Chapitre 3 : Phonétique

3.5 Description des voyelles

Timbre vocalique

On peut classer les phones vocaliques en fonction de la position de la langue et des lèvres lors de leur articulation, laquelle détermine le timbre vocalique global. Le timbre vocalique se traduit souvent par un continuum beaucoup plus marqué relativement aux catégories de consonnes, comme le lieu et la manière. Un léger changement d’articulation ne modifie que très peu la sonorité d’une voyelle, mais peut avoir un effet considérable sur une consonne. Par exemple, il suffit d’éloigner légèrement un articulateur actif d’un articulateur passif, moins d’un millimètre, pour transformer une occlusive en fricative, alors que la même distance n’aura pas d’effet notable pour une voyelle. Cela dit, nous pouvons tout de même établir plusieurs grandes catégories de voyelles en divisant ce continuum en quelques grandes régions.

Hauteur

L’articulation des voyelles nécessite une plus grande ouverture de la cavité buccale que les approximantes, ce qui oblige la langue à descendre beaucoup plus bas. Cela est généralement facilité par le déplacement de la mâchoire vers le bas pour permettre à la langue de descendre davantage. La hauteur de la langue pendant l’articulation d’une voyelle est la hauteur de la voyelle, ou simplement la hauteur.

Une voyelle pour laquelle la position de la langue est très élevée, comme dans le mot anglais beat (battre), est une voyelle haute (certains linguistes parlent plutôt de voyelle fermée, mais nous n’utiliserons pas ce terme). Les voyelles hautes commandent une ouverture légèrement plus grande que les approximantes. En effet, les voyelles hautes et les approximantes sont liés dans de nombreuses langues, l’une se transformant en l’autre dans certaines positions. Comparez les différentes prononciations de la voyelle finale du préfixe uni– dans les mots anglais unique (avec une voyelle haute) et ;union (avec une approximante).

Une voyelle pour laquelle la position de la langue est très basse, comme dans le mot anglais bat (chauve-souris), est une voyelle basse (certains linguistes parlent de voyelle ouverte, mais nous n’utiliserons pas ce terme). Les voyelles basses nécessitent l’ouverture la plus grande de tous les phones.

Une voyelle pour laquelle la position de la langue est intermédiaire, c’est-à-dire entre basse et élevée, comme dans le mot anglais bet (parier), est une voyelle moyenne. La figure 3.12 illustre les différences de position verticale de la langue pour ces trois catégories de hauteur de voyelle.

Trois diagrammes médiosagittaux illustrant des positions haute, intermédiaire et basse de la langue.

Figure 3.12. Trois catégories de hauteur de voyelles : haute, moyenne et basse.

Postériorité

La position horizontale de la langue, que l’on appelle « postériorité », influence également le timbre vocalique. Le terme « postériorité » pourrait être remplacé par le mot « antériorité », que l’on utilise parfois. On préfère cependant le terme « postériorité », qui est plus standard. Lorsque la langue est positionnée à l’avant de la cavité buccale, de sorte que son point le plus élevé se trouve sous l’avant du palais dur (par exemple, pour la voyelle du mot anglais beat), il s’agit d’une voyelle antérieure.

Lorsque la langue est positionnée à l’arrière de la cavité buccale, de sorte que son point le plus élevé se trouve sous la partie arrière du palais dur ou sous le voile du palais, comme dans le mot anglais boot (botte), il s’agit d’une voyelle postérieure.

Lorsque la langue est positionnée au centre de la cavité buccale, de sorte que son point le plus élevé se trouve à peu près sous le centre du palais dur, entre les positions d’une voyelle antérieure et d’une voyelle postérieure, comme pour le mot anglais but (mais), il s’agit d’une voyelle centrale. Attention de ne pas confondre les termes techniques « centrale » et « moyenne ». Le terme « centrale » renvoie à une position intermédiaire sur le plan de la postériorité, tandis que le terme « moyenne » fait référence à une position intermédiaire sur le plan de la hauteur. Ces deux termes ne sont pas interchangeables! La figure 3.13 illustre les différences de position horizontale de la langue pour ces trois catégories de postériorité des voyelles.

