Conclusion

La VNI (ou BPAP) est un traitement couramment utilisé en soins intensifs. Chez le patient idéal, elle peut remplacer la ventilation invasive et éviter de mettre les patients sous respirateurs mécaniques. Il est impératif de vous assurer de bien choisir les patients, car la VNI en contexte inadéquat peut non seulement ne pas fonctionner, mais elle peut aussi exposer le patient à un risque d’aspiration. Le patient idéal pour la VNI est alerte et possède encore sa commande respiratoire. Il a besoin soit d’une pression de distension, soit d’une aide inspiratoire qui peut l’aider à augmenter le volume courant de sa respiration. Une fois que vous avez ciblé le traitement le plus avantageux pour le patient, il devient simple de choisir les réglages à paramétrer sur le BPAP.

Bilan

La ventilation non invasive (VNI) est préférable à la ventilation invasive, mais uniquement lorsque les critères relatifs au patient sont remplis. Le patient idéal pour la VNI peut respirer par lui-même, est relativement alerte et ne présente pas de risque d’aspiration. En outre, le patient doit avoir besoin d’une pression de distension (PEP) ou d’une aide inspiratoire (AI ou PIP). Lorsqu’on utilise la VNI en milieu hospitalier, c’est la BPAP qui est utilisée et non la VPPC, car la VPPC ne représente pas une vraie forme de ventilation.

L’instauration de la ventilation non invasive ressemble beaucoup au réglage d’une VSAI pour un patient qui respire spontanément. Elle nécessite l’ajustement de trois principaux paramètres, en plus d’un paramètre « de secours ». Il faut d’abord programmer l’administration d’oxygène (FiO2), puis une pression de distension (PEP) pour appuyer le recrutement alvéolaire, et enfin, une pression élevée pour accélérer la respiration normale du patient (PIP). Le réglage de secours est une FR de base (mais il ne faut pas oublier qu’elle ne remplace pas la respiration spontanée du patient). Enfin, il faut vérifier l’efficacité de la VNI 30 minutes plus tard au moyen d’une gazométrie artérielle.

Licence

L’ABC de la ventilation mécanique© par Melody Bishop, B.Sc., thérapeute respiratoire, assistante en anesthésie clinique certifiée (AACC). Tous droits réservés.

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