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5 Langage médical dans le contexte de l’anatomie et de la physiologie

Objectifs d’apprentissage

  • Relier l’apprentissage du langage médical au contexte de l’anatomie et de la physiologie.
  • Se familiariser avec l’architecture de base et les niveaux d’organisation du corps humain.
  • Évaluer la position anatomique, les termes régionaux, les termes directionnels, les plans et les quadrants du corps pour le positionnement anatomique.
  • Décrire les cavités du corps et les fonctions des membranes associées.

Lors de la mémorisation des éléments linguistiques de la terminologie médicale, il est important de placer l’apprentissage dans le contexte de l’anatomie et de la physiologie. À travers les chapitres consacrés aux systèmes et appareils du corps, vous apprendrez des éléments de terminologie, des termes médicaux entiers et des abréviations courantes. Il est important de mettre en contexte à quelle partie du corps le terme médical fait référence et d’examiner comment il s’articule.

L’anatomie se concentre sur la structure et la physiologie, sur la fonction. Une grande part de la physiologie s’intéresse à la tendance de l’organisme à l’homéostasie.

On considère les structures du corps comme des niveaux d’organisation fondamentaux qui se complexifient : particules subatomiques, atomes, molécules, organites, cellules, tissus, organes, systèmes ou appareils, organisme et biosphère (figure 5.1).

Niveaux d’organisation structurelle du corps humain. Description de l’image disponible.

Figure 5.1 Niveaux d’organisation structurelle du corps humain. L’organisation du corps est souvent présentée en six niveaux de complexité croissante, depuis les plus petits éléments chimiques jusqu’à l’organisme humain en entier. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Niveaux d’organisation

Toute la matière de l’univers est composée d’une ou plusieurs substances pures appelées éléments, comme l’hydrogène, l’oxygène, le carbone, l’azote, le calcium et le fer, pour nommer quelques exemples bien connus.

  • La plus petite unité de ces éléments est l’atome.
    • Les atomes sont constitués de particules subatomiques, soient les protons, les électrons et les neutrons.
  • Deux atomes ou plus se combinent pour former une molécule, comme les molécules d’eau, les protéines et les sucres que l’on trouve dans les êtres vivants.
    • Les molécules sont les composants chimiques de toutes les structures du corps.
  • La cellule est la plus petite unité autonome d’un organisme vivant.
    • Même les bactéries, qui sont des organismes extrêmement petits et indépendants, ont une structure cellulaire. Chaque bactérie est une cellule unique. Toutes les structures vivantes de l’anatomie humaine contiennent des cellules, et presque toutes les fonctions de la physiologie humaine sont exécutées dans des cellules ou sont initiées par des cellules.
    • Une cellule humaine est généralement constituée de membranes souples qui renferment le cytoplasme, un milieu aqueux, ainsi qu’une variété de minuscules unités fonctionnelles appelées organites. Toutes les fonctions du vivant, pour l’humain comme pour tous les organismes, sont assurées par les cellules.
  • Un tissu est un grand groupe de cellules similaires (bien que parfois composées de quelques types apparentés) qui travaillent ensemble pour remplir une fonction spécifique.
  • Un organe est une structure anatomique distincte du corps composée de deux ou de plusieurs types de tissus. Chaque organe remplit une ou plusieurs fonctions physiologiques spécifiques.

Un appareil est un groupe d’organes qui travaillent ensemble pour assurer les principales fonctions ou pour répondre aux besoins physiologiques de l’organisme.

Le saviez-vous?

  • Les organes ont des fonctions communes et jouent un rôle dans plusieurs systèmes ou appareils du corps.
  • Par exemple, le cœur (appareil cardiovasculaire) et les poumons (appareil respiratoire) travaillent ensemble pour distribuer l’oxygène dans tout l’organisme et évacuer le dioxyde de carbone.

Examinez les onze appareils du corps humain (figure 5.2 et figure 5.3). On ne peut pas classer avec précision les organes dans des systèmes ou des appareils, puisque les organes peuvent avoir des fonctions dans différents systèmes ou appareils. En fait, la plupart des organes jouent un rôle dans plus d’un système ou d’un appareil.

Systèmes ou appareils du corps humain. Description de l’image disponible.

Figure 5.2. Systèmes ou appareils du corps humain. Les organes qui travaillent ensemble sont regroupés en systèmes ou appareils. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0 [Description de l’image]

Systèmes ou appareils du corps humain (suite de la figure 5.2). Description de l’image disponible.

