Qu’est-ce que la ventilation non invasive?
La ventilation invasive utilise un tube endotrachéal pour créer un système complètement scellé. En revanche, l’administration d’une pression positive sans ce tube est une ventilation non invasive (VNI). Par ailleurs, le système n’est pas complètement scellé. La pression positive est généralement acheminée par un respirateur dans un circuit, mais au moyen d’un masque ajusté avec des sangles au lieu du tube endotrachéal. En raison des fuites et de certaines zones ouvertes du circuit, il est impossible de contrôler totalement la ventilation avec le masque. Par conséquent, peu importe la pression appliquée, elle n’agira pas pleinement sur les poumons. Une partie de l’air s’échappe en raison des fuites dans le circuit ou le masque. Il existe de nombreuses similitudes entre ventilation invasive et ventilation non invasive, qui sont sujettes à beaucoup de règles similaires. Il est important de connaître les principales différences, car elles jouent un rôle crucial dans l’utilisation et l’application des thérapies.
Retour à l’arborescence de la ventilation
Le volet invasif dans l’arborescence a déjà été abordé en détail. À présent, de nouveaux concepts sont présentés pour y inclure la VNI :
Certains principes s’appliquent autant à la ventilation invasive qu’à la ventilation non invasive. D’une certaine manière, la VNI se rapproche de la ventilation spontanée, car elles suivent plusieurs principes similaires comme l’application d’une pression sur les poumons pour qu’ils se gonflent et se dégonflent facilement de manière à éliminer le CO2. La VNI est donc une méthode de ventilation et contribue à l’amélioration de l’oxygénation.
Attribution des éléments visuels
- CPAP, de Pete Prodoehl, sous licence CC BY-NC-SA (Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions)
- ventilator family tree, de Melody Bishop, sous licence CC BY-SA (Partage dans les mêmes conditions)