Trois diagrammes médiosagittaux illustrant des positions de la langue.

Figure 3.13. Trois catégories de postériorité de voyelles : antérieure, centrale et postérieure.

Il convient de noter que l’antériorité d’une voyelle dépend de sa hauteur en raison de la façon dont la mâchoire se déplace. Les humains ont une mâchoire articulée, ce qui signifie que lorsque celle-ci se déplace vers le bas pour permettre une position plus basse de la langue, la mâchoire bascule également vers l’arrière, entraînant ainsi la langue avec elle. Lorsque la langue se déplace vers l’arrière par l’action de ce mouvement articulé, la langue passe d’une position centrale à une position antérieure. Il est alors plus difficile pour cette langue abaissée de se déplacer aussi loin vers l’avant qu’on le fait pour une voyelle plus aiguë.

En fait, la position la plus antérieure d’une voyelle basse (comme dans le mot anglais bat) a normalement une postériorité globale un peu plus éloignée que celle associée à une voyelle haute antérieure (comme dans le mot anglais beat). Ainsi, il faut définir la postériorité par rapport à l’éventail de positions horizontales possibles à une hauteur donnée, plutôt qu’en termes absolus par rapport au palais. Il en résulte une forme asymétrique des combinaisons possibles de hauteur de voyelle et de postériorité, ce qui laisse plus de place aux différences de postériorité pour les voyelles hautes par rapport aux voyelles basses.

Ce phénomène est souvent représenté graphiquement comme l’illustre la figure 3.14, l’espace vocalique total étant dessiné sous la forme d’un quadrilatère asymétrique, tel un rectangle dont le coin inférieur gauche aurait été coupé. Ce coin manquant représente l’espace où nous ne pouvons pas produire de voyelles en raison de la manière dont l’éventail de positions horizontales possibles de postériorité change en fonction de la hauteur de la voyelle, les voyelles supérieures pouvant être prononcées dans des positions absolues plus avancées que les voyelles inférieures. La figure 3.14 présente quelques exemples de mots anglais et fournit des indications approximatives de la position de la langue de nombreux locuteurs lorsqu’ils prononcent les voyelles de ces mots.

Quadrilatère dont le coin inférieur gauche a été coupé, divisé en neuf cellules étiquetées avant, centre et arrière en haut, et haut, intermédiaire et bas sur le côté droit. À l’intérieur des cellules se trouvent les mots anglais : « beat » dans la cellule supérieure avant, « bait » (appât) dans la cellule intermédiaire avant, « bat » dans la cellule inférieure avant, « but » dans la cellule intermédiaire centrale, « boot » dans la cellule supérieure arrière, « boat » (bateau) dans la cellule intermédiaire arrière et « bot » (robot de recherche) dans la cellule inférieure arrière.

Figure 3.14. Quadrilatère de voyelles standard illustrant des exemples de mots anglais

Les cellules de ce quadrilatère représentent les positions possibles de la langue dans la cavité buccale. Par exemple, le mot beat est représenté dans la cellule supérieure avant, ce qui indique qu’on le prononce en plaçant la langue dans une position supérieure antérieure. Il convient de noter que puisque les voyelles anglaises varient considérablement d’un locuteur à l’autre, les positions présentées à la figure 3.14 ne sont que suggestives. La position de la langue pour les voyelles de ces mots pourrait être légèrement différente pour vous ou pour d’autres locuteurs. Par exemple, certains locuteurs peuvent prononcer une voyelle basse ou postérieure pour le mot but, alors que d’autres peuvent prononcer une voyelle plus centrale pour les mots bot ou ;boat.

Arrondissement

Le timbre vocalique dépend également de la forme des lèvres, ce que l’on appelle généralement l’arrondissement de la voyelle. Si les coins de la bouche sont rapprochés et que les lèvres sont comprimées et saillantes de façon à prendre une forme circulaire, comme pour la voyelle du mot anglais boot dans de nombreux dialectes, on dit que les lèvres sont arrondies, la voyelle correspondante étant une voyelle ronde ou arrondie.

