"

18 Systèmes sensoriels

Objectifs d’apprentissage

    • Connaître l’anatomie des systèmes sensoriels.
    • Décrire les principales fonctions des systèmes sensoriels.
    • Bien orthographier les termes médicaux des systèmes sensoriels et utiliser les bonnes abréviations.
    • Nommer les spécialités médicales associées aux systèmes sensoriels.
    • Explorer les maladies, les troubles et les interventions couramment associés aux systèmes sensoriels.

Affixes et radicaux des systèmes sensoriels

Cliquez sur les préfixes, les radicaux et les suffixes pour afficher une liste de composantes de termes à mémoriser pour les systèmes sensoriels.

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Introduction aux systèmes sensoriels

Demandez à n’importe qui de vous nommer tous les sens, et la réponse sera fort probablement les cinq principaux sens, c’est-à-dire le goût, l’odorat, le toucher, l’ouïe et la vue. Il en existe toutefois davantage. L’omission la plus évidente sur cette liste est le sens de l’équilibre. Le sens du toucher peut être divisé en pression, vibration, étirement et position du follicule pileux, en fonction du type de mécanorécepteurs qui perçoivent ces sensations tactiles. Les autres sens négligés sont entre autres la perception de la température par les thermorécepteurs et la perception de la douleur par les nocicepteurs.

Dans le domaine de la physiologie, les sens peuvent être considérés comme généraux ou spécifiques. Un sens général est un sens présent dans tout le corps et dont les récepteurs sensoriels se trouvent dans les structures d’autres organes. Les mécanorécepteurs de la peau, des muscles ou des parois des vaisseaux sanguins en sont des exemples. Les sens généraux contribuent souvent au sens du toucher, comme décrit ci-dessus, ou à la proprioception et à la kinesthésie, ou à un sens viscéral, qui est le plus important pour les fonctions autonomes. Un sens spécifique est un sens auquel est consacré un organe en particulier, à savoir l’œil, l’oreille interne, la langue ou le nez.

La gustation (goût) et l’olfaction (odeur)

Regardez la vidéo :

Termes médicaux relatifs aux systèmes sensoriels

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Gustation (goût)

La gustation est le sens spécifique associé à la langue. La surface de la langue, tout comme le reste de la cavité buccale, est tapissée par un épithélium pavimenteux stratifié. Des bosses surélevées appelées papilles contiennent les structures de transduction gustative. Il existe quatre types de papilles, en fonction de leur apparence :

  • caliciforme
  • foliée
  • filiforme
  • fongiforme

Les bourgeons gustatifs de la structure des papilles contiennent des récepteurs sensoriels gustatifs propres à la transduction des stimuli gustatifs. Ces cellules réceptrices sont sensibles aux substances chimiques contenues dans les aliments ingérés et libèrent des neurotransmetteurs en fonction de la quantité de substance chimique contenue dans l’aliment. Les neurotransmetteurs des cellules gustatives peuvent activer les neurones sensitifs des nerfs crâniens facial, glossopharyngien et vague.

Il existe seulement quelques sous-modalités gustatives. Jusqu’à récemment, seules quatre saveurs étaient reconnues : le sucré, le salé, l’acide et l’amer. Au début du 20e siècle, des recherches ont permis de reconnaître une cinquième saveur, l’umami, au milieu des années 1980. Des recherches très récentes ont suggéré l’existence d’un sixième goût pour le gras, ou les lipides.

Olfaction (odeur)

Le saviez-vous?

Le corps humain peut détecter plus de 10 000 odeurs.

Tout comme le goût, l’olfaction réagit à des stimuli chimiques. Les neurones récepteurs olfactifs sont situés dans une petite région de la cavité nasale supérieure. L’épithélium olfactif, y compris les cellules olfactives, peut être endommagé par les produits chimiques toxiques en suspension dans l’air.
Les messages des récepteurs olfactifs sont transmis au cerveau, en particulier au cortex olfactif primaire situé dans les zones inférieure et médiane du lobe temporal, ainsi qu’à l’hypothalamus, où les odeurs sont associées à la mémoire à long terme et aux réponses émotionnelles.

Vérification des connaissances

  • Quelles parties du cerveau enregistrent et associent les odeurs aux souvenirs et aux émotions?
  • Nommer les quatre types de papilles (bourgeons gustatifs) que l’on trouve sur la langue.

L’audition (l’ouïe), l’équilibre et la somesthésie (le toucher)

Regardez la vidéo :

Audition (ouïe)

L’ouïe, ou l’audition, est la transduction des ondes sonores en un signal neuronal, rendue possible par les structures de l’oreille (figure 18.1).

Cette image présente la structure de l'oreille, dont les principales parties sont identifiées.