Figure 5.3. Systèmes ou appareils du corps humain (suite). Les organes qui travaillent ensemble sont regroupés en systèmes ou appareils. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0 [Description de l’image]

L’organisme constitue le plus haut niveau d’organisation. Un organisme est un être vivant doté d’une structure cellulaire et capable d’accomplir de manière autonome toutes les fonctions physiologiques nécessaires à la vie. Dans les organismes multicellulaires, y compris les humains, toutes les cellules, tous les tissus, tous les organes et tous les systèmes ou appareils fonctionnent en coordination pour maintenir la vie et la santé de l’organisme.

Regardez la vidéo :

Vignette de l’élément intégré « Introduction to Anatomy & Physiology: Crash Course A&P #1 » (Introduction à l’anatomie et à la physiologie : cours accéléré en anatomie et physiologie no 1)

 

Vidéo 5.1. Introduction to Anatomy & Physiology: Crash Course A&P #1 (Introduction à l’anatomie et à la physiologie : cours accéléré en anatomie et physiologie no 1) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015

Le saviez-vous?

La terminologie est utilisée à des fins de précision et de réduction des erreurs médicales.

Position anatomique

Les anatomistes et les prestataires de soins de santé utilisent la terminologie dans un souci de précision et de réduction des erreurs médicales. Par exemple, une cicatrice « au-dessus du poignet » est-elle située sur l’avant-bras à deux ou trois pouces de la main ou à la base de la main? Est-elle du côté de la paume ou du dos de la main? L’utilisation d’une terminologie anatomique précise élimine toute ambiguïté. Les termes anatomiques dérivent de mots grecs et latins anciens.

Pour plus de précision, les anatomistes normalisent les vues du corps. Tout comme les cartes sont normalement orientées avec le nord vers le haut, la « carte » standard du corps, dite position anatomique, est une vue du corps debout, avec les pieds parallèles, à la largeur des épaules, orteils vers l’avant. Les membres supérieurs sont tendus de chaque côté du corps et les paumes des mains sont tournées vers l’avant, comme illustré.

La position standard réduit la confusion. Peu importe l’orientation du corps décrit, les termes sont utilisés comme s’il était en position anatomique. Par exemple, une cicatrice dans la « région antérieure (avant) du carpe (poignet) » serait située sur le poignet, du côté de la paume de la main. Le terme « antérieur » serait utilisé même si la main était posée sur une table, paume vers le bas.

Régions du corps humain. Description de l’image disponible.

Figure 5.4. Régions du corps humain. Le corps humain est représenté en position anatomique en vue a) antérieure et b) postérieure. Les régions du corps sont indiquées en caractères gras. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Un corps allongé est dit en décubitus ventral ou en décubitus dorsal.  Ces termes sont parfois utilisés pour décrire la position du corps lors d’examens physiques spécifiques ou d’interventions chirurgicales.

Termes régionaux

Les nombreuses régions du corps humain sont désignées par des termes spécifiques qui permettent une grande précision. Par exemple, le terme « bras » est réservé à la partie supérieure du membre, tandis que le terme « avant-bras » fait référence à la partie inférieure. De même, les termes « fémur » et « cuisse » sont synonymes, mais le terme « jambe » est réservé à la partie inférieure du membre, entre le genou et la cheville. Vous serez en mesure de décrire les régions du corps à l’aide des termes de la position anatomique.

Termes directionnels

Les termes directionnels sont essentiels pour décrire l’emplacement relatif des structures du corps. Par exemple, les anatomistes peuvent décrire un tissu « inférieur » à un autre, et les médecins peuvent décrire une tumeur « superficielle » par rapport à une structure. Mémorisez ces termes pour éviter toute confusion lorsque vous étudiez ou décrivez l’emplacement de certaines parties du corps.

