Pourquoi la santé 2ELGBTQ+?

Les personnes 2ELGBTQ+ en tant que population présentant des disparités sur le plan de la santé

Les personnes bispirituelles, lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queers et en questionnement (2ELGBTQ+) présentent des taux élevés de disparités en matière de santé.

En raison de la stigmatisation et de la discrimination sociales, les personnes 2ELGBTQ+ présentent des taux plus élevés de problèmes de santé mentale, d’anxiété et de dépression :

  • Les jeunes 2ELGBTQ+ sont jusqu’à trois fois plus susceptibles de tenter de se suicider que leurs pairs hétérosexuels, cisgenres. Selon une étude menée dans l’Ontario, 47 % des personnes transgenres âgées de 16 à 24 ans ont récemment envisagé de se suicider et 19 % ont fait une tentative de suicide au cours de l’année écoulée.
  • Les besoins en santé mentale des personnes 2ELGBTQ+ racialisées sont près de 5 % plus élevés que ceux des personnes 2ELGBTQ+ non racialisées.
  • En raison du lourd fardeau de la détresse mentale et émotionnelle découlant des défis et des obstacles que ne connaît pas la population hétérosexuelle, cisgender les comportements d’adaptation, notamment la consommation de tabac, d’alcool et de drogues, sont plus fréquents dans les communautés 2ELGBTQ+.

Les personnes transgenres et non binaires sont confrontées aux mêmes problèmes de santé que les autres membres de la communauté 2ELGBTQ+, tout en étant confrontées à des obstacles plus importants à l’inclusion sociale et à des taux plus élevés de discrimination et de stigmatisation.

Les prestataires de soins de santé ont un rôle à jouer dans l’identification et la prise en compte de ces disparités. Les préjugés des prestataires médicaux rencontrés dans les établissements de soins peuvent contribuer à ces disparités. En raison de la discrimination, du harcèlement et des obstacles à l’accès à des services de santé équitables, les personnes 2ELGBTQ+ connaissent :

  • des taux plus élevés de problèmes de santé mentale, notamment la dépression, l’anxiété et la toxicomanie
  • des taux de dépistage plus faibles et des taux plus élevés de certains cancers et maladies chroniques, et
  • des taux disproportionnés de VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et certains segments de la population transgenre. Ces taux sont exacerbés par des problèmes sociaux et systémiques tels que la stigmatisation du VIH, la pauvreté et les préjugés anti-2ELGBTQ+.

Les obstacles auxquels les personnes transgenres sont confrontées pour accéder aux soins et services nécessaires à la transition sont associés à une moins bonne santé mentale et à des taux élevés de suicide.

un collage de photos et de citations de personnes LGBTQ+ (le texte cité est accessible en annexe ou en cliquant sur la photo : https://ecampusontario.pressbooks.pub/soinsdesante2lgbtq/back-matter/annexe-soins-de-sante-des-personnes-2elgbtq-2/)

 

De telles histoires ne sont que trop courantes, en particulier pour les personnes trans et non binaires. Pour en savoir plus, regardez la vidéo YouTube ci-dessous (5 minutes 54 secondes). Bien qu’elle dépeigne des personnes trans vivant dans l’Oregon, leurs histoires trouvent un écho auprès des personnes 2ELGBTQ+ vivant au Canada et dans le monde entier.

Cette vidéo a été créée par Oregonian, et les droits d’auteur lui appartiennent.