Figure 18.1 Structures de l’oreille L’oreille externe comprend l’auricule, le conduit auditif et la membrane tympanique. L’oreille moyenne est reliée au pharynx par la trompe auditive et contient les osselets. L’oreille interne contient la cochlée et le vestibule, qui sont respectivement responsables de l’audition et de l’équilibre. D’après Betts et coll., 2013. Distribution sous la licence CC BY 4.0. [Description de l’image]
  • L’oreille externe se compose de l’auricule, parfois appelé pavillon, du conduit auditif et de la membrane tympanique.
    •  Les courbes en forme de C de l’auricule dirigent les ondes sonores vers le conduit auditif. Le conduit pénètre dans le crâne par le méat auditif externe de l’os temporal. À l’extrémité du conduit auditif se trouve la membrane tympanique, qui vibre lorsqu’elle est atteinte par des ondes sonores.
  • L’oreille moyenne est composée des osselets, de la fenêtre ovale et de la membrane tympanique.
    • Les trois osselets sont le malléus, l’incus et le stapès, noms latins qui peuvent se traduire par marteau, enclume et étrier. Le malléus est attaché à la membrane tympanique et fonctionne avec l’incus. L’incus s’articule à son tour avec le stapès. Le stapès est ensuite relié à l’oreille interne, où les ondes sonores sont transformées en signal neuronal. Les vibrations des osselets traversent la fenêtre ovale, et déplacent le liquide dans un mouvement ondulatoire. La fréquence des ondes fluides correspond à celle des ondes sonores. L’oreille moyenne est reliée au pharynx par la trompe auditive, qui permet d’équilibrer la pression de l’air sur la membrane tympanique. Le tube est normalement fermé, mais s’ouvre lorsque les muscles du pharynx se contractent pendant la déglutition ou le bâillement.
  • L’oreille interne est souvent décrite comme un labyrinthe osseux, car elle est composée d’une série de canaux encastrés dans l’os temporal.
    • Elle se compose de la cochlée, responsable de l’audition, et du vestibule, responsable de l’équilibre. Les signaux neuronaux provenant de ces deux parties sont relayés vers le tronc cérébral par des faisceaux de fibres distincts. Cependant, ces deux faisceaux s’étirent de l’oreille interne au tronc cérébral et portent le nom de nerf vestibulocochléaire. Le son est converti en signaux neuronaux dans la région cochléaire de l’oreille interne, qui contient les neurones sensitifs du ganglion spiral. Ces ganglions sont situés dans la cochlée, qui est en forme de spirale, dans l’oreille interne. La cochlée est reliée au stapès par la fenêtre ovale.

L’image ci-dessous présente une coupe transversale de la cochlée et la rampe vestibulaire et la rampe tympanique le long du conduit cochléaire (voir figure 18.2). Le conduit cochléaire contient plusieurs organes spiraux, qui convertissent le mouvement des ondes des deux rampes en signaux neuronaux. Les organes spiraux se trouvent sur la membrane basilaire, c’est-à-dire sur le côté du conduit cochléaire situé entre les organes spiraux et la rampe tympanique. Lorsque les ondes fluides se déplacent dans la rampe vestibulaire et la rampe tympanique, la membrane basilaire se déplace à un endroit précis en fonction de la fréquence des ondes. Les ondes de haute fréquence déplacent la région de la membrane basilaire qui se trouve à la base de la cochlée. Les ondes de basse fréquence déplacent la région de la membrane basilaire qui se trouve près de l’extrémité de la cochlée.

Coupe transversale de la cochlée Description de l’image disponible.

Figure 18.2 Vue transversale de la cochlée Les trois principales sections de la cochlée sont présentées. La rampe tympanique et la rampe vestibulaire se trouvent de part et d’autre du conduit cochléaire. L’organe spiral, qui contient les cellules auditives mécanoréceptrices, est adjacent à la rampe tympanique et repose sur la membrane basilaire. D’après Betts et coll., 2013. Distribution sous la licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

La cochlée codifie les stimuli auditifs pour les fréquences comprises entre 20 et 20 000 Hz, ce qui représente la gamme de sons que l’oreille humaine peut entendre. L’unité Hertz mesure la fréquence des ondes sonores en cycles produits par seconde. Des fréquences aussi basses que 20 Hz sont détectées par les cellules auditives situées à l’apex, ou extrémité, de la cochlée. Les fréquences supérieures à 20 kHz sont codifiées par les cellules auditives situées à la base de la cochlée, près des fenêtres ronde et ovale. La plupart des stimuli auditifs contiennent une combinaison de sons à différentes fréquences et intensités (représentées par l’amplitude de l’onde acoustique). Chaque cellule auditive située le long du canal cochléaire est sensible à une fréquence particulière. Ensemble, elles permettent à la cochlée de séparer les stimuli auditifs par fréquence, tout comme un prisme sépare la lumière visible en différentes couleurs.

Le saviez-vous?

Le son se propage à une vitesse de 1 130 pieds par seconde.

Équilibre

En plus de l’audition, l’oreille interne est responsable de l’encodage des informations relatives à l’équilibre.  Les cellules qui détectent la position et les mouvements de la tête et les mouvements du corps sont situées dans le vestibule de l’oreille interne. La position de la tête est détectée par les organes otolithiques, tandis que les mouvements de la tête sont détectés par les canaux semicirculaires (voir la figure 18.3). Les signaux neuronaux générés dans le ganglion vestibulaire sont transmis par le nerf vestibulocochléaire au tronc de l’encéphale et au cervelet.

Le côté gauche de cette image montre la tête d'une personne en position immobile, sous laquelle on voit le nerf ampullaire. L’image de droite illustre une personne qui tourne la tête. La direction du mouvement de la cupule est indiquée en dessous.

