9 Appareil reproducteur masculin
Objectifs d’apprentissage
- Connaître l’anatomie de l’appareil reproducteur masculin.
- Décrire les principales fonctions de l’appareil reproducteur masculin.
- Épeler les termes médicaux relatifs à l’appareil reproducteur masculin et utiliser les bonnes abréviations.
- Nommer les spécialités médicales associées à l’appareil reproducteur masculin.
- Explorer les maladies, les troubles et les interventions couramment associés à l’appareil reproducteur masculin.
Affixes et radicaux de l’appareil reproducteur masculin
Cliquez sur les préfixes, les radicaux et les suffixes pour afficher une liste des affixes et radicaux à mémoriser pour l’appareil reproducteur masculin.
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Introduction à l’appareil reproducteur masculin
Les gamètes sont les cellules reproductrices qui se combinent pour former un fœtus. Les organes appelés gonades produisent les gamètes ainsi que les hormones qui régulent la reproduction humaine. Les gamètes mâles sont appelés spermatozoïdes. La spermatogenèse se produit dans les tubes séminifères qui constituent la majeure partie du testicule. Le scrotum est un sac qui contient les testicules et les garde à l’extérieur de la cavité corporelle.
Regardez la vidéo :
Média 9.1. Reproductive System, Part 2 – Male Reproductive System: Crash Course A&P 41 (Appareil reproducteur, partie 2 – appareil reproducteur masculin : cours accéléré en anatomie et physiologie no 41) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015.
Termes médicaux relatifs à l’appareil reproducteur masculin
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Anatomie (structures) de l’appareil reproducteur masculin
Les structures de l’appareil reproducteur masculin sont les testicules, l’épididyme, le pénis ainsi que les conduits déférents et les glandes qui produisent et transportent le sperme. Les spermatozoïdes sortent du scrotum par le conduit déférent. Le cordon spermatique est une gaine qui enveloppe les conduits déférents, les artères, les veines et les nerfs. Les vésicules séminales et la prostate ajoutent des fluides aux spermatozoïdes pour former le sperme.
Physiologie (fonction) de l’appareil reproducteur masculin
Le saviez-vous?
Spermatogenèse
La spermatogenèse se produit dans les tubes séminifères, lesquels forment l’essentiel de chaque testicule. Le processus commence à la puberté, après quoi les spermatozoïdes sont produits en permanence tout au long de la vie d’un homme. Un cycle de production dure environ 64 jours. Un cycle de production est considéré des spermatogonies aux spermatozoïdes formés. Bien qu’un nouveau cycle commence environ tous les 16 jours, le processus ne se fait pas simultanément dans l’ensemble des tubes séminifères.
Spermatozoïdes
Les spermatozoïdes sont plus petits que la plupart des cellules de l’organisme; en fait, le volume d’un spermatozoïde est 85 000 fois inférieur à celui d’un gamète femelle. Les hommes produisent environ 100 à 300 millions de spermatozoïdes chaque jour, tandis que les femmes n’ovulent généralement qu’un seul ovocyte par mois. Comme c’est le cas pour la plupart des cellules de l’organisme, la structure des spermatozoïdes est révélatrice de leur fonction. Les spermatozoïdes ont une tête, une pièce intermédiaire et une queue (voir figure 9.2).
Déplacement des spermatozoïdes
Pour féconder un ovule, le spermatozoïde doit sortir du tube séminifère dans le testicule, passer par l’épididyme et, plus tard, lors de l’éjaculation, le pénis pour atteindre l’appareil reproducteur féminin. Il faut en moyenne 12 jours aux spermatozoïdes pour se déplacer dans les spires de l’épididyme, le temps de transit le plus court enregistré étant d’une journée.
Épididyme
Les spermatozoïdes entrent dans la tête de l’épididyme et se déplacent par la contraction des muscles lisses qui tapissent le canal épididymaire. À mesure que les spermatozoïdes maturent, ils deviennent capables de se déplacer par leurs propres moyens. Une fois à l’intérieur de l’appareil reproducteur féminin, ils utilisent cette capacité pour se déplacer indépendamment vers l’ovule à féconder. Les spermatozoïdes les plus matures sont ensuite stockés dans la queue de l’épididyme jusqu’à l’éjaculation.
Conduits déférents
Lors de l’éjaculation, les spermatozoïdes sortent de la queue de l’épididyme et sont poussés par les contractions des muscles lisses vers le conduit déférent (aussi appelé canal déférent). Le conduit déférent est un épais tube musculaire qui loge à l’intérieur du scrotum avec du tissu conjonctif, des vaisseaux sanguins et des nerfs dans le cordon spermatique. Un conduit déférent part de chaque épididyme, passe jusqu’au canal inguinal dans la paroi abdominale et se poursuit jusqu’à une région appelée ampoule. Les spermatozoïdes se mélangent au liquide des vésicules séminales, puis se déplacent dans le conduit éjaculateur associé. Le liquide séminal se déplace dans les conduits éjaculateurs jusqu’à la prostate.
