GDGC 4: Des villes sûres et durables: Première Nation Aamjiwnaang & Toronto

Première Nation Aamjiwnaang

Activités industrielles, qualité de l’air et risque de cancer

La Première Nation Aamjiwnaang (officiellement connue sous le nom de Chippewas de Sarnia) est située dans la région sud-ouest de l’Ontario, à la périphérie de la ville de Sarnia et compte environ 2500 Chippewas (Ojibwés) (dont 900 vivent dans la réserve).  Le nom Aamjiwnaang (prononcé am-JIN-nun) signifie “au ruisseau de frai.” La Première Nation Aamjiwnaang est située sur la rivière St-Clair, adjacente à une région qui a un long historique d’activités pétrochimiques.  La Première Nation s’est bien intégrée avec les activités industrielles, offrant de nombreuses perspectives d’emploi, mais ces activités ont aussi conduit à des effets néfastes sur la santé. La rivière St-Clair a été identifiée par Santé Canada comme un secteur préoccupant dans la région des Grands Lacs depuis 1987 en raison d’une exposition plus élevée à la pollution et de risques potentiels pour la santé. Des progrès importants ont été accomplis au fil des ans grâce aux programmes de surveillance, à la réduction de la fréquence des déversements et à la diminution de la concentration des contaminants, mais il y a encore de nombreux problèmes, notamment l’assainissement des sédiments et l’achèvement de la restauration de l’habitat. Une étude récente réalisée par Larsen et al 2022, en collaboration avec la Première Nation Aamjiwnaang, a examiné et analysé les données sur la qualité de l’air accessibles au public pour les périodes 2015-2016 et 1995-96. L’analyse des donnés indique que certains cancérigènes connus, dont le benzène, sont présents en concentration beaucoup plus élevés que les moyennes provinciales, ce qui doit être pris en compte.

Références

Toronto

Une jungle de béton où la chaleur s’accumule

Toronto est la plus grande ville du Canada avec une population de 2.6 millions d’habitants (Statistique Canada, 2016). Au cours des ans, la ville de Toronto a construit de nombreux édifices pour accueillr cette population et leur offrir un logement et du travail. Toronto possède le troisième plus grand nombre de gratte-ciel en Amérique du Nord (Ricci, 2020) et plus de 5,400 kilomètres de routes (Ville de Toronto, 2018). Toronto, comme de nombreuses autres villes, est confrontée à des problèmes découlant de son urbanisation. Toronto souffre de ce que l’on appelle l’effet d’îlot de chaleur urbaine (Allen, 2013). Cet effet est prévalent dans une ville comme Toronto qui a une densité élevé d’édifices et de routes conduisant à une ” température plus élevée par rapport aux zones périphériques ” (EPA, n.d.). Ce phénomène peut s’expliquer par les actions de la ville qui a remplacé beaucoup de paysages naturels par des infrastructures constitués de matériaux tels que le béton et l’asphalte qui ” absorbent et réémettent la chaleur du soleil  en quantité plus importante que les paysages naturels tels que les forêts et les plans d’eau ” (EPA, n.d.). Dans les cas extrêmes, la chaleur peut entraîner une augmentation de 12 degrés Celsius supplémentaires (Allen, 2013). Les vagues de chaleur se sont aggravées et près de 120 décès prématurés par an ont été répertoriés à Toronto pour lesquels la chaleur a été identifié comme cause principale (Allen 2013). Cette chaleur urbaine, ainsi que l’augmentation globale de la température, vont entraîner des hausses de températures qui auront un effet important sur la population de Toronto et surtout la population des zones moins fortunés ayant un accès limité à des parcs et des espaces verts.

Références

Ressources à télécharger

TEMPLATE_CEGC 4 Cities and Communities Cards_2023 02 28 – FR