2 Structurer les rapports avec le responsable de recherche
Composer avec l’emploi du temps chargé du maître de recherche
Le responsable de recherche est un personnage central dans votre parcours universitaire, qui doit tout même jongler avec une multitude de tâches et de responsabilités. Voici ce qu’il faut savoir :
- Personnes polyvalentes : prenez en considération entre autres les tâches pédagogiques et départementales, les multiples projets de recherche, les autres rôles de supervision, les demandes de subventions, qui relèvent de sa responsabilité, en plus de votre encadrement.
- Durée limitée : comprenez que leur temps est précieux et respectez leurs engagements personnels.
- Valeur de la démarche : saisissez pourquoi une prise d’initiative dans votre relation peut mener à une expérience pédagogique très fructueuse. Il ne s’agit pas uniquement d’une occasion de renforcer vos aptitudes de gestion du temps. Elle offre en effet une expérience pratique de l’organisation et de la gestion d’un projet. Ces compétences sont extrêmement précieuses et sollicitées tant dans le monde professionnel que dans les cercles universitaires. De plus, une personne bien organisée et enthousiaste laisse une forte impression aux maîtres de recherche, qui s’en souviendront probablement lorsque viendra le moment de vous rédiger une lettre de recommandation.
- Les particularités individuelles du style de supervision : lorsque vous vous lancez dans une thèse, il est essentiel de connaître le style de supervision du mentor et de s’y adapter. Les approches sont aussi diverses que les intérêts universitaires. Comprendre et reconnaître cette individualité peut considérablement améliorer la collaboration et l’expérience de la thèse.
- Styles vairés : les maîtres de recherche peuvent être très rigoureux et exiger des mises à jour régulières et officielles. Or d’autres peuvent donner une plus grande marge de manœuvre d’exploration et n’interviennent qu’au besoin.
Préférences de communication : d’aucuns préfèrent les rencontres en personne, tandis que d’autres privilégient courriels ou rencontres virtuelles.
Rétroactions : la fréquence, les détails et le mode de rétraction peuvent varier considérablement. certains maîtres de recherche fournissent des notes détaillées, d’autres une orientation générale. - Prêtez attention à la méthode de travail des maîtres de recherche. Quel est le type de communication? Quelles sont les attentes concernant les rencontres et les mises à jour? Quel est le type de commentaires fournis? En cas d’incertitude, posez des questions. Accorder ses violons en amont permet d’éviter les malentendus et d’harmoniser les styles de travail. Ajuster vos méthodes et votre communication Favoriser une dynamique plus productive et moins stressante. À cet égard, communiquez également vos propres besoins et préférences. S’il vous faut un accompagnement plus structuré, exprimez-le dès le début. Peu importe les différences de style, le respect mutuel est de mise. Respectez leur expertise et leur parcours, et mettez en pratique leurs conseils. Prenez en charge votre apprentissage et vos progrès. Demandez s’il le faut conseils, rétroaction et soutien.
- Enfin, il est important de comprendre que les maîtres de recherche sont différents et qu’il n’existe pas de méthode de travail unique. Ce faisant, et en vous adaptant au style de supervision, vous pouvez favoriser une relation de travail plus efficace et plus agréable. La communication est la clef! Parler ouvertement des attentes, des préférences et des limites est bénéfique pour tous, car l’expérience sera enrichissante et productive.
- Styles vairés : les maîtres de recherche peuvent être très rigoureux et exiger des mises à jour régulières et officielles. Or d’autres peuvent donner une plus grande marge de manœuvre d’exploration et n’interviennent qu’au besoin.
Communication et organisation en amont
Gérer la communication et la planification optimise votre apprentissage et votre productivité.
- Prise de contact : n’attendez pas que le responsable de recherche communique avec vous. Il est de votre devoir de planifier les rencontres et de fournir les mises à jour. Il est important de convenir d’une heure de réunion régulière (hebdomadaire ou bihebdomadaire), en personne, virtuellement, ou les deux. Il faut également privilégier une forme de communication, probablement par courriel, ou vous pouvez opter pour d’autres plateformes Microsoft Teams ou Slack par exemple.
