomen, et nous avons utilisé beaucoup d’éponges. Le Dr Labinski était satisfait du résultat, mais il aimerait qu’une radiographie abdominale d’aplat soit faite pour s’assurer que tout est bien correct et de n’avoir rien omis. À votre tour, Dr Lai.

— Le patient profitait d’un apport de liquides à son arrivée à la salle d’opération, commence le médecin. L’hémoglobine était à 70, ce qui laissait peu de marge de manœuvre pour d’autres saignements. Je lui ai donné deux litres de soluté lactate de Ringer et trois unités de sang de plus durant l’intervention chirurgicale. Il y a encore une unité de CGR dans le réfrigérateur en cas de besoin. La dernière mesure de l’hémoglobine avant de refermer le tout était de 95. J’ai inséré un cathéter artériel dans l’artère radiale droite à des fins de surveillance. Si la pression artérielle demeure supérieure à 100, il sera possible de l’enlever avant la sortie de l’USPA. Durant l’intervention chirurgicale, la pression systolique oscillait entre 70 et 80. Après l’anesthésie, la pression artérielle s’est améliorée; elle s’établit maintenant à ce que vous voyez à l’écran. Je lui ai installé un goutte-à-goutte de morphine, mais nous devrions envisager de le remplacer par un ACP avant de l’envoyer à l’étage, surtout s’il devient plus éveillé qu’il ne l’était avant l’intervention chirurgicale. La diurèse était minimale durant l’intervention chirurgicale. J’espère qu’elle s’améliorera à mesure que s’estomperont tous les effets de l’anesthésie. On lui a installé un tube endotrachéal oral no 8 sur place, puisque j’ignorais comment serait sa respiration après l’intervention. Après l’inversion des effets de l’anesthésie, le patient prenait de bonnes respirations. Je lui ai donc laissé sa pièce en T. Il sera possible de l’extuber quand l’inhalo le déterminera. J’aimerais une radiographie thoracique après l’extubation pour m’assurer qu’il n’y a pas eu aspiration et que nous n’avons manqué rien de fâcheux avant l’intervention chirurgicale. Autre chose?

Joannie consulte le rapport d’anesthésie pour voir le type d’anesthésie générale utilisée et savoir que la quantité de sang perdue était évaluée à deux litres. « Non, je crois que c’est tout en ce qui me concerne. Qu’en est-il des parents?

— Le Dr Labinski parlera à la mère. Il l’informera qu’elle peut lui rendre visite ici, mais dans une heure seulement.

— Oh, il n’a pas à limiter son temps de visite, dit Joannie. J’imagine qu’elle est très inquiète. Je peux très bien m’arranger pour qu’elle puisse visiter son fils.

— Eh bien, Joannie, voici mes prescriptions pour le moment, comme nous en avons discuté. J’irai dormir quelques minutes. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, vous n’avez qu’à communiquer avec moi. J’assure le remplacement encore un peu, jusqu’à l’arrivée du Dr Stacey.

— Merci. Allez-vous reposer tous les deux, d’accord? »

Lydia et le Dr Lai se dirigent vers les portes du bloc opératoire, et Joannie fait demi-tour pour s’occuper d’Aaron sur la civière. Joannie effectue de façon méthodique l’évaluation de l’USPA et en consigne les résultats.

Le patient semble stable pour l’instant, pense-t-elle. La pression artérielle se maintient et semble même un peu meilleure qu’à son arrivée. La fréquence respiratoire a augmenté de trois respirations par minute. Je crois que c’est le bon moment pour la radiographie abdominale.

En se dirigeant vers le poste de soins infirmiers principal de l’USPA, Joannie demande une radiographie mobile pour Aaron Knoll, comme l’a exigé le Dr Labinski.

Jackson, l’inhalothérapeute affecté à l’USPA, entre dans le service pour vérifier l’état des patients recevant de l’oxygène. Après avoir examiné chaque patient de l’USPA, il rencontre enfin Joannie et Aaron Knoll.

« Hé, Joannie. Qu’avons-nous ici?

— Bonjour, Jackson. Il s’agit d’Aaron Knoll, impliqué dans la collision automobile la nuit dernière. Le Dr Labinski lui a fait une splénectomie partielle. Le patient a eu du mal à reprendre ses sens après la collision automobile et l’intervention chirurgicale.

