Chapitre 7 : Sémantique

7.11 Dénotation

 

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Sens vs dénotation

Jusqu’à présent, dans ce chapitre, nous avons consacré beaucoup de temps au sens lexical : la signification des mots et d’autres expressions linguistiques que vous stockez dans votre lexique mental. Ce faisant, nous avons analysé la signification sur le plan du sens des expressions linguistiques. Le sens d’un mot correspond à ce que ce mot exprime; vous stockez le sens des listèmes dans votre lexique mental.

Il est difficile de déterminer le sens d’un mot. Jetons un coup d’œil à un résumé de ce que nous avons pu découvrir sur le sens des mots jusqu’à présent.

  1. Il ne s’agit probablement pas d’une simple liste de conditions nécessaires et suffisantes.
  2. Il est probablement lié à des concepts d’une manière ou d’une autre.
  3. Les verbes (et autres prédicats) précisent le nombre d’arguments qu’ils prennent et le rôle que jouent ces arguments.
  4. Les noms précisent s’il s’agit d’un nom dénombrable (délimité) ou d’un nom non dénombrable (non délimité).
  5. Les adjectifs précisent s’il s’agit d’un prédicat épisodique (délimité) ou d’un prédicat individuel (non délimité).
  6. Certains adjectifs ont un argument de degré, d’autres non.

Nous avons relevé certains modèles majeurs de sens des mots, mais cela ne répond évidemment pas entièrement à la question « Que signifient les mots? » Si nous nous demandons quel est le sens de l’adjectif aigre, notre meilleure approximation serait « x est aigre au degré ». Vous vous demandez peut-être encore « Mais qu’est-ce que cela veut dire, au juste, que quelque chose soit aigre? ». ; De même, nous savons que la sémantique lexicale de crayon indique qu’il s’agit d’un nom dénombrable, mais qu’est-ce qui fait qu’un crayon est un crayon?

Certains linguistes ont avancé que le sens des mots encode des éléments comme la nature de l’objet (par exemple, un crayon est un objet constitué de graphite ou d’une matière semblable), sa fonction (par exemple, un ;crayon ;est un objet utilisé pour écrire) et son origine (par exemple, ;les crayons sont fabriqués par l’homme et ne se trouvent pas dans la nature) (Pustejovsky, 1995). Une grande partie de ces recherches a toujours cours dans le domaine de la linguistique.

Bien que des mots comme crayon aient un sens en quelque sorte concret, il y a d’autres mots comme aigre dont le sens est en fait assez difficile à caractériser, si ce n’est qu’il s’agit, eh bien… de ce goût aigre. Qu’en est-il du mot ;care? Qu’entend-on exactement par « someone ;cares about something »? Quelle est la différence entre jacket et coat? Les hot dogs sont-ils des sandwichs? Si nous nous concentrions sur le sens d’un mot particulier, nous pourrions écrire un livre entier à ce sujet! Il est amusant de réfléchir au sens, mais si nous nous concentrons trop sur un seul mot, nous risquons de perdre la vue d’ensemble. En règle générale, les sémanticiens lexicaux ne cherchent pas à « cerner » le sens exact d’un mot particulier. Ils posent plutôt des questions générales comme les suivantes : « Quels sont les modèles de sens lexical observés pour différents mots? Quelles sont les classes sémantiques de noms, de verbes et d’adjectifs? Quelle est la nature du sens lexical dans le lexique? Comment le sens lexical est-il représenté dans notre esprit? Comment les entrées lexicales sont-elles organisées dans notre lexique? De quelle manière le sens lexical est-il lié à la cognition? » ;

Il existe un autre angle d’analyse de la signification linguistique : la dénotation. Si quelqu’un vous pressait vraiment d’expliquer le sens du mot aigre, vous pourriez éventuellement prendre un citron et dire : « Regardez, ce fruit est aigre, d’accord! C’est ce que c’est! » Voilà une façon de parler du sens du mot aigre ;en fonction de la dénotation. La dénotation d’une expression linguistique est ce que cette expression linguistique désigne dans le monde réel.Le mot aigre désigne tout ce qui est aigre dans le monde, y compris les citrons, les limes, les pamplemousses, le vinaigre, les cornichons, etc. La dénotation de crayon serait l’ensemble de toutes les choses qui sont des crayons dans le monde réel.