- Mises à jour régulières : faites part de vos progrès, de vos difficultés et des prochaines étapes. La communication est la clef! Renseignez-vous sur l’horaire à aménager pour les visites. Les mises à jour se font généralement au début des rencontres certes, mais votre supérieur hiérarchique se réserve le droit de choisir d’autres options, notamment sous forme écrite. Notez qu’elles ne sont pas forcément des attentes du responsable de recherche, mais une exigence de la faculté. Si c’est le cas, le service vous en informera en conséquence. Cela dit, en cas d’incertitude, communiquez avec un responsable des projets de thèse pour clarifier les exigences et les délais. Ne supposez pas que le responsable de recherche connaisse ces détails ou qu’il vous trouvera l’information. Ils s’attendent au contraire à ce que vous connaissiez les réponses à ces questions, qui peuvent varier chaque année. Par ailleurs, lorsqu’il est question des périodes plus chargées, comme les semaines d’examens, avisez-le d’emblée. Il n’y a pas de mal à informer que vous aurez d’autres priorités temporairement le moment venu. Vous pouvez même demander un report de réunion tout en assurant que vous reprendrez votre travail de thèse par la suite. Loin d’être négative, une telle démarche traduit votre aptitude à gérer et à établir des priorités efficacement.
- Préparation des réunions : tirez le meilleur parti des réunions en préparant des questions, des rapports de cheminement et des suggestions. Pensez même à envoyer au responsable de recherche un rappel la veille de la rencontre avec un bref ordre du jour des principaux points de discussion (par exemple, une lecture assignée ou les résultats d’analyses récentes). Voici un petit secret : votre mentor se prépare probablement pour la réunion la veille ou le jour même. Si vous êtes étonné, je ne vous en tiens pas rigueur. Quelle surprise lorsque j’ai découvert cette réalité! Et pourtant, tout spécialiste de ce calibre a besoin de très peu de temps pour lire un article ou préparer une présentation soignée. Lorsque j’étais aux études, il me fallait 3 à 5 heures pour lire et comprendre un seul document de recherche pour pouvoir en discuter en toute confiance. Cependant, mon mentor jetait simplement un coup d’œil à l’article en 30 minutes, entre les réunions, tout en menant la discussion d’une main de maître. Aujourd’hui, je suis une candidate au doctorat plus expérimenté et plus habile en lecture, je peux généralement comprendre des documents en 30 à 90 minutes, selon la complexité et la longueur. Il convient de rappeler au responsable hiérarchique l’ordre du jour de la rencontre et de l’en informer l’aidera probablement à préparer son rôle dans cette collaboration.
Établir un cadre de travail productif
Une approche structurée est essentielle pour cheminer efficacement dans votre thèse. Une partie de cette structure peut provenir de ce guide et des tâches et objectifs hebdomadaires. Or, il se peut que vous ayez d’autres tâches et d’autres attentes en dehors du contenu de nos modules hebdomadaires. Il est important de l’utiliser comme un outil complémentaire aux exigences définies par le responsable de recherche ou la faculté. La thèse est un travail noté et il est donc important de savoir les attentes pour que votre note traduise une évaluation juste de votre travail.
- Définir les attentes : discutez et convenez des attentes avec votre responsable hiérarchique. Il faut communiquer les attentes d’entrée de jeu. Demandez au responsable de recherche le degré d’investissement et de contribution auquel il s’attend.