  • Le terme antérieur (ou ventral) décrit l’avant ou une orientation vers l’avant du corps. Les orteils sont antérieurs au pied.
  • Le terme postérieur (ou dorsal) décrit l’arrière ou une orientation vers l’arrière du corps. Le poplité est postérieur à la patella.
  • Le terme supérieur (ou crânien) décrit une position au-dessus ou plus haute qu’une autre partie du corps. Les orbites sont supérieures à la bouche.
  • Le terme inférieur (ou caudal) décrit une position en dessous ou plus basse qu’une autre partie du corps, soit près ou vers la queue (ou le coccyx chez les humains, la partie la plus basse de la colonne vertébrale). Le bassin est inférieur à l’abdomen.
  • Le terme latéral décrit le côté ou l’orientation vers le côté du corps. Le pouce est en position latérale par rapport aux doigts.
  • Le terme médian décrit le milieu ou l’orientation vers le milieu du corps. L’hallux est l’orteil médian.
  • Le terme proximal décrit une position d’un membre près du point d’attache ou du tronc. Le bras est en position proximale par rapport à l’avant-bras.
  • Le terme distal décrit une position d’un membre éloignée du point d’attache ou du tronc. La jambe est en position distale par rapport au fémur.
  • Le terme superficiel décrit une position près de la surface du corps. La peau est superficielle par rapport aux os.
  • Le terme profond décrit une position éloignée de la surface du corps. Le cerveau est profond par rapport au crâne.

Termes directionnels appliqués au corps humain. Description de l’image disponible.

Figure 5.5. Termes directionnels appliqués au corps humain. Les termes directionnels appariés sont représentés tels qu’ils sont appliqués au corps humain. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Entraînez-vous à utiliser ces termes directionnels.

 

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Vérification des connaissances

  • En équipe de deux, choisissez à tour de rôle deux parties de votre corps ou de celui de l’autre.
  • En utilisant des termes directionnels, décrivez l’emplacement de ces parties du corps l’une par rapport à l’autre.

Plans du corps

Une section est une surface bidimensionnelle d’une structure tridimensionnelle qui a été coupée. Les appareils d’imagerie médicale modernes permettent aux médecins d’obtenir des « coupes virtuelles » de corps vivants, qu’on appelle des scans. L’interprétation de ces scans nécessite cependant une bonne compréhension du plan de coupe. Un plan est une surface imaginaire en deux dimensions qui passe à travers le corps. En anatomie et en médecine, on parle généralement de trois plans :

  • Le plan sagittal divise le corps ou un organe verticalement en deux parties, droite et gauche. Si ce plan vertical passe par le milieu du corps, on l’appelle le plan médiosagittal ou médian. S’il divise le corps en une droite et une gauche inégales, on l’appelle plan parasagittal ou, plus rarement, plan paramédian.
  • Le plan frontal divise le corps ou un organe en une partie antérieure (avant) et une partie postérieure (arrière). On l’appelle souvent le plan coronal (« corona » signifie « couronne » en latin).
  • Le plan transversal divise horizontalement le corps ou l’organe en parties supérieure et inférieure. Les plans transversaux produisent des images appelées coupes transversales.

Pouvez-vous situer les plans?

 

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Cavités et membranes séreuses

Le corps maintient son organisation interne au moyen de membranes, de gaines et d’autres structures qui forment des compartiments. La cavité dorsale (postérieure) et la cavité ventrale (antérieure) sont les plus grands compartiments du corps (figure 5.6). Ces cavités contiennent et protègent des organes internes délicats. La cavité ventrale permet de grandes variations de la taille et de la forme des organes en fonction. Les poumons, le cœur, l’estomac et les intestins, par exemple, peuvent se dilater et se contracter sans déformer les autres tissus ou perturber l’activité des organes voisins.

Cavités dorsales et ventrales avec étiquettes. Description de l’image disponible.

Figure 5.6. Cavités dorsales et ventrales. La cavité ventrale comprend les cavités thoracique et abdomino-pelvienne et leurs subdivisions. La cavité dorsale comprend les cavités crânienne et spinale. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Subdivisions des cavités postérieure (dorsale) et antérieure (ventrale)

Les cavités postérieure (dorsale) et antérieure (ventrale) sont subdivisées en cavités plus petites.

La cavité postérieure (dorsale) comporte deux principales subdivisions.

  • La cavité crânienne, qui abrite le cerveau,
    • est protégée par les os du crâne et le liquide céphalo-rachidien.
  • La cavité spinale (ou cavité vertébrale), qui renferme la moelle spinale,
    • est protégée par la colonne vertébrale et le liquide céphalo-rachidien.

La cavité antérieure (ventrale) comporte deux principales subdivisions.

  • La cavité thoracique, la subdivision supérieure de la cavité antérieure, est délimitée par la cage thoracique.
    • Elle contient les poumons et le cœur, qui est situé dans le médiastin.
    • Le diaphragme forme le plancher de la cavité thoracique et la sépare de la cavité abdomino-pelvienne, plus inférieure.
  • La cavité abdomino-pelvienne est la plus grande cavité du corps.
    • Elle n’est délimitée par aucune membrane.
    • La cavité abdominale abrite les organes digestifs, et la cavité pelvienne, les organes reproducteurs.