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En savoir plus sur la dénotation

Nous venons d’expliquer que la dénotation est ce que l’expression linguistique désigne dans le monde réel, mais c’est en réalité un peu plus compliqué que cela. Si nous affirmons que la dénotation d’un mot est ce que celui-ci désigne dans le monde réel, nous nous heurterons à des problèmes lorsqu’il sera question d’analyser le sens de mots comme ;licorne, ou de noms comme ;Mario (le personnage des jeux Nintendo). Si les dénotations étaient ce que ces mots désignent dans le monde réel, ces mots ne signifieraient rien (c’est ce que les mathématiciens appellent ;l’ensemble vide) – parce que les licornes et Mario n’existent pas réellement dans le monde réel. ;Cela signifie que si nous considérons que le sens des mots est une dénotation, alors les mots licorne et Mario n’ont pas de sens. Ce n’est évidemment pas ce que nous affirmons! Ces mots ont certainement un sens. Plus précisément, la dénotation est ce que l’expression linguistique indique comme étant notre représentation cognitive du monde réel. Les mots renvoient donc à la représentation abstraite que nous nous faisons du monde, et non aux choses réelles qui existent, pour ainsi dire. Les choses fictives peuvent certainement avoir une représentation dans notre faculté cognitive. Donc, si nous envisageons la dénotation de cette manière, même des mots comme licorne et Mario renvoient à des éléments dans notre faculté cognitive. ;Par souci de simplicité, nous dirons « dans le monde réel » lorsque nous aborderons les dénotations dans le présent manuel, mais gardez à l’esprit que techniquement, il s’agit de la représentation cognitive du monde réel dans notre esprit.

La dénotation et le sens sont liés, c’est pourquoi il est pertinent de parler des deux. Le sens est ce que vous stockez dans votre mémoire comme information sémantique de ce mot. De plus, quelles que soient ces informations internes, c’est la connaissance qui vous permet de désigner des choses dans le monde réel et de dire, oui, c’est aigre, non, ce n’est pas aigre, etc. Les deux modes de sens sont donc liés, c’est-à-dire que le sens d’un mot est ce que l’on utilise pour déterminer la dénotation de ce mot. Ainsi, même sans connaître le sens exact d’un mot, nous pouvons obtenir beaucoup d’informations sur la manière dont le sens s’opère dans la langue. ;

Pour comprendre la différence entre le sens et la dénotation, examinons la carte suivante. Supposons que cette carte représente une ville réelle de l’Ontario. ;

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Carte simplifiée d’une ville. Deux rangées d’objets. La première rangée montre, de gauche à droite : une rose des vents indiquant les directions cardinales, une boîte bleue étiquetée « bibliothèque » et une boîte rose étiquetée « bureau de poste ». La deuxième rangée montre, de gauche à droite : une boîte grise étiquetée « maison de Kumiko », une boîte orange étiquetée « maison de Lev » et une boîte verte étiquetée « banque ».

Figure 7.13. Carte indiquant l’emplacement du bureau de poste.

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Imaginons que vous expliquez à quelqu’un où se trouve le bureau de poste de cette ville. Il existe plusieurs façons de décrire son emplacement, notamment les exemples (1) et (2).

(1) Le bâtiment au nord de la banque.
(2) Le bâtiment à l’est de la bibliothèque.

Les syntagmes dans les phrases (1) et (2) ont des sens différents : les syntagmes ne contiennent pas des mots identiques (par exemple, nord par rapport à est, banque par rapport à bibliothèque), de sorte que le contenu sémantique interne de chaque mot serait différent. Cependant, les exemples (1) et (2) ont la même dénotation : le bureau de poste de cette ville. Bien que décrits différemment, les deux syntagmes désignent la même chose.

Examinons également l’expression de l’exemple (3).

(3) Ma maison

Imaginez que Kumiko ait dit l’énoncé (3). Si c’était le cas, l’expression du point (3) indiquerait la maison de Kumiko dans cette ville (représentée par la case en bas à gauche sur la carte). Si Lev disait la même chose, cette même expression pointerait vers la maison de Lev (représentée par la case centrale en bas de la carte). Cela signifie que ma maison a une dénotation différente selon la personne qui le dit. Qui que soit le locuteur, le sens est le même, soit « le lieu de vie du locuteur ».


La dénotation des mots

La dénotation nous offre un moyen assez efficace de parler du sens des mots. Pour aigre, vous dites essentiellement « aigre est la propriété que toutes ces choses aigres ont en commun ». Vous désignez ce groupe de choses aigres. Ainsi, nous pouvons caractériser la dénotation des prédicats monovalents (prédicats qui ne prennent qu’un seul argument : certains noms, adjectifs et verbes intransitifs) comme des ensembles de choses. Un ensemble est une collection de choses. Dans la phrase (4), ⟦x⟧(x entre doubles crochets) doit être lu comme la dénotation de l’expression linguistique ».

(4) a. ⟦aigre⟧ = ensemble de toutes les choses aigres dans le monde réel.
b. ⟦crayon⟧ = l’ensemble de tous les crayons dans le monde réel
c. ⟦ronfler⟧ = l’ensemble de ce qui ronfle dans le monde réel

Vous pourriez trouver peu intuitif que les verbes dénotent également un ensemble de personnes. Envisagez plutôt cela de la manière suivante : si quelqu’un vous demandait « Qui ronfle? », vous pourriez répondre « Ils ronflent » et désigner les personnes qui sont qualifiées par leur ronflement.