Si les coins de la bouche sont écartés et relevés, de sorte que les lèvres sont finement étirées en forme de sourire, comme pour la voyelle du mot anglais beat, on dit que les lèvres sont rétractées.

Les lèvres peuvent également être placées dans une configuration intermédiaire, ni arrondies, ni rétractées, comme pour la voyelle du mot anglais but, auquel cas on dit que les lèvres sont neutres. Les voyelles étirées et neutres sont collectivement appelées voyelles non arrondies puisqu’il n’est vraisemblablement jamais nécessaire d’établir une distinction entre lèvres rétractées et neutres dans une langue parlée, alors qu’il est fréquemment nécessaire de faire la distinction entre lèvres arrondies et non arrondies. La figure 3.15 illustre les différences de forme des lèvres pour ces trois catégories d’arrondissement vocalique.

Trois séries de lèvres dans différentes configurations : rondes, neutres et rétractées. Les lèvres neutres et rétractées sont également étiquetées comme étant non arrondies.

Figure 3.15. Trois catégories d’arrondissement.

Tension

La position de la racine de la langue peut également jouer un rôle dans le timbre vocalique. Lorsque la racine de la langue est avancée vers l’avant, loin de la paroi pharyngée, comme c’est le cas pour la voyelle du mot anglais beat, elle s’enfonce dans le reste de la langue et rend celle-ci un peu plus dense et plus ferme dans l’ensemble. Ainsi, une voyelle dont la racine linguale est avancée est parfois appelée voyelle tendue. Si la racine de la langue est plutôt dans une position plus rétractée, plus proche de la paroi pharyngée, comme c’est le cas pour la voyelle du mot anglais bit (soupçon), la langue reste un peu plus détendue. On appelle parfois une voyelle prononcée avec une langue rétractée une voyelle relâchée. On entend par tension la propriété d’une voyelle d’être tendue ou relâchée. La figure 3.16 illustre les différentes positions de la racine de la langue pour les voyelles tendues et relâchées.

Deux diagrammes médiosagittaux, celui de gauche illustrant une racine de langue avancée, et celui de droite une racine de langue rétractée.

Figure 3.16. Diagrammes médiosagittaux illustrant une racine de langue avancée pour les voyelles tendues (à gauche) et une racine de langue rétractée pour les voyelles relâchées (à droite).

Pour de nombreuses langues parlées, la tension des voyelles n’est pas une propriété pertinente. Les langues comme le taba (c’est-à-dire le makian de l’Est parlé en Indonésie, une langue malayo-polynésienne du centre-est de la famille des langues austronésiennes) ne comprennent que cinq voyelles assez éloignées les unes des autres. Il n’y a qu’une seule voyelle antérieure haute, une seule voyelle antérieure moyenne, etc. Puisque ces voyelles peuvent être plus ou moins tendues ou relâchées, il n’est pas nécessaire d’utiliser les termes tendues et relâchées pour les décrire.

Cependant, d’autres langues se fondent sur des systèmes vocaliques plus complexes qui comprennent des paires de voyelles articulées à peu près de la même manière, sauf dans le cas de la tension. Par exemple, la plupart des dialectes anglais comprennent plusieurs paires de voyelles qui se distinguent principalement par la tension, comme les voyelles de beat et de bit. Toutes deux sont des voyelles antérieures hautes et non arrondies, mais la voyelle de beat est tendue, tandis que la voyelle de bit est relâchée. De même, les voyelles des mots bait ;et bet sont toutes deux antérieures moyennes et non arrondies; la voyelle de bait est tendue, tandis que la voyelle de ;bet est relâchée. Pour des langues comme l’anglais, il est souvent nécessaire d’utiliser les termes tendue/relâchée.

Cela dit, les voyelles basses sont très rarement tendues dans une langue, parce que l’abaissement de la langue et l’avancement de la racine de la langue imposent à la langue des mouvements qui sont presque contradictoires. Toutefois, il n’est pas impossible physiquement de prononcer des voyelles basses tendues. En effet, on en retrouve encore dans certaines langues, comme l’akan (une langue kwa de la famille des langues du Niger-Congo, parlée au Ghana), qui inclut à la fois une voyelle basse tendue et une voyelle basse relâchée.