— D’accord. Nous avons reçu un rapport à son sujet de la part de l’inhalo de l’urgence. Il a été très chanceux. J’ai entendu qu’on avait mis en pièce la voiture pour l’en extraire.

— C’est aussi ce que j’ai entendu, et sa copine était la passagère. Je n’ai encore reçu aucun renseignement sur son état.

— D’accord. Comment va-t-il?, demande Jackson.

— En ce qui concerne la respiration, sa fréquence respiratoire varie de 16 à 18; les effets de l’anesthésie commencent vraiment à s’estomper. Il a toussé quelques fois, mais il ne semble pas ennuyé par le tube endotrachéal oral.

— Je vais l’ausculter, puis je lui ferai une GSA pour savoir comment il va. Radiographie thoracique?

— Le Dr Lai en veut une après l’extubation. Il laisse le choix du moment de l’extubation à ta discrétion.

— Très bien, alors. Attendons encore avant de lui retirer le tube. Effectuons la GSA, puis nous verrons où nous en sommes. »

Jackson ausculte le thorax d’Aaron et constate que les poumons sont dégagés et qu’il y a quelques crépitements fins au niveau des bases. Il fixe ensuite une jauge sur le tube endotrachéal oral pour mesurer le volume courant, lequel est normal pour une personne comme Aaron. En bloquant la soupape de l’inspiration, Jackson mesure la pression inspiratoire maximale et constate que la jauge atteint 75 cm de H2O. Quand il libère la soupape, Aaron tousse, mais se rétablit par lui-même après quelques secondes.

« Joannie, Aaron respire bien. Je ne suis pas certain qu’il soit assez éveillé pour l’extuber, puisque ses efforts sont un peu plus faibles que ce à quoi je m’attendais. Je vais réaliser une GSA et envoyer l’échantillon au laboratoire. Je reviendrai dans une heure pour voir s’il est plus éveillé. Si c’est le cas, nous l’extuberons.

— Je suis d’accord. Le volume courant est satisfaisant, mais la toux est très faible. Je ne suis pas convaincue qu’il puisse protéger ses voies respiratoires sans tube.

— Oui, je pense la même chose. Espérons qu’il sera davantage prêt dans une heure. »

Heure : 9 h (dix heures et demie après la collision, deux heures après l’intervention chirurgicale)
Endroit : USPA

« Oui, madame Knoll, vous pouvez lui parler, dit gentiment Joannie. J’aimerais que vous lui expliquiez à quel endroit il se trouve et ce qui lui est arrivé. S’il l’entend de vous, avec votre voix familière, il pourrait comprendre et être moins confus. Il reprend ses sens et il commence à bouger un peu plus. C’est un bon signe, mais j’aimerais qu’il demeure calme. »

Mme Knoll tient la main de son fils et lui explique ce qui s’est produit et à quel endroit il se trouve. Lentement, Aaron commence à ouvrir les yeux et il les garde ouverts un peu plus longuement chaque fois. Mme Knoll lui demande : « As-tu mal quelque part? »

Aaron la regarde et secoue faiblement la tête pour répondre non.

« Joannie, je crois qu’il est un peu plus éveillé. Il a fait un signe de la tête.

— C’est de bon augure. Il lui faudra un peu plus de temps pour reprendre pleinement connaissance. Ses blessures étaient importantes.

— Je comprends. Je suis tellement soulagée qu’il s’éveille enfin. Je craignais qu’il ne se réveille pas et qu’il demeure à tout jamais sans connaissance, confie Mme Knoll en continuant de tenir la main d’Aaron.

— Je comprends très bien votre inquiétude. Nous en saurons certainement davantage au fil du temps. Jusqu’à présent, les choses semblent assez bien aller. »

Joannie lève les yeux. « Hé, Jackson. Tu es de retour pour voir Aaron?

— Absolument. La GSA que j’ai faite il y a 45 minutes révèle une légère acidose. La PaCO2 était de 45. Ce résultat s’établit dans la normale élevée. Toutefois, s’il commence à s’éveiller et à prendre de grandes respirations, le CO2 diminuera. Me permets-tu de l’ausculter et de vérifier sa capacité vitale?