- Généralement, au premier cycle, les projets de recherche sont dirigés par des personnes diplômées, qui agissent comme des responsables officieux. Elles peuvent participer aux réunions régulières et vous faire part de leurs commentaires sur votre travail. Leurs évaluations peuvent même influencer la note de votre thèse. Les personnes diplômées avec qui vous collaborez peuvent être plus en retrait et assumer surtout des tâches comme les tests de codage et l’analyse de données. Dans ce cas, vous interagirez peu avec eux. Toutefois, vos collègues s’investissent probablement dans le développement des compétences techniques de laboratoire nécessaires à la collecte des données. Au premier cycle, attendez-vous à effectuer des analyses documentaires, animer des discussions, animer des réunions de laboratoires, rédiger un rapport de thèse officiel et mettre de l’avant votre travail sous la forme d’une présentation ou d’une affiche scientifique Cependant, votre rôle ne doit pas se limiter à ces tâches. En fonction de vos centres d’intérêt et du temps consacré, vous aurez peut-être envie d’explorer en profondeur. Par exemple, vous pouvez participer à l’analyse des données ou, si le projet contribue à la rédaction d’un article publié, manifester votre intérêt à être cité comme auteur ou contributeur. Pour ce faire, discutez-en dès le départ avec le responsable de recherche. Tâtez le terrain, et le cas échéant, comprenez les exigences pour obtenir cette reconnaissance. Cette approche volontariste établit clairement votre rôle et vos contributions d’entrée de jeu. Pour figurer sur la liste d’auteurs, les attentes sont généralement plus élevées. Voici certaines exigences :
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- Démontrer une contribution pertinente : il s’agit généralement de participer à un aspect important de la recherche, comme la formulation d’hypothèses, la collecte et l’analyse de données ou la rédaction d’une partie importante de la thèse.
- Manifester de l’intérêt : participer régulièrement au projet et aux réunions afin de démontrer votre engagement et votre compréhension de la recherche.
- Démontrer des aptitudes à la rédaction : posséder les compétences requises pour contribuer à la thèse, soit en rédigeant des sections, en révisant le contenu ou en veillant au respect des normes universitaires.
- Comprendre l’éthique de la publication : connaître les considérations éthiques liées à la publication, dont les droits d’auteur, les conflits d’intérêts et l’intégrité des données. N’oubliez pas que les attentes peuvent varier d’une discipline à l’autre et d’un responsable de recherche à l’autre. Il est donc important d’aborder en détail votre rôle, vos contributions et les critères de droits d’auteur. Ce faisant, fixez des objectifs clairs et des stratégies pour votre participation et votre reconnaissance dans le projet.
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- Par ailleurs, au 2e cycle, vous devez concevoir et diriger votre projet de recherche. Bien qu’une orientation vous soit offerte pour certains sujets ou un projet de recherche existant, vous avez le mot final sur les étapes et les expériences ultérieures. Vos tâches se résument à concevoir des expériences sous la supervision du responsable de recherche, à collecter puis analyser des données et à rédiger une thèse pour satisfaire aux exigences de votre diplôme. De plus, pensez à peaufiner une version à des fins de publication dans une revue scientifique. Si vous souhaitez poursuivre une carrière universitaire, publier des ouvrages dès le début de vos études supérieures est un atout, notamment lorsque vous faites des demandes de subventions, de bourses et d’emplois dans des établissements universitaires. Vous faites ainsi preuve d’autonomie, d’aptitude et d’intérêt dans la recherche. Toutefois, accordez la priorité à la version soumise en vue de l’obtention de votre diplôme, car elle doit répondre à des critères propres à l’établissement. Sachez d’ailleurs que les articles doivent respecter d’autres normes et formats. Si vous envisagez une publication, discutez-en sans attendre avec votre responsable de thèse, car il est toujours possible que le travail accompli réponde aux exigences de votre diplôme, sans pour autant cocher toutes les cases d’un article publiable. Par conséquent, des travaux supplémentaires peuvent être nécessaires et peuvent vous orienter tout au long de la démarche.