Prostate
La prostate sécrète un liquide laiteux alcalin dans le liquide séminal (c’est-à-dire le sperme) afin de coaguler le sperme puis de le décoaguler après l’éjaculation. L’épaississement temporaire du sperme permet de le retenir dans l’appareil génital féminin. Une fois le sperme décoagulé, les spermatozoïdes peuvent passer plus loin dans l’appareil reproducteur féminin.
Glandes bulbo-urétrales
Les glandes bulbo-urétrales libèrent un liquide épais et salé qui lubrifie l’extrémité de l’urètre et le vagin et aide à nettoyer les résidus d’urine de l’urètre pénien.
Vérification des connaissances
- Écrivez ou dessinez les éléments du chemin que les spermatozoïdes empruntent du début à la fin.
- Réfléchissez aux problèmes de fertilité pouvant se manifester lorsqu’un grand nombre de spermatozoïdes anormaux sont produits.
Activité d’identification de l’anatomie
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Termes de l’appareil reproducteur masculin difficiles à décomposer en radical et affixes
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Abréviations courantes de l’appareil reproducteur masculin
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Maladies et troubles
Dysfonction érectile
La dysfonction érectile désigne la difficulté à obtenir ou maintenir une érection. La prévalence combinée de la dysfonction érectile légère, modérée ou complète est d’environ 40 % chez les hommes de 40 ans et atteint près de 70 % à l’âge de 70 ans. Outre le vieillissement, la dysfonction érectile est associée au diabète, aux maladies vasculaires, aux troubles psychiatriques, aux troubles de la prostate, à l’utilisation de certains médicaments, tels que certains antidépresseurs, et à des problèmes testiculaires entraînant une faible concentration de testostérone. Ces problèmes physiques et affectifs peuvent entraîner une perturbation de la voie de la vasodilatation et se traduire par une incapacité à obtenir une érection (Betts et coll., 2013).
Cancer
Cancer de la prostate
Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), le cancer de la prostate est le deuxième cancer chez les hommes en matière de fréquence. Cependant, certaines formes de cancer de la prostate évoluent très lentement et peuvent ne pas nécessiter de traitement. En revanche, les formes agressives du cancer de la prostate entraînent des métastases dans des organes tels que les poumons et le cerveau. Il n’y a pas de lien entre l’hypertrophie bénigne de la prostate et le cancer de la prostate, mais les symptômes sont similaires. Le cancer de la prostate est détectable par les antécédents médicaux, une analyse sanguine ou le toucher rectal, qui permet au médecin de palper la prostate pour détecter une masse inhabituelle. Si une masse est détectée, le diagnostic de cancer est confirmé par une biopsie de la prostate (Betts et coll., 2013).
Le saviez-vous?
Les antécédents familiaux sont un facteur de risque courant pour le cancer du testicule.
Cancer du testicule
Le cancer du testicule commence dans le testicule. Il se manifeste le plus souvent chez les hommes de 15 à 44 ans, bien qu’il puisse être diagnostiqué à tout âge (Société canadienne du cancer, 2020). Le cancer du testicule est une maladie rare, mais traitable lorsqu’il est diagnostiqué à un stade précoce. Parmi les symptômes les plus fréquents, on observe notamment une masse indolore dans le testicule, un gonflement, une sensation de lourdeur dans le scrotum ou l’abdomen. Parfois, le cancer du testicule est découvert lors d’un bilan de fertilité. L’orchidectomie est l’intervention la plus utilisée dans le diagnostic et le traitement du cancer du testicule (Société canadienne du cancer, 2020). Pour en savoir plus sur le cancer du testicule, le diagnostic et les traitements, consulter la page de la Société canadienne du cancer sur le cancer du testicule.
Infections transmissibles sexuellement
Les termes « infection transmissible sexuellement » (ITS) et « maladie transmise sexuellement » (MTS) sont souvent utilisés de manière interchangeable. Les MTS impliquent que la maladie a été contractée par transmission sexuelle. Une maladie est un trouble de la structure ou de la fonction d’un humain, qui se traduit par des signes ou symptômes spécifiques. Une maladie doit être prise en charge, comme dans le cas du virus de l’immunodéficience humaine (qui peut aussi se transmettre par d’autres fluides corporels, et n’est donc pas toujours contracté par transmission sexuelle). Le traitement peut impliquer des antirétroviraux ou des antiviraux (Urology Care Foundation, 2019).