Nasalité

Dans la section 3.4, nous avons expliqué comment le voile du palais peut se déplacer pour distinguer les occlusives orales des occlusives nasales, selon que l’air peut ou non pénétrer dans la cavité nasale. Le déplacement du voile du palais permet de faire la même distinction pour les voyelles. Si une voyelle est articulée alors que le voile du palais est surélevé pour bloquer le flux d’air dans la cavité nasale, il s’agit d’une voyelle ;orale. Si, au contraire, le voile du palais est abaissé, ce qui permet à l’air de pénétrer dans la cavité nasale, il s’agit d’une voyelle ;nasale ou ;nasalisée. La nasalité est la propriété d’une voyelle d’être orale ou nasale. La figure 3.17 illustre les différentes positions du voile du palais pour les voyelles orales et nasales, les flèches indiquant la direction du flux d’air. Il convient de noter que dans le cas des voyelles nasales, l’air circule à la fois dans les cavités buccales et nasales.

Deux diagrammes médiosagittaux illustrant le flux d’air oral uniquement attribuable à un voile de palais surélevé (à gauche) et le flux d’air oral et nasal simultané attribuable à un voile de palais abaissé (à droite).

Figure 3.17. Diagrammes médiosagittaux illustrant un voile de palais élevé pour les voyelles orales (à gauche) et un voile de palais abaissé pour les voyelles nasales (à droite).

Durée

Outre les différences de timbre vocalique et de nasalité, les voyelles peuvent se différencier par leur longueur. Il s’agit d’un moyen de les classer en fonction de leur durée. Dans la plupart des langues où la longueur des voyelles revêt de l’importance, il n’y a qu’une seule distinction bidirectionnelle entre les voyelles longues et les voyelles brèves, la longueur des voyelles longues étant supérieure à celle de leurs homologues brèves. Par exemple, en japonais (langue japonaise parlée au Japon), le mot いい ii (bon) contient une voyelle longue, tandis que le mot 胃 i (estomac) contient une voyelle brève, mais les deux mots ont le même timbre vocalique : les deux voyelles sont antérieures hautes et non arrondies. On peut écouter la prononciation de ces deux mots japonais dans le fichier sonore suivant, d’abord いい ;ii avec une voyelle longue, puis 胃 i avec une voyelle brève.

Le contenu suivant est en anglais.

Dans la plupart des dialectes anglais, on ne s’appuie pas sur la longueur des voyelles pour différencier des mots aux sens complètement différents, comme c’est le cas en japonais. Cependant, la longueur des voyelles anglaises peut varier dans certaines circonstances. Par exemple, les voyelles anglaises sont souvent prononcées un peu plus longuement si elles précèdent des consonnes voisées que si elles précèdent des consonnes non voisées. Ainsi, la voyelle du mot anglais bead (perle) est généralement prononcée plus longuement que la voyelle du mot beat, bien qu’elles aient toutes deux le même timbre vocalique : elles sont antérieures hautes et non arrondies. Les voyelles tendues de l’anglais ont également tendance à être un peu plus longues que leurs homologues relâchées. Par exemple, la voyelle tendue du mot anglais beat est plus longue que la voyelle relâchée de bit.

Les consonnes peuvent également différer les unes des autres au chapitre de la longueur. On appelle souvent les consonnes longues ;géminées, et les consonnes brèves consonnes simples. L’anglais ne fait pas vraiment un usage régulier de la longueur des consonnes, bien qu’il existe quelques exemples marginaux pour certains locuteurs, par exemple, le mot unnamed (« sans nom », avec une occlusive nasale alvéolaire géminée) par rapport à unaimed (« sans but précis », avec une occlusive nasale alvéolaire simple). Toutefois, pour de nombreuses autres langues, on effectue communément des distinctions en fonction de la longueur des consonnes.