Entraînez-vous à localiser les cavités.

 

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Régions et quadrants abdominaux

Par souci de clarté, par exemple pour situer une douleur abdominale ou une masse suspecte, les prestataires de soins de santé divisent généralement la cavité abdominale en neuf régions ou en quatre quadrants.

Entraînez-vous à repérer les quadrants.

 

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Membranes tissulaires

Une membrane tissulaire est une fine couche ou un feuillet de cellules qui recouvre l’extérieur du corps (comme la peau), les organes (comme le péricarde), les passages internes qui mènent à l’extérieur du corps (comme le mésentère abdominal) et le revêtement des cavités articulaires mobiles. Il existe deux grands types de membranes tissulaires : le tissu conjonctif et les membranes épithéliales (figure 5.7).

Membranes tissulaires du corps humain avec étiquettes. Description de l’image disponible.

Figure 5.7. Membranes tissulaires. Les deux grandes catégories de membranes tissulaires de l’organisme sont : 1) les membranes du tissu conjonctif, qui comprennent les membranes synoviales; 2) les membranes épithéliales, qui comprennent les membranes muqueuses, séreuses et cutanées, soit la peau. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Le saviez-vous?

Les membranes synoviales tapissent les cavités qui contiennent le liquide synovial.

Le liquide synovial lubrifie les articulations pour permettre les mouvements.

Membranes de tissu conjonctif

  • Les membranes de tissu conjonctif sont formées uniquement de tissu conjonctif.
    • Ce type de membrane enveloppe les organes, comme les reins, et tapisse les articulations mobiles.
  • La membrane synoviale est un type de membrane de tissu conjonctif qui tapisse la cavité d’une articulation librement mobile.
    • Par exemple, les membranes synoviales enveloppent les articulations de l’épaule, du coude et du genou.

Membranes épithéliales

  • Les membranes épithéliales sont composées d’un épithélium attaché à une couche de tissu conjonctif.
    • La peau en est un exemple.
  • Les membranes muqueuses sont également constituées de tissus conjonctifs et épithéliaux.
    • Aussi appelées simplement muqueuses, ces membranes épithéliales tapissent les cavités du corps et la lumière des canaux ouverts sur l’extérieur, comme le tube digestif, les voies respiratoires, le canal excréteur et l’appareil reproducteur.
    • Le mucus, produit par les glandes exocrines épithéliales, recouvre la couche épithéliale.
    • Le tissu conjonctif sous-jacent, appelé lamina propria (littéralement « propre couche »), aide à soutenir la fragile couche épithéliale.
  • La peau est une membrane épithéliale aussi appelée membrane cutanée.
    • Il s’agit d’un épithélium pavimenteux stratifié qui repose sur un tissu conjonctif. La surface apicale de cette membrane est exposée à l’environnement extérieur et est recouverte de cellules mortes kératinisées qui contribuent à protéger l’organisme contre le dessèchement et les agents pathogènes.

Membranes de la cavité corporelle antérieure (ventrale)

  • Une membrane séreuse (aussi appelée simplement séreuse) est une membrane épithéliale composée d’un épithélium dérivé du mésoderme, appelé mésothélium, soutenu par du tissu conjonctif.  Ces membranes tapissent les cavités cœlomiques du corps et recouvrent les organes situés dans ces cavités. Il s’agit essentiellement de sacs membraneux, dont l’intérieur est tapissé de mésothélium et l’extérieur, de tissu conjonctif.
    • Couche pariétale : tapisse la paroi d’une cavité.
    • Couche viscérale :  recouvre un organe (viscère).
    • Entre les couches pariétale et viscérale se trouve un espace séreux très mince, rempli de liquide.

Membrane séreuse du cœur. Description de l’image disponible.

Figure 5.8. Membrane séreuse. La membrane séreuse tapisse la cavité péricardique et se replie sur elle-même pour recouvrir le cœur, un peu comme un ballon dégonflé qui forme deux couches autour d’un poing. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Il existe trois cavités séreuses et leurs membranes associées. Les membranes séreuses offrent une protection supplémentaire aux viscères qu’elles renferment en réduisant les frottements susceptibles d’entraîner une inflammation des organes.

