Troisième R : référer 

 

Cette section met l’accent sur le moment et la manière d’orienter la population étudiante vers des services de soutien et ce qu’il faut faire en cas d’urgence.

The Third R: Referring

Ces diapositives sont offertes pour cette section de la présentation. Pour en savoir plus sur le téléchargement des diapositives, consultez la section Préparation de la séance.

Référer

Parlons maintenant du troisième R, qui consiste à orienter la population étudiante vers d’autres ressources de soutien. Souvent, il suffit de quelques minutes d’écoute active pour aider un.e étudiant.e à sentir qu’on s’intéresse à lui ou à elle. Si sa détresse est plus importante et qu’il ou elle est prêt.e à obtenir davantage de soutien, il existe plusieurs services qui peuvent l’aider. Dans le cadre de votre rôle, il vous sera utile de connaître ces services et de savoir comment les contacter.

Services et ressources de votre établissement

Diapo 33 : orienter la population étudiante vers des services d’aide

Si vous disposez d’une liste des noms et des coordonnées de ces services sur votre campus, distribuez-la aux participant.e.s.

Vous trouverez ci-dessous quelques-uns des services offerts dans la plupart des campus.

  • Les services de consultation aident la population étudiante à gérer ses préoccupations personnelles, académiques et quotidiennes. Des conseiller.ère.s professionnel.le.s proposent des séances de consultation individuelles ou de groupe à la population étudiante.
  • Le service de sécurité du campus aide à coordonner les interventions lors d’urgences et de crises dans la population étudiante. Avant d’appeler le 911, communiquez d’abord avec le service de sécurité, car il peut aider les premiers intervenants à vous localiser.
  • Les centres pour étudiant.e.s autochtones proposent des programmes, un mentorat et un lieu de rencontre. Il se peut qu’un.e aîné.e soit disponible pour parler à la population étudiante.
  • Les services de santé offrent des soins de santé physique et mentale à la population étudiante.
  • Les services aux étudiant.e.s étranger.ère.s aident la population étudiante à résoudre des problèmes personnels ou académiques, à obtenir des permis d’études et de travail et à remplir des demandes de visa.
  • Les centres d’apprentissage accessibles offrent des services, coordonnent les accommodements pour la population étudiante et agissent en tant que ressource pour travailler avec la communauté universitaire.
  • L’aide financière vient en aide aux étudiant.e.s qui ont besoin d’un soutien financier pour leurs études.

Lignes d’aide et de soutien provinciales

Diapo 34 : ressources provinciales en santé mentale

Certains grands campus disposent d’un service d’aide téléphonique pour la population étudiante. Si votre établissement ne dispose pas de ce service, il existe également des lignes téléphoniques provinciales d’écoute et de prévention du suicide qui offrent un soutien en tout temps. Ces services d’aide téléphonique offrent également un soutien à toute personne qui aide un.e étudiant.e en détresse et qui a besoin de parler à quelqu’un et de faire le point.

Voici quelques services téléphoniques provinciaux de soutien :

  • BC Suicide Line (ligne téléphonique de prévention du suicide de la C.-B.) : 1-800-784-2433 (1-800-SUICIDE)
  • Mental Health Support Line (ligne téléphonique de soutien en santé mentale) : 310-6789 (code régional non requis)
  • Here2Talk : 1-877-857-3397 (soutien psychologique par téléphone et par clavardage 24 heures par jour pour la population étudiante postsecondaire de la C.-B. qui offre des services gratuits et confidentiels de consultation et d’aiguillage communautaire par l’application, par téléphone et en ligne : Here2Talk)

Services provinciaux de soutien pour les étudiant.e.s autochtones

  • Pour les étudiant.e.s autochtones, les services d’intervention d’urgence KUU-US (24 h/24, 7 j/7) offrent un soutien culturellement sécuritaire : 1-800-588-8717
  • Le site Web de la Régie de la santé des Premières Nations propose des ressources pour les Autochtones : eHealth & Virtual Health.

S’il s’agit d’une situation d’urgence, par exemple si l’étudiant.e a pris des comprimés, s’il ou elle souffre de psychose ou s’il ou elle représente un danger pour lui-même ou elle-même ou pour les autres, appelez le 911 et le service de sécurité du campus.

S’il ne s’agit pas d’une situation d’urgence, mais que vous ressentez de l’inquiétude, vous pouvez proposer à l’étudiant.e de contacter les services de soutien en son nom pendant qu’il ou elle est avec vous. Vous pouvez également lui proposer de l’accompagner jusqu’aux services de consultation.

Que faire si l’étudiant.e refuse de voir un.e conseiller.ère ou de demander de l’aide

Diapo 35 : que faire si un.e étudiant.e refuse l’aide

Il arrive parfois qu’un.e étudiant.e ne veuille pas voir un.e conseiller.ère ou refuse toute aide.

Dans ce cas, la première chose à faire est de penser à la sécurité : y a-t-il une personne susceptible d’être en danger immédiat, qu’il s’agisse de l’étudiant.e ou d’une autre personne? Si tel est le cas, partagez vos inquiétudes à un.e conseiller.ère ou à une personne qui peut vous aider à assurer la sécurité. Si un.e étudiant.e exprime des pensées suicidaires, vous n’avez pas à assumer seul.e cette information ou à évaluer le risque vous-même – consultez, orientez et, si le risque est imminent, contactez alors les services d’urgence.

Si personne n’est pas susceptible d’être en danger, n’oubliez pas qu’en fin de compte, elle a le droit de choisir de demander de l’aide ou non. Les gens sont résilients et parviennent souvent à leurs propres solutions ou trouvent leur propre soutien lorsqu’ils sont prêts.

Assurez-vous d’avoir du soutien! Parlez à vos ami.e.s, à votre famille, à d’autres enseignant.e.s, à un.e aîné.e ou à un.e conseiller.ère pour leur faire part de vos préoccupations et décider de la marche à suivre.

Respect de la vie privée

Sachez que si vous orientez un.e étudiant.e vers les services de consultation et que vous espérez faire un suivi pour obtenir des renseignements sur l’étudiant.e, c’est à l’étudiant.e de donner son consentement à la divulgation de renseignements.

S’il ou elle ne donne pas son accord, les membres du corps enseignant et du personnel ne seront pas informés de la situation.

Attributions du texte

  • Ce chapitre s’inspire de l’ouvrage Capacity to Connect: Supporting Students from Distress to Suicide (Capacité à créer des liens : soutenir les étudiant.e.s en détresse ou à risque de suicide). © Université Vancouver Island. Les sections « Services et ressources de votre établissement », « Lignes d’écoute et de soutien provinciales », « Services provinciaux de soutien pour les étudiant.e.s autochtones » et « Respect de la vie privée » ont été ajoutées. Adaptation par Barbara Johnston. Licence CC BY 4.0.

Licence

Capacité à créer des liens : soutenir la santé mentale et le bien-être de la population étudiante© par Gemma Armstrong, Michelle Daoust, Ycha Gil, Albert Seinen, Faye Shedletzky, Jewell Gillies, Barbara Johnston, and Liz Warwick. Tous droits réservés.

Partagez ce livre