— Oui, tout à fait. » Joannie se tourne vers la mère d’Aaron. « Madame Knoll, je vous présente Jackson. Il est inhalothérapeute et il vient examiner Aaron. Si tout va bien, nous lui retirerons son tube.

— Il pourrait donc parler. Ce serait fantastique. Je dois aller prendre mon petit déjeuner, ainsi que téléphoner à mon conjoint et à mon bureau. Je vous laisse faire votre travail. Je reviendrai un peu plus tard.

— Merci. J’ai votre numéro de cellulaire au cas où la situation changerait. J’espère que nous pourrons le transférer à l’étage du service de chirurgie dans les deux prochaines heures.

— Je vous téléphonerai avant de revenir pour savoir s’il a été déplacé. Je vous remercie encore de votre aide.

— Nous sommes ravis de l’avoir aidé. Profitez de votre petit déjeuner. Je vous recommande le petit café au coin de la rue plutôt que la cafétéria.

— Une recommandation, vraiment?

— La nourriture y est très bonne et les prix sont assez raisonnables.

— Merci encore. »

Après le départ de Mme Knoll, Jackson s’approche d’Aaron, se présente et vérifie à quel point le patient est éveillé.

« Aaron, pourriez-vous prendre une grande respiration pour moi? »

Aaron réagit à la demande en respirant profondément, mais il grimace durant la respiration.

« Joannie, il se peut qu’il ressente de la douleur et qu’il soit en défense, ce qui l’empêcherait de prendre de grandes respirations.

— Merci, Jackson. Je lui donnerai quelque chose de plus quand tu auras terminé. Je veux qu’il soit le plus éveillé possible.

— D’accord. Très bien, Aaron. Je vais mesurer le volume d’air qui entre et sort à chaque respiration. »

En fixant une jauge au bout du tube endotrachéal oral, Jackson constate que le volume courant est de 435 ml.

— Génial! Maintenant, je vais bloquer vos voies respiratoires quelques secondes pour connaître la force de vos muscles respiratoires. »

Jackson tient alors enfoncé un bouton de la jauge et voit l’aiguille se déplacer pour indiquer -150. Aaron commence à bouger dans le lit et tente de prendre la main de Jackson et le tube endotrachéal oral.

« Très bien, très bien, Aaron. J’ai terminé. Vous pouvez vous détendre. Vous vous débrouillez très bien. On dirait bien que nous pouvons l’extuber. »

Jackson fait un signe de tête à l’intention de Joannie. « Tout semble bien aller. Pourquoi ne pas lui retirer le tube endotrachéal oral et l’asseoir un peu plus droit? Je vois que tu as déjà préparé un masque à oxygène.

— Oui, je suis de nature positive. Laisse-moi venir de l’autre côté pour t’aider. »

Ensemble, Joannie et Jackson expliquent l’extubation à Aaron. Ce dernier hoche la tête pour indiquer qu’il comprend.

Jackson coupe alors les attaches qui maintiennent le tube en place, et Joannie dégonfle le ballonnet du tube endotrachéal oral. Ensuite, Jackson demande à Aaron de prendre une grande respiration. Alors qu’il expire, Jackson retire rapidement le tube endotrachéal oral.

— Génial! Votre voix sera un peu rauque. Je vais vous installer un masque à oxygène. Il sert surtout à accroître l’humidité pour réduire votre mal de gorge. Une fois que vous aurez pris des forces et que vous serez plus éveillé, nous pourrons retirer le masque.

— Merci, Jackson, dit Joannie. Pourrais-tu rester et me donner un coup de main pour la radiographie? Nous pourrions examiner les résultats ensemble et voir s’il faut appeler le Dr Lai ou le Dr Stacey.

— Bien sûr. J’en profiterai pour consigner mes notes au dossier au poste de soins infirmiers. Tu n’auras qu’à me faire signe au moment de la radiographie.

— Merci. »

Heure : 10 h (onze heures et demie après la collision, trois heures après l’intervention chirurgicale)
Endroit : USPA

Jackson et Joannie sont côte à côte devant l’écran d’ordinateur et examinent les dernières radiographies d’Aaron alors que le Dr Lai et le Dr Labinski s’approchent derrière eux.

« Y a-t-il quelque chose d’intéressant, Joannie?

