À la découverte de l’Afrique de l’Ouest

Les griots
Les griots font partie intégrante des traditions orales de l’Afrique de l’Ouest. À la fois poètes, musiciens et conteurs, ils parviennent à maîtriser ces divers arts en y consacrant de longues années d’études. L’objectif principal de ces efforts est la préservation de l’histoire et des coutumes. Ainsi, leurs contes sont souvent accompagnés de musique, ce qui facilite la mémorisation et l’engagement des auditeurs. En plus de préserver l’histoire des familles et des peuples, les griots jouent un rôle essentiel dans certaines célébrations, notamment les cérémonies de mariage.
Le Djembé

Il s’agit d’un tambour dont on joue à mains nues et qui produit des sonorités variées et relativement fortes. La plupart du temps, cet instrument fait partie d’un ensemble musical et anime la danse. Depuis la décolonisation des années 1950 et 1960, le Djembé s’est fait connaître à l’extérieur de l’Afrique, en grande partie grâce aux efforts des troupes comme Les Ballets Africains (de Guinée) et Les Ballets maliens. Le Djembé exemplifie l’importance des instruments de percussion dans plusieurs traditions musicales africaines. La complexité rythmique de ces traditions, répandue par la Diaspora africaine, a influencé les genres le plus populaires d’aujourd’hui, tels la salsa, le rock et le hip-hop.
Le riz wolof

Ce mets à base de riz est très populaire dans l’Afrique de l’Ouest. Ses multiples noms (p. ex. « jollof rice » au Ghana et au Nigeria reflètent et « thiéboudiène » au Sénégal) reflètent la diversité linguistique et culturelle de la région. Il existe beaucoup de recettes différentes mais les tomates, les oignons, le piment et les épices sont considérés comme essentiels. Il est important que le tout soit préparé dans la même marmite et que le riz ait une couleur rougeâtre. Le riz wolof peut être accompagné de légumes, de poisson, de viande ou de volaille. Chaque pays est très fier de sa recette particulière et affirme qu’elle est la meilleure de toutes. Une version sénégalaise, le thiéboudiène, a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, liste gérée par l’UNESCO.
La lutte sénégalaise

La lutte sénégalaise, ou làmb en wolof, est un sport traditionnel très populaire au Sénégal. Ce sport de contact intègre des éléments de boxe, permettant aux lutteurs de donner des coups tout en utilisant le corps à corps pour terrasser leur adversaire. La lutte sénégalaise a une dimension culturelle et folklorique importante. Les combats sont accompagnés de chants et de danses pour encourager les lutteurs, et des cérémonies sont réalisées pour conjurer le mauvais sort avant chaque combat. Autrefois pratiquée après la saison des pluies, la lutte sénégalaise représente aujourd’hui un sport professionnel qui attire de nombreux spectateurs.
Le pagne kita

Le pagne kita est un tissu traditionnel en soie et coton, composé de bandes de tissu cousues ensemble pour former des motifs et des figures aux couleurs vives. Originaire des peuples Ashanti et Ewe du Ghana et du Togo, le pagne kita symbolise la noblesse, le pouvoir et le prestige. Autrefois réservé à la royauté et aux occasions spéciales, il est désormais porté lors de diverses cérémonies et événements importants. Les motifs et les couleurs du pagne kita ont des significations spécifiques : par exemple, le jaune symbolise la richesse et le soleil, tandis que le bleu représente la sagesse et l’humilité.
En chanson