  • Plèvre : enveloppe les poumons dans la cavité pleurale et réduit le frottement entre les poumons et la paroi de la cavité.
  • Péricarde :  enveloppe le cœur dans la cavité péricardique et réduit le frottement entre le cœur et les structures voisines.
  • Péritoine : enveloppe la cavité péritonéale, qui contient plusieurs organes dans la cavité abdomino-pelvienne. La cavité péritonéale réduit la friction entre les organes abdominaux et pelviens et la paroi du corps.

Évaluez vos connaissances

 

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Références

[CrashCourse]. (6 janvier 2015). Introduction to anatomy & physiology: Crash course A&P #1 [Vidéo]. YouTube. https://youtu.be/uBGl2BujkPQ

Description des images

Description de la figure 5.1 : Cette illustration montre l’organisation biologique sous forme pyramidale. Le niveau chimique se situe au sommet de la pyramide, où les atomes se lient pour former des molécules tridimensionnelles. Un exemple est donné avec deux atomes d’hydrogène blancs qui se lient à un atome d’oxygène rouge pour créer de l’eau. Le niveau suivant de la pyramide est le niveau cellulaire, illustré par une cellule musculaire lisse, longue et effilée. À ce niveau, diverses molécules se combinent pour former le liquide intérieur et les organites d’une cellule du corps. Le niveau suivant est celui des tissus. Un groupe de cellules similaires forme un tissu du corps. L’exemple donné est une section de tissu musculaire lisse, qui contient de nombreuses cellules musculaires lisses étroitement liées les unes aux autres. Le niveau suivant est celui des organes, comme la vessie et l’urètre. La vessie, qui contient des muscles lisses et l’urètre, qui contient des muscles squelettiques, sont deux exemples de tissus musculaires. Le niveau suivant est celui des appareils, comme l’appareil urinaire, qui comprend les reins, les uretères, la vessie et l’urètre. À ce niveau, deux organes ou plus fonctionnent ensemble pour assurer les fonctions d’un appareil. À la base de la pyramide se trouve l’organisme, illustré par une femme qui boit de l’eau. À ce niveau, de nombreux appareils fonctionnent en symbiose pour remplir les fonctions d’un organisme indépendant. [Retour à la figure 5.1].

Description de la figure 5.2 : Cette illustration montre huit silhouettes d’une femme, chacune montrant les éléments d’un appareil distinct. Le système tégumentaire enveloppe les structures internes du corps et est le siège de nombreux récepteurs sensoriels. Il comprend les cheveux, la peau et les ongles. Le squelette soutient le corps et, avec les muscles, permet le mouvement. Il comprend le cartilage, comme celui de la pointe du nez, ainsi que les os et les articulations. La musculature permet le mouvement comme le squelette, mais contribue également au maintien de la température corporelle. Il comprend les muscles squelettiques, ainsi que les tendons qui relient les muscles squelettiques aux os. Le système nerveux détecte et traite les messages sensoriels et active les réponses du corps. Il comprend le cerveau, la moelle spinale et les nerfs périphériques, comme ceux situés dans les membres. Le système endocrinien sécrète des hormones et régule les processus corporels. Il comprend l’hypophyse dans le cerveau, la thyroïde dans la gorge, le pancréas dans l’abdomen, les glandes surrénales au-dessus des reins, les testicules dans le scrotum chez l’homme et les ovaires dans la région pelvienne chez la femme. L’appareil cardiovasculaire fournit de l’oxygène et des nutriments aux tissus et équilibre la température du corps. L’appareil cardiovasculaire comprend le cœur et les vaisseaux sanguins. [Retour à la figure 5.2]