— Bonjour, Docteur Lai. Je pensais que vous étiez à la maison à cette heure.

— J’y vais dans quelques instants. Je voulais seulement savoir comment allait Aaron et si les choses progressaient correctement.

— Les choses s’annoncent bien, en effet. Il est plus éveillé. Nous l’avons extubé il y a une vingtaine de minutes et nous lui avons installé une FiO2 à 0,4.

— Excellent! Est-ce sa radiographie thoracique?

— Oui. »

En se penchant vers l’avant, le Dr Lai examine minutieusement la radiographie. Il souligne qu’il y a un peu de liquide dans le bas de chaque poumon, près du diaphragme. Il fait aussi remarquer la petite tache noire sous le diaphragme. « Vous voyez cela? » Jackson et Joannie hochent la tête. « Il y a de l’air emprisonné sous le diaphragme, probablement en raison de l’intervention chirurgicale. S’il n’y avait eu aucune intervention, de l’air à cet endroit serait une indication d’opération possible. »

Le Dr Labinski sourit au groupe. « Je présume que je dois prendre la relève, n’est-ce pas? Avez-vous sa radiographie abdominale?

— Oui. Nous avons réalisé cette radiographie quelques minutes après avoir installé le patient ce matin. » Joannie remplace rapidement la radiographie thoracique par la radiographie abdominale, réalisée trois heures plus tôt.

« Le compte des instruments et des éponges était complet, mais j’estimais qu’une radiographie abdominale était justifiée par mesure de précaution, puisque nous avons utilisé beaucoup d’éponges et que les saignements étaient abondants. »

Les quatre s’approchent de l’écran. Le Dr Labinski pointe du doigt le champ opératoire et les agrafes utilisées pour marquer l’endroit en vue de la radiographie.

« Très bien. Je ne vois aucune éponge ni aucun instrument chirurgical que nous aurions pu oublier, dit le Dr Labinski. Outre la petite quantité d’air sous le diaphragme, tout semble en ordre. Je demanderai un tomodensitogramme dans quelques jours pour m’assurer que l’intervention a fonctionné. Ensuite, nous pourrons lui accorder son congé dans cinq ou six jours si tout va bien.

— Je suis d’accord, ajoute le Dr Lai. Joannie, s’il respecte tous les critères de sortie de l’USPA et que vous estimez qu’il se portera bien à l’étage, veuillez le transférer. Si vous avez des préoccupations, communiquez avec le Dr Stacey et indiquez-lui de demander un transfert au service des cas de gravité élevée.

— Très bien, répond Joannie. Il y est presque. À mon avis, dans une ou deux heures, il pourra être transféré à l’étage. Quelqu’un s’occupe d’aviser la famille?

— Je le ferai, dit le Dr Labinski en acquiesçant de la tête. J’informerai Mme Knoll dès qu’il sera à l’étage. Je n’ai rien d’autre à ajouter pour le moment. Veuillez m’aviser si le patient n’est pas transféré à l’étage du service de chirurgie. J’ai indiqué au personnel là-bas de l’attendre et j’ai autorisé le congé de deux patients en vue de la sortie d’Aaron de l’USPA.

— Entendu. Merci à vous deux », conclut Joannie.

Heure : 11 h 30 (treize heures et demie après la collision, quatre heures et demie après l’intervention chirurgicale)
Endroit : USPA

« Très bien, Aaron, je vais simplement retirer les électrodes de l’ECG. Tout semble bien aller. Vous êtes prêt à vous rendre à l’étage. J’aviserai votre mère et j’informerai l’étage du service de chirurgie de votre arrivée imminente. »

Aaron bouge sa main droite dans les airs et soupire avec une voix rauque : « J’ai un peu de douleur.

— Si vous ressentez de la douleur, vous n’avez qu’à appuyer sur ce bouton. » Joannie touche la main d’Aaron qui tient le bouton de l’ACP.

« Ah oui. J’avais oublié. Et ma copine?

— Je suis désolée, Aaron. Je ne connais pas son état. Peut-être que votre mère le sait. »

Aaron devient le dos voûté et semble très triste.

Joannie retourne vers le poste de soins infirmiers pour téléphoner à l’étage du service de chirurgie et présenter son rapport.

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