Par exemple, les géminées et les consonnes simples sont opposées en hindi (une langue indo-aryenne centrale parlée en Inde de la famille des langues indo-européennes). L’hindi comprend des paires de mots comme सम्मान sammān (« honneur », avec une occlusive nasale bilabiale géminée au milieu du mot) par rapport à समान samān (« égal », avec une occlusive nasale bilabiale simple au milieu du mot). On peut écouter la prononciation de ces deux mots hindis dans le fichier sonore suivant, d’abord सम्मान sammān avec une consonne géminée, puis समान samān avec une consonne simple.

Le contenu suivant est en anglais.

Multiples timbres vocaliques en séquence

De nombreuses voyelles des langues parlées dans le monde ont une prononciation relativement stable du début à la fin. Ces types de voyelles stables se nomment monophtongues. Cependant, tout comme il existe des phones consonantiques dynamiques (consonnes affriquées), l’articulation des phones vocaliques peut changer également du début à la fin. La plupart d’entre eux sont des diphtongues qui commencent par une articulation particulière et passent rapidement à une autre, par exemple, la voyelle du mot anglais toy (jouet) qui commence par une voyelle arrondie moyenne postérieure, mais finit par une qualité antérieure haute et non arrondie. ;Comme c’est le cas pour les consonnes affriquées, il peut être difficile de déterminer si un changement donné dans le timbre vocalique doit être traité comme une véritable diphtongue ou plutôt comme une séquence de deux voyelles séparées.

Certaines langues comprennent même des triphtongues, c’est-à-dire des phones vocaliques qui passent d’un timbre vocalique à un autre, puis à un troisième, comme dans le mot rượu (alcool) en vietnamien (une langue viet-muong parlée au Viêt Nam et en Chine de la famille des langues austronésiennes). Le mot rượu a un phone vocalique qui commence par une voyelle centrale haute et non arrondie, puis s’abaisse à une position moyenne, et enfin se termine par une position postérieure haute et arrondie. On peut écouter la prononciation de ce mot vietnamien dans le fichier sonore suivant.

Le contenu suivant est en anglais.

Synthèse

L’ordre de description des voyelles n’est pas aussi cohérent que celui des consonnes. L’ordre le plus courant serait peut-être hauteurpostérioritéarrondissement. Cela dit, l’arrondissement vient parfois en premier, et bien que la hauteur vienne généralement immédiatement avant la postériorité, il est également possible de les intervertir. ;Ainsi, la voyelle du mot anglais bat peut être décrite comme une voyelle non arrondie antérieure basse, comme une voyelle antérieure non arrondie basse, comme une voyelle non arrondie basse antérieure ou comme une voyelle basse antérieure non arrondie. Tous ces éléments sont considérés comme corrects et d’autres combinaisons peuvent être utilisées.

Lorsque des descriptions de la nasalité sont nécessaires, elles sont presque toujours placées après la description du timbre vocalique. Ainsi, la voyelle du mot anglais ban peut être décrite comme une voyelle nasale non arrondie antérieure basse, comme une voyelle nasale antérieure basse non arrondie, comme une voyelle nasale non arrondie basse antérieure, ou comme une voyelle nasale basse antérieure non arrondie. D’autres combinaisons sont également possibles.

Si des descriptions de la tension ou de la longueur sont nécessaires, celles-ci sont souvent placées avant les autres descriptions. Cela dit, parfois l’une ou l’autre ou les deux viennent après le timbre vocalique, mais généralement toujours avant la description de la nasalité. Ainsi, la voyelle du mot anglais bean (haricot) peut être décrite comme une voyelle nasale non arrondie longue antérieure haute et tendue, comme une voyelle nasale longue non arrondie antérieure haute et tendue, comme une voyelle nasale tendue longue antérieure haute et non arrondie ou selon de nombreuses autres combinaisons!


Vérifiez votre compréhension

 

Un élément interactif H5P a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez le consulter en ligne à l’adresse suivante, mais notez que le contenu est en anglais :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/essentialsoflinguistics2/?p=590#h5p-77

License

Icon for the Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License

Les bases de la linguistique, 2e edition Copyright © 2022 by Catherine Anderson; Bronwyn Bjorkman; Derek Denis; Julianne Doner; Margaret Grant; Nathan Sanders; Ai Taniguchi; and eCampusOntario is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International License, except where otherwise noted.

Share This Book