Figure 18.3 Encodage rotatif par les canaux semicirculaires. Le mouvement de rotation de la tête est encodé par les cellules auditives de la base des canaux semicirculaires. Lorsque l’un des canaux se déplace en arc avec la tête, le liquide interne se déplace dans la direction opposée, ce qui entraîne la courbure de la cupule et des stéréocils. Le mouvement de deux canaux dans un plan donne des informations sur la direction dans laquelle la tête se déplace, et l’activation des six canaux peut donner une indication très précise du mouvement de la tête en trois dimensions. D’après Betts et coll., 2013. Distribution sous la licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Somesthésie (toucher)

Le saviez-vous?

Avec le vieillissement, l’humain perd des cellules de réception sensorielle, notamment celles qui détectent la douleur et les changements de température.

La somesthésie est considérée comme un sens général, par opposition aux sens spécifiques abordés dans cette section. La somatosensation est l’ensemble des modalités sensorielles associées au toucher, la proprioception et l’interception. Ces modalités comprennent la pression, la vibration, la sensibilité tactile, le chatouillement, la démangeaison, la température, la douleur, la proprioception et la kinesthésie. Ses récepteurs ne sont donc pas associés à un organe spécifique, mais sont plutôt répartis dans tout le corps, dans divers organes. La plupart des récepteurs sensoriels sont situés dans la peau, mais on en trouve également dans les muscles, les tendons, les capsules articulaires, les ligaments et les parois des viscères.

Les deux types de signaux somatosensoriels transmis par les terminaisons nerveuses libres sont la douleur et la température. Les récepteurs de température sont stimulés lorsque la température localisée est différente de la température corporelle. Certains thermorécepteurs sont sensibles uniquement au froid et d’autres uniquement à la chaleur. La nociception est la sensation de stimuli potentiellement dommageables. Les stimuli mécaniques, chimiques ou thermiques dépassant un certain seuil provoquent des sensations douloureuses. Les tissus endommagés ou soumis à un stress libèrent des substances chimiques qui activent les protéines réceptrices des nocicepteurs.

Par exemple, la sensation de chaleur associée aux aliments épicés implique la capsaïcine, la molécule active des piments forts. Les molécules de capsaïcine se lient à un canal ionique transmembranaire dans les nocicepteurs qui est sensible aux températures supérieures à 37 °C. La dynamique de la liaison de la capsaïcine avec ce canal est inhabituelle en ce sens que la molécule reste liée pendant une longue période, ce qui diminue la capacité d’autres stimuli à provoquer des sensations de douleur par l’intermédiaire du nocicepteur activé. Il s’agit d’une des raisons pour laquelle la capsaïcine peut être utilisée comme analgésique topique, notamment dans des produits comme Icy HotMC.

Vérification des connaissances

  • Quelle structure de l’oreille aide au maintien de l’équilibre?
  • Quels sont les termes médicaux utilisés pour décrire les sens du goût et du toucher?

Activité d’identification de l’anatomie de l’oreille Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Vision (vue)

Regardez la vidéo :

La vision est le sens spécifique de la vue et repose sur la transduction des stimuli lumineux reçus par les yeux. Les yeux sont situés dans les orbites du crâne. Les orbites osseuses entourent les bulbes des yeux, les protégeant et ancrant les tissus mous de l’œil (voir figure 18.4). Les paupières, bordées de cils, contribuent à protéger l’œil des abrasions en bloquant les particules qui peuvent se poser sur la surface de l’œil.

La surface interne de chaque paupière est une fine membrane appelée conjonctive palpébrale. La conjonctive s’étend sur la sclère et relie les paupières au bulbe de l’œil. Les larmes sont produites par la glande lacrymale, située sous les parois latérales du nez. Les larmes produites par cette glande s’écoulent par le conduit nasolacrymal jusqu’à l’angle médial de l’œil, où elles s’écoulent sur la conjonctive, éliminant les particules étrangères.

Vue latérale de l’œil Description de l’image disponible.

Figure 18.4 L’œil dans son orbite. L’œil est situé dans l’orbite et entouré de tissus mous qui protègent et appuient sa fonction. L’orbite est entourée par les os du crâne. D’après Betts et coll., 2013. Distribution sous la licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Le mouvement de l’œil dans l’orbite est entraîné par la contraction de six muscles extrinsèques qui proviennent des os de l’orbite et s’insèrent dans la surface du bulbe de l’œil. Quatre de ces muscles sont disposés aux points cardinaux autour de l’œil et sont nommés en fonction de ces emplacements. Il s’agit des muscles suivants :

  • droit supérieur
  • droit médial
  • droit inférieur
  • droit latéral.

Lorsqu’un de ces muscles se contracte, l’œil se déplace vers le muscle en question. Par exemple, lorsque le muscle droit supérieur se contracte, l’œil pivote vers le haut.

L’œil lui-même est une sphère creuse composée de trois couches de tissus.

  • La couche externe est la tunique fibreuse, qui comprend la sclère (le blanc de l’œil) et la cornée (transparente). La sclère représente les cinq sixièmes de la surface de l’œil, et n’est pas visible en grande partie, bien que l’humain soit différent par rapport à de nombreuses autres espèces en ce qui concerne la quantité de « blanc de l’œil » visible (voir figure 18.5). La cornée transparente recouvre l’extrémité antérieure de l’œil et permet à la lumière de pénétrer.
  • La couche moyenne de l’œil est la tunique vasculaire, qui se compose principalement de la choroïde, du corps ciliaire et de l’iris. La choroïde est une couche de tissu conjonctif très vascularisée qui assure l’apport sanguin du bulbe de l’œil. La choroïde est derrière le corps ciliaire, une structure musculaire attachée au cristallin par des fibres zonulaires. Ces deux structures plient le cristallin, ce qui lui permet de focaliser la lumière à l’arrière de l’œil. Le corps ciliaire est recouvert par l’iris, la partie colorée de l’œil, qui est visible dans la partie antérieure de l’œil. L’iris est un muscle lisse qui ouvre ou ferme la pupille, le trou au centre de l’œil qui permet à la lumière de pénétrer. L’iris rétrécit la pupille quand la lumière est vive et la dilate quand la lumière est plus basse.
  • La couche interne de l’œil est la tunique nerveuse, ou rétine, qui contient le tissu nerveux responsable de la photoréception.