Description de la figure 5.3 : Le système lymphatique renvoie le liquide dans le sang et assure la défense contre les agents pathogènes. Il comprend le thymus dans le thorax, la rate dans l’abdomen, les vaisseaux lymphatiques partout dans le corps et les ganglions lymphatiques, répartis le long des vaisseaux lymphatiques. L’appareil respiratoire élimine le dioxyde de carbone de l’organisme et fournit de l’oxygène au sang. Il comprend les voies nasales, la trachée et les poumons. L’appareil digestif décompose les aliments en vue de leur utilisation par l’organisme et élimine les déchets qui viennent des aliments non digérés. Il comprend l’estomac, le foie, la vésicule biliaire (reliée au foie), le gros intestin et l’intestin grêle. L’appareil urinaire contrôle l’équilibre hydrique de l’organisme et élimine les déchets du sang. Il comprend les reins et la vessie. L’appareil reproducteur masculin et féminin produit des hormones sexuelles et des gamètes. L’appareil reproducteur masculin est spécialisé dans la transmission des gamètes à la femme, tandis que l’appareil reproducteur féminin est spécialisé dans l’incubation de l’embryon et du fœtus jusqu’à la naissance et dans la production de lait pour le nourrisson après la naissance. L’appareil reproducteur masculin comprend les deux testicules situés dans le scrotum ainsi que l’épididyme qui entoure chaque testicule. L’appareil reproducteur féminin comprend les glandes mammaires, situées dans les seins, ainsi que les ovaires et l’utérus, situés dans la cavité pelvienne. [Retour à la figure 5.3]

Description de la figure 5.4 : Cette illustration montre une vue antérieure et postérieure du corps humain. La région crânienne comprend la partie supérieure de la tête, tandis que la région faciale comprend la moitié inférieure de la tête, à partir du bas des oreilles. Les yeux constituent la région oculaire. Les joues constituent la région buccale. Les oreilles constituent la région auriculaire ou otique. Le nez constitue la région nasale. Le menton constitue la région mentonnière. Le cou constitue la région cervicale. Le tronc du corps comprend, de haut en bas, la région thoracique, qui englobe la poitrine, la région mammaire, qui comprend les seins, la région abdominale, qui couvre la zone de l’estomac, la région coxale, au niveau de la taille, et la région pubienne, qui englobe la zone au-dessus des organes génitaux. L’ombilic, ou nombril, est situé au centre de l’abdomen. Le pelvis et les jambes comprennent, de haut en bas, la région inguinale ou l’aine, entre les jambes et les organes génitaux, la région pubienne, autour des organes génitaux, la région fémorale, qui comprend les cuisses, la région rotulienne, qui inclut le genou, la région crurale, qui couvre le bas de la jambe, la région tarsienne, qui englobe la cheville, la région pédieuse, qui inclut le pied et la région digitale et phalangienne, soit les orteils. Le gros orteil est appelé hallux. Les régions des membres supérieurs sont, du haut vers le bas, la région axillaire, qui englobe l’aisselle, la région brachiale, qui vise le bras, la région antécubitale, qui représente l’avant du coude, la région antébrachiale, qui représente l’avant-bras, la région carpienne, qui couvre le poignet, la région palmaire, qui englobe la paume, et la région digitale et phalangienne, qui représente les doigts. Le pouce est appelé pollux. La vue postérieure comprend, de haut en bas, la région cervicale, qui englobe le cou, la région dorsale, qui représente le haut du dos, et la région lombaire, qui couvre le bas du dos. Les régions de l’arrière des bras, du haut vers le bas, comprennent la région cervicale, qui englobe le cou, la région acromiale, qui vise l’épaule, la région brachiale, qui représente le bras, la région olécranienne, qui couvre l’arrière du coude, la région antébrachiale, qui englobe l’arrière du bras, et la région manuelle, soit la paume de la main. Les régions postérieures des jambes, du haut vers le bas, comprennent la région glutéale, soit les fesses, la région fémorale, soit les cuisses, la région poplitée, qui représente l’arrière du genou, la région surale, qui englobe l’arrière de la jambe, et la région plantaire, qui couvre la plante du pied. Certaines régions sont regroupées, comme le tronc, qui est composé des régions thoracique, mammaire, abdominale, navale et coxale. La région céphalique est une combinaison de toutes les régions de la tête. La région des membres supérieurs est une combinaison de toutes les régions des bras. La région des membres inférieurs est une combinaison de toutes les régions des jambes. [Retour à la figure 5.4]

Description de la figure 5.5 : Cette illustration montre deux diagrammes : l’un d’une vue latérale d’une femme, et l’autre, d’une vue antérieure d’une femme. Chaque diagramme présente les termes directionnels à l’aide de flèches à deux pointes. La flèche crânio-distale passe verticalement derrière le torse et le bas de l’abdomen. La flèche crânienne pointe vers la tête, tandis que la flèche caudale pointe vers le coccyx. La flèche postérieure-antérieure passe horizontalement par le dos et le thorax. La flèche postérieure ou dorsale pointe vers le dos, tandis que la flèche antérieure ou ventrale pointe vers l’abdomen. Sur la vue antérieure, la flèche proximale-distale se trouve sur le bras droit. La flèche proximale pointe vers le haut en direction de l’épaule, tandis que la flèche distale pointe vers le bas, en direction de la main. La flèche latérale-médiane traverse l’abdomen horizontalement. La flèche médiane pointe vers le nombril, tandis que la flèche latérale pointe vers l’extérieur du corps, du côté droit. La droite indique le côté droit du corps de la femme de son point de vue, tandis que la gauche indique le côté gauche du corps de la femme de son point de vue. [Retour à la figure 5.5]