Nous considérerons que la dénotation des noms propres (comme Nathan Sanders, le nom d’un linguiste et auteur du présent manuel) est la personne particulière que le nom désigne dans ce contexte. Autrement dit, la dénotation de Nathan Sanders est la personne Nathan Sanders dans le monde réel. Parfois, la dénotation d’un nom est abrégée par la lettre initiale du nom (et mise en gras), comme dans l’exemple (5 b).

(5) a. ⟦Nathan Sanders⟧ = la personne Nathan Sanders dans le monde réel
b. ⟦Nathan Sanders⟧ = n

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Constantes et variables

Le symbole ;qui représente la dénotation de Nathan Sanders (ici le n en minuscule en gras) est appelé une constante. Une constante est différente d’une variable. Rappelons qu’une variable est un support pour d’autres valeurs; on l’appelle variable parce que ce qu’elle représente peut varier. Une constante a une valeur fixe : ce qu’elle représente ne peut être modifié. Ainsi, dans l’exemple (5), la constante ;n ;représente toujours la personne Nathan Sanders. N’importe quel symbole ou lettre peut être utilisé comme constante ou variable, bien que traditionnellement, les lettres du début de l’alphabet en anglais sont généralement utilisées pour les constantes (par exemple, a, b, c) et les lettres de la fin de l’alphabet tendent à être utilisées pour les variables (par exemple, x, y, z). Dans le présent manuel, les constantes seront mises en gras, mais pas les variables.

Lorsqu’une expression linguistique dénote (désigne) une personne unique, on peut également parler de la référence de l’expression. Par exemple, un nom comme Nathan Sanders renvoie à une personne unique, de sorte que la personne Nathan Sanders est la référence de ce nom. On peut également affirmer que le nom Nathan Sanders renvoie à cette personne.

Il convient d’insister à nouveau sur le fait que les mots comme aigre, crayon, ronfler et Justin Trudeau dénotent des choses réelles dans le monde réel. Lorsque nous disons « ⟦aigre⟧ = l’ensemble de toutes les choses aigres dans le monde réel », nous ne disons pas que la dénotation du mot aigre est le syntagme (l’expression linguistique), l’ensemble de toutes les choses aigres dans le monde réel. Nous disons littéralement que le mot aigre renvoie à des choses aigres qui existent réellement dans le monde réel (ou du moins, dans la représentation cognitive que nous en avons; voir la note ci-dessus). La représentation suivante peut être utile pour imaginer ce qu’est réellement la dénotation.

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Le mot « aigre » est placé entre doubles crochets et le signe égal est placé à sa droite. À droite du signe égal, on trouve : un citron coupé, un pamplemousse coupé, une bouteille de vinaigre, un citron vert coupé, des bonbons acidulés, des umeboshi (prunes japonaises marinées).

Figure 7.14. La dénotation (partielle) d’aigre (citron, lime, pamplemousse, bonbons acidulés, vinaigre, umeboshi – et toutes les autres choses acidulées de notre monde!)

Les mots « Nathan Sanders » sont placés entre doubles crochets, avec un signe égal à droite. À droite du signe égal, la photo d’un homme caucasien chauve portant des lunettes (la photo de Nathan Sanders, Ph. D.).

Figure 7.15. La dénotation de Nathan Sanders.

Comme nous n’avons pas toujours le temps de trouver des images de référence pour représenter la dénotation d’une expression linguistique, nous utiliserons dans ce manuel la convention des points (4) et (5).

À plusieurs égards, il est utile de réfléchir au sens sur le plan de la dénotation de l’expression linguistique. Par exemple, comment pouvons-nous caractériser le sens compositionnel de la phrase Nathan Sanders ;ronfle? La dénotation de ronflements est l’ensemble de toutes les choses qui ronflent dans le monde réel, et la dénotation de Nathan Sanders est la personne Nathan Sanders dans le monde réel. Ce que l’on entend par Nathan Sanders ronfle est que cette personne ;Nathan Sanders fait partie de cet ensemble de choses qui ronflent dans le monde réel .


La dénotation des phrases

Nous savons maintenant ce que certains mots dénotent; qu’en est-il des phrases? Que dénotent-elles? Une phrase a notamment la propriété d’avoir une valeur de vérité. Il existe deux valeurs de vérité dans la langue : la valeur de vérité abstraite vraie (parfois désignée par V ou 1), ou la valeur de vérité abstraite fausse (parfois désignée par F ou 0). Dire qu’une phrase a une valeur de vérité signifie qu’une phrase est toujours soit vraie, soit fausse. Les mots et les syntagmes non phrastiques n’ont pas de valeurs de vérité. Vous pouvez déterminer si une expression linguistique a une valeur de vérité ou non en l’emboîtant dans la construction « Il est vrai ou faux que… », comme dans l’exemple (6).