- Généralement, au premier cycle, les projets de recherche sont dirigés par des personnes diplômées, qui agissent comme des responsables officieux. Elles peuvent participer aux réunions régulières et vous faire part de leurs commentaires sur votre travail. Leurs évaluations peuvent même influencer la note de votre thèse. Les personnes diplômées avec qui vous collaborez peuvent être plus en retrait et assumer surtout des tâches comme les tests de codage et l’analyse de données. Dans ce cas, vous interagirez peu avec eux. Toutefois, vos collègues s’investissent probablement dans le développement des compétences techniques de laboratoire nécessaires à la collecte des données. Au premier cycle, attendez-vous à effectuer des analyses documentaires, animer des discussions, animer des réunions de laboratoires, rédiger un rapport de thèse officiel et mettre de l’avant votre travail sous la forme d’une présentation ou d’une affiche scientifique Cependant, votre rôle ne doit pas se limiter à ces tâches. En fonction de vos centres d’intérêt et du temps consacré, vous aurez peut-être envie d’explorer en profondeur. Par exemple, vous pouvez participer à l’analyse des données ou, si le projet contribue à la rédaction d’un article publié, manifester votre intérêt à être cité comme auteur ou contributeur. Pour ce faire, discutez-en dès le départ avec le responsable de recherche. Tâtez le terrain, et le cas échéant, comprenez les exigences pour obtenir cette reconnaissance. Cette approche volontariste établit clairement votre rôle et vos contributions d’entrée de jeu. Pour figurer sur la liste d’auteurs, les attentes sont généralement plus élevées. Voici certaines exigences :
- Rétroactions et révisions : comprendre l’importance d’une rétroaction opportune et constructive et bien l’intégrer. Fixer d’emblée des échéances réalistes et en faire part au responsable de recherche est une bonne stratégie. Compte tenu des dates limites de dépôt des thèses au sein de votre département, prenez-vous suffisamment d’avance. Tenez compte des attentes de votre responsable et de son emploi du temps chargé lorsque vous fixez des échéances pour la rédaction de votre ébauche. Il faut lui donner le temps d’examiner votre dossier et vous faire part de ses précieux commentaires. Une approche pratique comme celle décrite dans ce module est la division du document en sections principales rédigées successivement. Par exemple, faites d’abord la section sur les méthodes et les procédures, que vous pouvez souvent rédiger en même temps que la collecte des données.
Résumé de la semaine 1 : Réunir les conditions gagnantes d’un bon travail de thèse
À la fin de la semaine 1 du module, vous avez franchi les premières étapes importantes vers un cheminement de thèse réussi. Reconnaître le rôle polyvalent de votre responsable et maîtriser une communication active forment la pierre angulaire partenariat dynamique et harmonieux. Cette semaine, vous avez préparé le terrain : comprendre la réalité de votre responsable, apprendre la valeur de la prise d’initiative et se préparer à composer dans les méandres de la recherche universitaire et de la rédaction.
N’oubliez pas que la relation avec votre responsable de thèse est au cœur de votre parcours. Un mentor n’est pas qu’une simple ressource; c’est un guide et un spécialiste. Vos interactions détermineront en grande partie votre apprentissage et votre réussite. Qu’il s’agisse d’établir des mises à jour régulières, de préparer les réunions ou de comprendre les contraintes de temps, toutes les stratégies apprises cette semaine visent à favoriser une collaboration solide.
Outre ces compétences interpersonnelles, vous avez également commencé à observer les aspects structurels et pratiques de votre projet. Que vous étudiez au premier cycle et participez à un projet de recherche ou êtes une personne diplômée menant ses propres travaux, il est essentiel de comprendre votre rôle, vos contributions et les droits d’auteur. Dans votre démarche, n’oubliez pas de trouver un équilibre entre échéances personnelles et exigences de votre département. Accordez également au responsable le temps pour les rétroactions.
Pour la suite, nous avons défini des tâches et des objectifs pour cette semaine pour que vous franchissiez aisément les prochaines étapes de votre recherche et de votre rédaction. En plus de diviser votre thèse en sections organisées et de fixer des délais clairs et réalistes en vue de votre réussite, vous développez activement les compétences et les habitudes qui vous accompagneront tout au long de votre parcours universitaire et bien au-delà.
Ainsi, lorsque vous passerez à la phase suivante du module, gardez à l’esprit les leçons de cette première semaine : l’importance de l’initiative, de la communication et d’une planification minutieuse. Vous êtes encore au tout début! Les compétences acquises maintenant vous seront précieuses à chaque palier. Cheminons ensemble, avec clarté, détermination et intérêt pour les découvertes et les futures réalisations.