Description de la figure 5.6 : Cette illustration montre une vue latérale et antérieure du corps et présente les cavités du corps en différentes couleurs. La cavité crânienne est une grande cavité en forme de haricot qui remplit la majeure partie de la partie supérieure du crâne, où se trouve le cerveau. La cavité vertébrale est une cavité très étroite, en forme de fil, qui part de la cavité crânienne et parcourt toute la moelle spinale. Les cavités crânienne et vertébrale forment ensemble la cavité dorsale. La cavité thoracique se compose de trois cavités qui remplissent l’intérieur du thorax. Les deux cavités pleurales sont situées de part et d’autre du corps, antérieures à la colonne vertébrale et latérales au sternum. Le médiastin supérieur est une cavité en forme de quartier située entre les régions supérieures des deux cavités thoraciques. La cavité péricardique du médiastin est située au centre du thorax, sous le médiastin supérieur. La cavité péricardique suit grossièrement la forme du cœur. Le diaphragme sépare les cavités thoracique et abdominale. La cavité abdominale occupe toute la moitié inférieure du tronc, antérieure à la colonne vertébrale. La cavité pelvienne se trouve sous la cavité abdominale, antérieure aux fesses. Elle est en forme d’entonnoir et est antérieure à la cavité abdominale. La cavité abdominale et la cavité pelvienne forment ensemble la cavité abdomino-pelvienne, et les cavités thoracique, abdominale et pelvienne forment ensemble la cavité ventrale. [Retour à la figure 5.6]

Description de la figure 5.7 : Cette illustration montre la silhouette d’une femme en vue antérieure. On observe plusieurs organes au niveau de son cou, de son thorax, de son abdomen, de son bras gauche et de sa jambe droite. Des descriptions des muqueuses de différents organes sont présentées dans des encadrés. L’encadré supérieur désigne la bouche et la trachée. Il précise que les muqueuses tapissent le tube digestif, les voies respiratoires, le canal excréteur et l’appareil reproducteur. Elles sont recouvertes des sécrétions des glandes muqueuses. Le deuxième encadré désigne le bord extérieur des poumons et le gros intestin et précise que des séreuses tapissent les cavités fermées à l’extérieur du corps, notamment les cavités péritonéale, pleurale et péricardique. Le troisième encadré désigne la peau de la main. Il précise que la membrane cutanée, la peau, recouvre la surface du corps. Le quatrième encadré désigne le genou droit. Il indique que les membranes synoviales tapissent les cavités articulaires et produisent le liquide à l’intérieur de l’articulation. [Retour à la figure 5.7]

Description de la figure 5.8 : Cette image montre le péricarde à gauche et l’analogie d’une main enrobée d’un ballon à droite. Le péricarde est un sac à double couche qui enveloppe tout le cœur, à l’exception de l’endroit où les vaisseaux sanguins émergent, du côté supérieur du cœur. Le péricarde est composé d’une double couche, puisqu’il se replie sur lui-même en forme de U. La couche interne, près du cœur, est le péricarde viscéral, tandis que la couche externe est le péricarde pariétal. L’espace entre les deux couches est appelé la cavité péricardique. Le cœur est niché dans la cavité, comme un poing qui s’enfonce dans un ballon. Le ballon enveloppe la partie inférieure du poing d’un sac à double couche, et le sommet du ballon, en contact avec le poing, représente le péricarde viscéral. La partie inférieure du ballon, où il est attaché, représente le péricarde pariétal. L’air dans le ballon représente la cavité péricardique. [Retour à la figure 5.8]

Sauf indication contraire, le chapitre présente du contenu adapté du manuel Anatomy and Physiology (sur OpenStax), de Betts et coll., et est utilisé sous la licence CC BY 4.0 international. Téléchargez ou consultez gratuitement le manuel à l’adresse https://openstax.org/books/anatomy-and-physiology/pages/1-introduction.

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