(6) a. Il est vrai ou faux que Nathan Sanders ronfle.
b. * Il est vrai ou faux que Nathan Sanders.
c. * Il est vrai ou faux que ronfle.
d. * Il est vrai ou faux que vit au Canada.
e. * Il est vrai ou faux que au Canada.

L’exemple (6) montre que seules les phrases ont des valeurs de vérité. À partir de cette observation, nous pouvons en fait considérer la dénotation des phrases comme leur valeur de vérité : soit la valeur V, soit la valeur F. En d’autres mots, les phrases « renvoient » à ces valeurs de vérité abstraites. L’exemple (7a) montre la dénotation d’une phrase qui est vraie, et (7b) montre la dénotation d’une phrase qui est fausse.

(7) a. ⟦Nathan Sanders est chauve⟧ = V
b. ⟦Nathan Sanders n’est pas chauve⟧ = F

Il est essentiel de noter ici que vous avez besoin de connaissances du monde pour pouvoir déterminer la dénotation d’une phrase. Souvent, nous en savons suffisamment sur le monde pour déterminer si une phrase est vraie ou fausse (comme dans les exemples ci-dessus). Cependant, le point de vue le plus réaliste veut que nous ne sachions pas tout sur tout ce qui existe dans le monde. Prenons par exemple la phrase Le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes. Quelle est la dénotation de cette phrase? Est-ce vrai ou faux? La phrase a certainement une valeur de vérité, mais nous ne disposons pas de la connaissance du monde réel nécessaire pour déterminer cette valeur de vérité. C’est pourquoi nous exprimons souvent la dénotation d’une phrase comme sa condition de vérité (les circonstances qui produisent une certaine valeur de vérité). La condition de vérité de Le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes est représentée au point (8).

(8) ⟦Le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes⟧ = V si le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes dans le monde réel, F si ce n’est pas le cas.

Il peut être utile d’envisager les choses de la manière suivante : si nous le voulions vraiment, nous pourrions déterminer si la phrase (8) est vraie ou fausse. Souhaitons-nous ou pouvons-nous le faire? C’est là une tout autre question. Il est plus pertinent de savoir quelles circonstances rendraient la phrase vraie ou fausse.

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Si et seulement si

La dénotation de la phrase (8) peut également s’écrire comme suit : « V si et seulement si le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes dans le monde réel ». ;Si et seulement si signifie « à condition que » : V à condition que le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes dans le monde réel. Cela signifie que si le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes, la valeur de vérité est V, et que si la valeur de vérité est V, alors le foie du chat de mon voisin pèse 326 grammes. Ainsi, « si et seulement si » (parfois abrégé en « ssi ») signifie que l’implication va dans les deux sens. La phrase (8) exprime la même chose.

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La formule de la dénotation d’une phrase doit être considérée comme suit : condition de vérité + connaissance du monde = valeur de vérité. Si nous reformulons la phrase (8) en conditions de vérité, nous obtenons quelque chose comme ceci :

(9) a. ⟦Nathan Sanders est chauve⟧ = V si Nathan Sanders est chauve, F si ce n’est pas le cas.
b. ⟦Nathan Sanders n’est pas chauve⟧ = V si Nathan Sanders n’est pas chauve, F si ce n’est pas le cas.

Dans ce cas, nous pouvons combiner notre connaissance du monde à chaque condition de vérité pour obtenir V dans la phrase (9a) et F dans la phrase (9 b), ce qui correspond à ce qui est illustré dans la phrase dans (7). Si vous disposez de la connaissance du monde nécessaire pour déterminer la valeur de vérité d’une phrase, vous devez écrire la valeur de vérité réelle, comme dans la phrase (9). Si vous ne disposez pas de la connaissance du monde pertinente, vous pouvez écrire la dénotation de la phrase comme une condition de vérité.

En résumé, les prédicats monovalents désignent des ensembles, les noms propres désignent une personne et les phrases déclaratives désignent des valeurs de vérité. Dans la suite de ce chapitre, nous examinerons divers phénomènes sémantiques que le sens descriptif est à même d’expliquer. ;

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Références

Frege, G. (1892). Über sinn und bedeutung. ;Zeitschrift für Philosophie und philosophische Kritik, ;100, 25-50.

Pustejovsky, J. (1995). The Generative Lexicon. MIT Press.

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Les bases de la linguistique, 2e edition Copyright © 2022 by Catherine Anderson; Bronwyn Bjorkman; Derek Denis; Julianne Doner; Margaret Grant; Nathan Sanders; Ai Taniguchi; and eCampusOntario is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License, except where otherwise noted.

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