L’œil est également divisé en deux cavités:

  • Cavité antérieure
    • La cavité antérieure est l’espace entre la cornée et le cristallin, y compris l’iris et le corps ciliaire. Elle est remplie d’un liquide aqueux appelé humeur aqueuse.
  • Cavité postérieure
    • La cavité postérieure est l’espace situé derrière le cristallin et s’étend jusqu’à la face postérieure de l’intérieur du bulbe de l’œil, où se trouve la rétine. La cavité postérieure est remplie d’un liquide plus visqueux appelé humeur vitrée.

La rétine est composée de plusieurs couches et contient des cellules spécialisées pour le traitement initial des stimuli visuels. Les photorécepteurs (bâtonnets et cônes) modifient leur potentiel de membrane lorsqu’ils sont stimulés par l’énergie lumineuse. Le changement de potentiel de membrane modifie la quantité de neurotransmetteur que les cellules photoréceptrices libèrent sur les cellules bipolaires de la couche plexiforme externe. La cellule bipolaire de la rétine relie un photorécepteur à une cellule ganglionnaire de la rétine dans la couche plexiforme interne. Les cellules amacrines y contribuent également au traitement de la rétine avant qu’un potentiel d’action ne soit produit par la cellule ganglionnaire. Les axones des cellules ganglionnaires, qui se trouvent dans la couche la plus interne de la rétine, se rassemblent au niveau du disque du nerf optique et quittent l’œil par le nerf optique (voir la figure 18.5). Comme ces axones traversent la rétine, il n’y a pas de photorécepteurs à l’arrière de l’œil, où commence le nerf optique, ce qui crée une « tache aveugle » dans la rétine et une tache aveugle correspondante dans notre champ visuel.

Vue latérale et médiale du bulbe de l’œil. Description de l’image disponible.

Figure 18.5. Structure de l’œil La sphère de l’œil peut être divisée en chambre antérieure et chambre postérieure. La paroi de l’œil est composée de trois couches : la tunique fibreuse, la tunique vasculaire et la tunique nerveuse. La rétine se trouve à l’intérieur de la tunique nerveuse, et comporte trois couches de cellules et deux couches plexiformes. Le centre de la rétine présente une petite dépression : la fovéa. D’après Betts et coll., 2013. Distribution sous la licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Les photorécepteurs de la rétine (les bâtonnets et les cônes) se trouvent derrière les axones, les cellules ganglionnaires, les cellules bipolaires et les vaisseaux sanguins de la rétine. Une quantité importante de lumière est absorbée par ces structures avant même que la lumière n’atteigne les cellules photoréceptrices. La fovéa est une petite zone tout au centre de la rétine. Autour de la fovéa, la rétine est dépourvue de cellules de soutien et de vaisseaux sanguins et ne contient que des photorécepteurs. C’est pourquoi l’acuité visuelle est optimale dans la fovéa. En effet, la fovéa est l’endroit où les autres structures rétiniennes absorbent la plus faible quantité de lumière (voir figure 18.5). Au fur et à mesure que l’on s’éloigne de ce point central, l’acuité visuelle diminue de manière importante.

Exemple : Acuité visuelle (AV) entre la fovéa et la rétine périphérique.

La différence d’acuité visuelle entre la fovéa et la rétine périphérique peut être démontrée en regardant simplement un mot au milieu de ce paragraphe. Le stimulus visuel situé au milieu du champ de vision tombe sur la fovéa et est le plus clair. Sans quitter ce mot des yeux, on remarque que les mots du début ou de la fin du paragraphe ne sont pas aussi clairs. Les images de la vision périphérique sont focalisées par la rétine périphérique et présentent des extrémités vagues et floues et des mots qui ne sont pas clairement reconnaissables. Par conséquent, une grande partie de la fonction nerveuse des yeux consiste à déplacer les yeux et la tête de manière à ce que les stimuli visuels importants soient centrés sur la fovéa.

Trois types d’opsines des cellules en cône sont sensibles à différentes longueurs d’onde de la lumière et permettent de voir les couleurs. En comparant l’activité des trois différents cônes, le cerveau peut extraire des informations sur les couleurs des stimuli visuels (voir la figure 18.6). Par exemple, une puissante lumière bleue d’une longueur d’onde d’environ 450 nm activerait les cônes « rouges » de façon minimale, les cônes « verts » de façon marginale et les cônes « bleus » de façon prédominante. L’activation relative des trois cônes est calculée par le cerveau, qui perçoit la couleur comme étant bleue. Par contre, les cônes ne peuvent pas réagir à la lumière de faible intensité et les bâtonnets ne perçoivent pas la couleur de la lumière. Par conséquent, lorsque la luminosité est basse, notre vision est essentiellement en échelle de gris. Autrement dit, dans une pièce sombre, tout apparaît comme une différente nuance de gris. Lorsque vous pensez voir les couleurs dans l’obscurité, vous vous trompez. C’est le cerveau qui se souvient de la couleur des objets et vous les suggère.

