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Les dangers du laisser-aller (source anonyme)
Les problèmes épineux sont ceux pour lesquels il n’y a pas de réponse définitive. Ce sont les problèmes parmi les plus délicats, car la situation de chacun est unique. Pour vous guider, nous avons recueilli des témoignages d’étudiants ayant vécu des situations semblables qui vous offrent leurs conseils et racontent comment ils ont surmonté leurs problèmes.
Voici l’histoire d’une personne qui s’en sort avec un minimum d’efforts à l’école secondaire, et qui se rend compte que cela ne fonctionnera pas à l’université.
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Mon problème épineux, c’est que j’ai toujours été le type d’étudiant qui n’avait pas besoin de faire de grands efforts pour obtenir de bonnes notes. J’ai fourni certains efforts, bien sûr, mais je ne me suis pas appliqué autant que j’aurais dû. J’ai agi ainsi parce que j’obtenais de bonnes notes avec le minimum d’efforts que je fournissais, et j’en étais satisfait. Dans la mesure où j’obtenais la note globale dont j’avais besoin pour conserver mes bourses d’études, cela me convenait. J’avais du mal à me concentrer sur un sujet jusqu’à ce que je le comprenne, ainsi qu’à consacrer des efforts sur des sujets que je ne comprenais pas. J’avais du mal à faire cela, car comme je viens de le dire, je me débrouillais avec très peu d’efforts, ce qui me satisfaisait.
Le problème se posait lorsque j’obtenais une mauvaise note à un examen ou autre et que je risquais d’obtenir moins de 80 % dans le cours. Même si je me suis toujours mis de la pression pour obtenir plus de 80 % dans chaque cours, je ne m’appliquais pas beaucoup. Lors de mes premiers cours à l’université, j’ai compris que les choses allaient se gâter, à moins que je ne me prenne en main. Je n’ai jamais échoué à un cours, mais j’avais l’impression de ne pas obtenir les notes auxquelles je pouvais aspirer. J’ai enfin pris conscience que si je voulais conserver mes bourses d’études et en obtenir d’autres, pour un jour poursuivre des études supérieures, je devais commencer à faire de réels efforts. Vers la deuxième ou la troisième année, j’ai enfin commencé à m’en préoccuper et j’allais rencontrer les assistants à l’enseignement pour obtenir de l’aide supplémentaire ou pour revoir mon test après avoir reçu ma note. J’ai commencé à changer ces habitudes en adoptant les pratiques qui font d’un bon étudiant un excellent étudiant, ainsi qu’à surmonter cet obstacle qui aurait pu devenir un réel problème si je n’avais pas agi.
J’ai pu surmonter mon problème en commençant à prendre l’initiative et à mettre de l’ordre dans mes priorités. Il m’a suffi d’être honnête avec moi-même, de quelques prises de conscience pour comprendre qu’une fois que j’aurai obtenu mon diplôme, j’aurai besoin des meilleures notes possibles pour poursuivre des études supérieures. J’ai commencé à me renseigner sur les programmes d’études supérieures pour déterminer les notes dont j’aurais besoin pour être admissible à certains programmes. C’est au moment où j’ai vu les statistiques sur le nombre de candidats et le nombre de personnes admises, ainsi que sur la moyenne générale et d’autres choses de ce genre, que j’ai tout compris. Je savais que si je m’appliquais, je pourrais réussir, mais je n’avais jamais eu de vrai but auparavant et je me contentais de faire comme à mon habitude parce que je pouvais le faire tout en obtenant de bonnes notes.
À partir de ce moment, j’ai donc commencé à prendre mes cours au sérieux, à demander de l’aide au besoin, à passer mes soirées à étudier au lieu de sortir et à ne pas attendre à la dernière minute pour me mettre au travail. Établir un agenda m’a vraiment aidé à faire le suivi de tout ce que j’avais en cours et sur ce qui s’en venait. Mon conseil à ceux qui éprouvent un problème semblable est d’essayer de comprendre la raison pour laquelle ils suivent leur programme, c’est-à-dire leur objectif ultime. Une fois que l’on comprend cela et que l’on sait ce qu’il faut pour y parvenir, on a un objectif qui mérite d’être poursuivi. Il est utile de voir ce rappel chaque jour ou chaque semaine afin de se concentrer sur la tâche à accomplir. Je voudrais aussi dire à ceux qui ont de la difficulté à faire des efforts que c’est à l’université que l’on prend des habitudes qui dureront toute la vie et que l’habitude de faire le minimum d’effort risque de durer toujours si on ne trouve pas la solution tout de suite. Pour ma part, je veux réussir dans mon programme d’études supérieures et dans ma carrière, c’est pourquoi mon objectif est d’acquérir ces habitudes fondamentales dès maintenant.
Pour conclurece problème épineux, je dirais que l’université n’est pas si difficile que cela lorsqu’on y consacre les efforts nécessaires. Malgré de mauvaises notes, bien des gens peuvent réussir et obtenir le même diplôme que vous. Ce qui vous distinguera d’eux n’est peut-être pas votre diplôme, mais bien les habitudes et l’état d’esprit que vous aurez acquis à l’université. Il est essentiel d’en profiter et de vous appliquer maintenant, pendant que vous avez le soutien du corps enseignant et du personnel, et de faire des efforts. De nombreuses personnes aimeraient aller à l’université, mais ne le peuvent pas. J’ai eu la chance de bénéficier d’une éducation exceptionnelle, je dois donc en profiter au maximum.
Fake it ’till you make it. (2021, October 12). Liberated Learners. https://wicked.liberatedlearner.ca/learner/fake-it-till-you-make-it/