Sensibilité à la couleur des photopigments. Description du graphique disponible.

Figure 18.6 Comparaison de la sensibilité à la couleur des photopigments. La comparaison des pics de sensibilité et des spectres d’absorbance des quatre photopigments suggère qu’ils sont plus sensibles à certaines longueurs d’onde. D’après Betts et coll., 2013. Distribution sous la licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Termes médicaux relatifs aux systèmes sensoriels

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Activité d’identification de l’anatomie

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Termes des systèmes sensoriels difficiles à décomposer en radical et affixes

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Abréviations couramment utilisées pour le système sensoriel

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Maladies et troubles des systèmes sensoriels

Maladies et troubles olfactifs

Anosmie

Un traumatisme contondant au visage, par exemple en raison d’accident de voiture, peut entraîner la perte du nerf olfactif et, par conséquent, la perte du sens de l’odorat. Cette affectation se nomme l’anosmie. Lorsque le lobe frontal du cerveau change de position par rapport à l’ethmoïde, les axones du tractus olfactif peuvent être cisaillés. Les athlètes de sports de combat professionnels souffrent souvent d’anosmie en raison de traumatismes répétés au visage et à la tête. De plus, certains produits pharmaceutiques, comme des antibiotiques, peuvent provoquer une anosmie en éliminant simultanément tous les neurones olfactifs. Si aucun axone n’est en place dans le nerf olfactif, les axones des neurones olfactifs nouvellement formés n’ont aucun guide pour les mener à leurs connexions dans le bulbe olfactif. Il existe également des causes temporaires d’anosmie, par exemple celles provoquées par des réactions inflammatoires liées à des infections respiratoires ou à des allergies. 

La perte de l’odorat peut entraîner une perte de goût. Une personne dont l’odorat est altéré peut avoir besoin de plus d’épices et d’assaisonnements pour donner du goût à ses aliments. L’anosmie peut également être liée à certaines formes de dépression légère, car la perte du plaisir de manger peut entraîner un sentiment général de désespoir. La capacité des neurones olfactifs à se remplacer diminue avec l’âge, ce qui entraîne une anosmie liée à l’âge, ce qui explique pourquoi certaines personnes âgées salent davantage leurs aliments que les personnes plus jeunes. Cette consommation accrue de sodium peut cependant augmenter le volume sanguin et la pression artérielle, ce qui accroît le risque de maladies cardiovasculaires chez les personnes âgées (Betts, et coll., 2013).

Maladies et troubles de l’oreille, du nez et de la gorge

Otite moyenne

L’otite moyenne est une inflammation du canal de l’oreille moyenne qui touche le tympan. Elle est souvent observée chez les jeunes enfants en raison d’infections bactériennes et virales. Les symptômes sont entre autres la fièvre, la toux et les symptômes du rhume, la perte d’audition, l’irritabilité et l’otalgie. Le traitement consiste à contrôler les symptômes et à utiliser des antibiotiques (amoxicilline) au besoin (couvernement du Canada, 2013). Pour en savoir plus sur l’otite moyenne, consultez le site Web du gouvernement du Canada.

Otite externe

L’otite externe est une inflammation du conduit auditif externe et est connue sous le nom d’otite du baigneur en raison de son association à l’exposition à l’eau. Sa présentation clinique et sa prise en charge sont identiques à celles de l’otite moyenne (Piercefield, et coll., 2011). Pour en savoir plus sur l’otite externe, consultez ce site Web adapté des Centers for Disease Control and Prevention.

Surdité de transmission

La perte auditive survient lorsque quelque chose perturbe le son dans l’oreille moyenne et externe, comme une lésion physique du tympan (perforation). Elle peut être prise en charge par la pharmacothérapie, la chirurgie ou une combinaison des deux (Centers for Disease Control and Prevention, 2020).

Surdité de perception

Cette perte auditive découle d’une détérioration des structures neurales. Les tumeurs et l’exposition à des bruits forts (aiguë/chronique) peuvent entraîner ce type de perte auditive (Centers for Disease Control and Prevention, 2020). Pour en savoir plus sur la surdité de perception, consultez la page Web des Centers for Disease Control and Prevention sur la surdité de perception.

Acouphènes

Les acouphènes entraînent des bourdonnements d’oreilles causés par l’inflammation de l’oreille moyenne. Il s’agit du premier indicateur d’une lésion nerveuse, particulièrement dans le cas de la surdité de perception (Tribunal des anciens combattants [révision et appel], 2011). Pour plus de renseignements, consultez le document de travail sur la perte auditive du Tribunal des anciens combattants (révision et appel).

Otosclérose

L’otosclérose est une accumulation dans l’oreille d’os nouveau dans les osselets de l’oreille interne. Son étiologie est d’origine idiopathique ou héréditaire. Les caractéristiques cliniques correspondent à celles de la surdité de transmission. Un chirurgien ORL est responsable de la prise en charge plus approfondie (Anciens Combattants Canada, 2019). Pour en savoir plus, consultez la page Web d’Anciens Combattants Canada sur l’otosclérose.

Rhinite

La rhinite est une inflammation de la muqueuse de la cavité nasale pouvant entraîner une congestion et une rhinorrhée (écoulement nasal). Elle peut être allergique ou virale. Les traitements comprennent la prise en charge des symptômes, les vaporisateurs nasaux et les antihistaminiques oraux (Naclerio, Bachert et Baraniuk, 2010). Pour en savoir plus sur la rhinite et les autres affections nasales, veuillez consulter l’article de Naclerio, Bachert, et Baraniuk, Pathophysiology of Nasal Congestion (Pathophysiologie de la congestion nasale).

Dacryosténose

La dacryosténose est également connue sous le nom d’obstruction nasolacrymale. Il s’agit d’une obstruction du conduit nasolacrymal. L’obstruction empêche les larmes de s’écouler des yeux dans les canaux, ce qui provoque un larmoiement excessif. L’étiologie de cette affectation est congénitale et résulte d’un défaut de formation du canal. La dacryosténose est prise en charge par observation et elle se résout avec le temps (généralement après 1 an) (gouvernement du Canada, 2013). Pour en savoir plus, consultez la page Web du Gouvernement du Canada sur la dacryosténose.

Maladies et troubles des yeux

Cécité

Le terme « cécité » peut couvrir un large éventail de handicaps visuels, notamment l’incapacité de voir en raison d’une blessure, d’une maladie ou d’une affection congénitale. Les paramètres de la cécité pratique sont un champ visuel de 20 degrés ou moins ou une acuité visuelle de 20/200 ou moins dans les deux yeux, même après correction. Un grand nombre des conditions décrites ci-dessous entraînent un handicap visuel, une basse vision et une cécité pratique (Institut national canadien pour les aveugles, s. d). Pour en savoir plus sur la cécité, visitez cette page du site Web de l’Institut national canadien pour les aveugles sur le sujet.

Cataracte

La cataracte est une opacification du cristallin, normalement transparent, de l’œil. Les personnes ayant des cataractes ont l’impression de regarder à travers des lentilles ou fenêtres sales. Le cristallin de l’œil perd de sa souplesse en raison du vieillissement, ce qui entraîne dans certains cas des cataractes séniles. Les nourrissons naissent parfois avec des cataractes congénitales. Le traitement consiste généralement en une intervention chirurgicale visant à éliminer l’opacité du cristallin (Mayo Clinic Staff, 2018). Pour en savoir plus, consultez la page Web de la Mayo Clinic sur les cataractes.

Conjonctivite

Une conjonctivite est une inflammation de la conjonctive. Elle est généralement causée par les allergènes, les produits chimiques, les corps étrangers ainsi que les agents pathogènes bactériens et viraux. La cause de la conjonctivite détermine si elle est transmissible d’une personne à l’autre. Par exemple, la conjonctivite causée par l’adénovirus est très contagieuse, alors que celle causée par le pollen ne l’est pas. La prise en charge consiste à traiter la cause sous-jacente de la conjonctivite (Centers for Disease Control and Prevention, 2019). Pour en apprendre davantage sur la conjonctivite, consulter la page Web des Centers for Disease Control and Prevention sur ce sujet.

Rétinopathie diabétique

Il s’agit d’une maladie de la rétine causée par le diabète sucré. Les veines de la rétine se dilatent, ce qui entraîne un gonflement et un écoulement du liquide des vaisseaux sanguins dans la rétine. On estime que 20 % des diabétiques nouvellement diagnostiqués souffrent de rétinopathie diabétique (American Optometric Association, 2020). Pour obtenir plus de renseignements, consultez le site de l’American Optometric Association sur la rétinopathie diabétique.

Glaucome

Cette maladie fait partie d’un ensemble de maladies oculaires qui entraînent une dégénérescence progressive du nerf optique. Cette dégénérescence peut entraîneur une perte de tissu nerveux qui se traduit par une perte progressive et irréversible de la vision et une cécité potentielle si elle n’est pas détectée et traitée à un stade précoce. La forme la plus courante de glaucome est le glaucome primitif à angle ouvert, qui est associée à une pression élevée causée par une accumulation de liquide dans l’œil (Association canadienne des optométristes, s.d.). Pour en savoir plus, consultez la page Web de l’Association canadienne des optométristes sur le glaucome.

Dégénérescence maculaire/Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)

Il s’agit d’une lésion progressive d’une partie de la rétine appelée macula. Elle entraîne une sévère perte de vision centrale, mais la vision périphérique n’est pas affectée. Il s’agit de la principale cause de cécité chez les personnes âgées de plus de 55 ans (Association canadienne des optométristes, s.d. a). Pour en savoir plus, consultez la page Web de l’Association canadienne des optométristes sur la DMLA.

Nystagmus

Il s’agit d’une affection caractérisée par des mouvements oculaires répétitifs involontaires qui empêche le regard de se fixer sur un simple objet. On parle souvent de « yeux dansants » (Dubow, 2020). Pour en savoir plus sur le nystagmus, consultez cette page du site Web de All About Vision.

Décollement de la rétine

Selon Eye Physicians & Surgeons of Ontario, ce trouble survient lorsque la rétine est décollée ou séparée de sa position habituelle. Des lumières clignotantes, des corps flottants et ce qui semble être un rideau gris sont autant de symptômes d’une déchirure de la rétine qui peut entraîner un décollement de la rétine. Un ophtalmologiste, spécialiste de la rétine, peut réparer le décollement de la rétine. S’il n’est pas traité, un décollement de la rétine peut entraîner la cécité (selon la Société canadienne d’ophtalmologie, s.d.). Pour en savoir plus, consultez la page de la Société canadienne d’ophtalmologie sur la déchirure et le décollement de la rétine.

Strabisme

Il s’agit d’une affectation où l’œil affecté dévie en raison d’une mauvaise coordination des yeux. Chaque œil a un différent focus, comme décrit ci-dessous :

  • Ésotropie : convergence d’un ou des deux yeux vers l’intérieur.
  • Éxotropie : déviation latérale d’un œil.
  • Hypertropie : déviation d’un œil vers le haut.
  • Hypotropie : déviation d’un œil vers le bas.

Si la condition n’est pas prise en charge, le cerveau peut rejeter les données d’un œil, ce qui entraîne une perte de vision de l’œil concerné (amblyopie). L’amblyopie est une affection également connue sous le nom d’« œil paresseux ». Elle est causée par un déséquilibre des stimuli entre le cerveau et les yeux (un œil reçoit plus de signaux que l’autre). Elle survient généralement pendant l’enfance et nécessite une intervention précoce pour y remédier (gouvernement du Canada, 2013). Pour en savoir plus sur le strabisme, consultez le site Soins aux enfants et aux adolescents – Chapitre 8 – Les yeux du gouvernement du Canada.

Termes médicaux en contexte

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Spécialités médicales et interventions associées aux systèmes sensoriels

Plusieurs spécialités médicales sont associées aux systèmes sensoriels. L’optométrie concerne l’examen et l’évaluation des pathologies oculaires et la prescription de verres correcteurs.  L’ophtalmologie concerne l’évaluation et la prise en charge des pathologies oculaires et la pratique d’interventions chirurgicales.  L’otorhinolaryngologie (ORL) porte sur le traitement et les affections des oreilles, du nez et de la gorge. L’audiologie porte sur l’évaluation et la prise en charge des personnes atteintes d’une perte auditive.

Vocabulaire des systèmes sensoriels

Neurinome de l’acoustique

Tumeur bénigne du méat acoustique interne.

Blépharite

Inflammation des paupières.

Épistaxis

Saignement de nez

Glossopharyngien

Qui se rapporte à la langue et à la gorge.

Hypermétropie

Vision de proche. Les objets proches paraissent flous, mais les objets éloignés sont plus clairs.

Kinesthésie

Mouvement du corps.

Mécanorécepteurs

Un neurone sensitif qui réagit à la pression mécanique.

Myopie

Vision de près. Les objets proches sont clairs et visibles, mais les objets éloignés ne le sont pas.

Nocicepteurs

Des neurones sensitifs qui réagissent à la douleur.

Ophtalmie néonatale

Conjonctivite du nouveau-né (grave)

Pharyngite

Inflammation du pharynx.

Pharyngoamygdalite

Inflammation du pharynx et des amygdales.

Proprioception

Mouvement du corps.

Rhinite

Inflammation de la cavité nasale pouvant entraîner une rhinorrhée.

Rhinorrhée

Écoulement nasal.

Sinusite

Inflammation des sinus.

Orgelet

Infection aiguë du follicule du cil.

Thermorécepteurs

Neurones spécialisés qui réagissent aux changements de température.

Amygdalite

Inflammation des amygdales.

Membrane tympanique

Tympan.

Viscéral

Relatif aux organes internes

Acuité visuelle

Précision de la vision.

Mettez vos connaissances à l’épreuve!

 

Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=263

Références

American Optometric Association. (2020). Diabetic retinopathy. https://www.aoa.org/patients-and-public/eye-and-vision-problems/glossary-of-eye-and-vision-conditions/diabetic-retinopathy

Institut national canadien pour les aveugles (s.d.). Qu’est-ce que la cécité? https://www.inca.ca/fr/sight-loss-info/blindness/quest-ce-que-la-cecite?region=on

CrashCourse. (11 mai 2015) Vision : Crash Course A&P #18 (Vue : cours accéléré en anatomie et physiologie no 18) [Vidéo en ligne]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=o0DYP-u1rNM

CrashCourse. (27 avril 2015). Taste & Smell: Crash Course A&P #16 (Vue : cours accéléré en anatomie et physiologie no 16) [Vidéo en ligne]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=mFm3yA1nslE

CrashCourse. (4 mai 2015). Hearing & balance: Crash Course A&P #17 (Vue : cours accéléré en anatomie et physiologie no 17) [Vidéo en ligne]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=Ie2j7GpC4JU

Centers for Disease Control and Prevention. (2019). Conjunctivitis (pink eye). CDC. https://www.cdc.gov/conjunctivitis/about/causes.html

Centers for Disease Control and Prevention. (2020). Types of hearing loss. CDC. https://www.cdc.gov/ncbddd/hearingloss/types.html

Dubow, B. (2020). Nystagmus: Involuntary eye movements. All About Vision. https://www.allaboutvision.com/conditions/nystagmus.htm

Gouvernement du Canada. (2013). Soins aux enfants et aux adolescents – Chapitre 8 – Les oreilles, le nez, la gorge et la bouche. Services aux autochtones Canada. https://www.canada.ca/fr/services-autochtones-canada/services/sante-premieres-nations-inuits/services-soins-sante/soins-infirmiers/guide-pratique-clinique-personnel-infirmier-soins-primaires.html

Gouvernement du Canada. (2013a). Soins aux enfants et aux adolescents – Chapitre 8 – Les yeux. Services aux autochtones Canada. https://www.canada.ca/fr/services-autochtones-canada/services/sante-premieres-nations-inuits/services-soins-sante/soins-infirmiers/guide-pratique-clinique-personnel-infirmier-soins-primaires.html

Mayo Clinic Staff. (2018). Cataracts overview. Mayo Clinic Patient Care & Health Information. https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/cataracts/symptoms-causes/syc-20353790

Naclerio, R.M., Bachert, C. et Baraniuk, J.N. (2010). Pathophysiology of nasal congestion. International Journal of General Medicine, 3, 47-57. https://dx.doi.org/10.2147%2Fijgm.s8088

Ontario Association of Optometrists. (s.d.). AMD (age-related macular degeneration). https://opto.ca/health-library/amd%20and%20low%20vision

Ontario Association of Optometrists. (s.d.). Glaucomoa. https://opto.ca/health-library/about-glaucoma

Piercefield, E.W., Collier, S.A., Hlavsa, M.C. et Beach, M.J. (2011). Estimated burden of acute otitis externa – United States, 2003-2007. CDC Morbidity and Mortaliity Weekly Report. https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6019a2.htm?s_cid=mm6019a2_w

Anciens Combattants Canada (2019). Otospongiose. https://www.veterans.gc.ca/fra/health-support/physical-health-and-wellness/compensation-illness-injury/disability-benefits/benefits-determined/entitlement-eligibility-guidelines/otoscl

Tribunal des anciens combattants (révision et appel). (Décembre 2011). Discussion paper on hearing loss. http://vrab-tacra.gc.ca/Publications/Discussion-Paper-Document-de-travail-3-eng.cfm

Descriptions des images

Description de la figure 18.1 Cette image présente la structure de l’oreille, dont les principales parties sont identifiées. L’oreille est divisée en trois parties (de gauche à droite) : l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne. Les champs de texte de chaque partie indiquent : oreille externe (auricule, conduit auditif), oreille moyenne (membrane tympanique, malléus, incus, cavité tympanique), oreille interne (stapès, vestibule, nerf vestibulaire, nerf cochléaire, cochlée, fenêtre ronde, trompe auditive). [Retour à la figure 18.1].

Description de la figure 18.2 L’image présente la structure de la cochlée dans l’oreille interne. Les champs de textes indiquent (en partant du haut, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) : paroi cochléaire osseuse, rampe vestibulaire, conduit cochléaire, membrane de Corti, membrane basilaire, rampe tympanique, ganglion spiral, branche cochléaire du nerf vestibulocochléaire (nerf VIII), organe spiral. [Retour à la figure 18.2].

Description de la figure 18.3 Le côté gauche de cette image montre la tête d’une personne en position immobile, sous laquelle on voit le nerf ampullaire. Les champs de texte sont : cupule, ampoule, nerf ampullaire). L’image de droite illustre une personne qui tourne la tête. La direction du mouvement de la cupule est indiquée en dessous. Le champ de texte indique que lorsque la tête tourne, la cupule s’incline dans le sens inverse de la rotation. [Retour à la figure 18.3].

Description de la figure 18.4 Cette image montre la vue latérale de l’œil dont les principales parties sont identifiées. Les champs de textes indiquent (en partant du haut) : sourcil, muscle orbiculaire de l’œil, muscle élévateur de la paupière supérieure, conjonctive palpébrale, cils, cornée, conjonctive. [Retour à la figure 18.4].

Description de la figure 18.5 Cette image montre une vue latérale et médiale du globe oculaire dont les principales parties sont identifiées. Les champs de texte indiquent (en partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre) : cavité postérieure (chambre du vitré, sinus veineux de la sclère [canal de Schlemm], ligaments suspenseurs, cristallin, cornée, iris, pupille); cavité antérieure ([contient l’humeur aqueuse]; chambre postérieure, chambre antérieure, ligaments suspenseurs), corps ciliaire (procès ciliaires et muscle ciliaire), muscle droit médial, disque du nerf optique (tache aveugle), artère et veine centrales de la rétine, fovea centralis, rétine, choroïde, sclère, muscle droit latéral. [Retour à la figure 18.5].

Description de la figure 18.6 Ce graphique montre l’absorbance normalisée en fonction de la longueur d’onde pour différents types de cellules de l’œil. L’axe Y est l’absorbance normalisée et l’axe X est la longueur d’onde (nm). Les couleurs violet, bleu, cyan, vert, jaune et rouge sont indiquées sous l’axe X. Les lignes du graphique indiquent les cônes bleus qui atteignent un maximum de 420 nm, les bâtonnets qui culminent à 498 nm, les cônes verts à 534 nm et les cônes rouges à 564 nm. La ligne des cônes bleus est qualifiée de courte, celle des cônes verts de moyenne et celle des cônes rouges de longue. [Retour à la figure 18.6].

Sauf avis contraire, le présent chapitre contient de l’information adaptée d’Anatomy and Physiology (sur OpenStax), de Betts, et coll. et est utilisé sous la licence CC BY 4.0 international. Téléchargez ou consultez le livre gratuitement à l’adresse https://openstax.org/books/anatomy-and-physiology/pages/1-introduction.

Licence

Acquérir les bases de la terminologie médicale© par cmorrissette. Tous droits réservés.