Chlamydia
La chlamydia est l’une des ITS les plus fréquentes. Elle est causée par des bactéries qui infectent le col de l’utérus, l’urètre et les autres organes reproducteurs. La chlamydia est facilement traitable et guérissable. Bien des personnes atteintes de chlamydia ne présentent aucun symptôme et transmettent l’infection sexuellement à leurs partenaires sans le savoir. Si des symptômes apparaissent, ils se manifestent généralement deux à six semaines après un contact sexuel avec une personne infectée. Les hommes peuvent présenter un écoulement du pénis et des démangeaisons autour de l’urètre. L’urètre est l’orifice du pénis. Les hommes peuvent également souffrir de dysurie, de polyurie, de douleurs urétrales ou d’une urétrite (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019; Region of Peel, 2007).
La chlamydia se transmet lors de rapports sexuels oraux, anaux ou vaginaux non protégés avec une personne infectée. La chlamydia peut se transmettre aux yeux par les mains lors d’un contact direct avec des fluides infectés. Tant que le traitement n’est pas terminé, l’infection reste active et transmissible. La chlamydia se traite par comprimés antibiotiques. En cas d’épididymite, l’hospitalisation et le traitement antibiotique par voie intraveineuse peuvent s’avérer nécessaires. Tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours doivent être examinés, traités et informés que l’absence de symptômes ne signifie pas qu’il n’y a pas d’infection (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019; Region of Peel, 2007).
Gonorrhée (gonocoque)
La gonorrhée est une ITS causée par des bactéries qui infectent le col de l’utérus, l’urètre et les autres organes reproducteurs. Les infections peuvent aussi toucher la gorge et l’anus. La gonorrhée est traitable et guérissable. Bien des personnes atteintes de gonorrhée ne présentent aucun symptôme et peuvent sexuellement transmettre l’infection à leurs partenaires sans le savoir. Si des symptômes apparaissent, ils se manifestent généralement deux à sept jours après un contact sexuel avec une personne infectée. Les symptômes varient en fonction de la partie du corps infectée. Les hommes peuvent avoir des écoulements blanc jaunâtre au niveau du pénis. Ils peuvent aussi présenter une dysurie, une polyurie, des douleurs testiculaires et une orchite. La gonorrhée contractée lors de rapports sexuels oraux peut causer des maux de gorge et un gonflement des ganglions (nœuds lymphatiques). Lorsque contractée lors de rapports sexuels anaux, la gonorrhée peut provoquer des démangeaisons et des écoulements au niveau de l’anus. La gonorrhée se transmet lors de rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux non protégés avec une personne infectée. Tant que le traitement n’est pas terminé, l’infection reste active et transmissible (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019a; Region of Peel, 2007).
La gonorrhée se traite par antibiotiques oraux associés à une injection intramusculaire. Il est important de terminer le traitement et de s’abstenir de toute activité sexuelle non protégée pendant au moins sept jours après le traitement. En cas d’épididymite, l’hospitalisation et le traitement antibiotique par voie intraveineuse peuvent s’avérer nécessaires.
Tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours doivent être examinés, traités et informés que l’absence de symptômes ne signifie pas qu’il n’y a pas d’infection (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019a; Region of Peel, 2007).
Maladies à déclaration obligatoire
La chlamydia et la gonorrhée sont des maladies à déclaration obligatoire auprès du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Par conséquent, les services de santé locaux appelleront le cabinet du médecin ou le patient pour s’assurer que le bon traitement a été reçu et que les partenaires sexuels ont fait l’objet d’un suivi en matière de dépistage et de traitement (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019a; Region of Peel, 2007). Pour en savoir plus sur les ITS et MTS telles que la chlamydia et la gonorrhée, consultez le site Web de Santé publique Ontario.
Virus du papillome humain
Le virus du papillome humain (VPH) est une autre ITS fréquente. Ce virus infecte les hommes et les femmes. Environ trois quarts des personnes sexuellement actives ont été exposées au VPH au cours de leur vie. Il existe plus de 100 souches de VPH, dont certaines pouvant causer des condylomes visibles (aussi appelés verrues génitales). Les condylomes sont généralement indolores, mais ils peuvent provoquer des démangeaisons, une gêne et être difficiles à traiter. Certaines souches de VPH causent des cancers génitaux, de l’anus, de la gorge et du col de l’utérus. Le VPH se transmet par les activités sexuelles et le contact peau à peau dans la zone génitale avec une personne infectée. Comme certaines personnes sont asymptomatiques, elles ne savent pas qu’elles ont le virus et le transmettent donc à leurs partenaires sexuels. Il existe des traitements pour les condylomes, mais il n’y a pas de remède pour le VPH (York Region Health Connect, s. d.). Pour en savoir plus sur les symptômes, les traitements et le pronostic du VPH, consultez la fiche d’information sur le VPH de la municipalité régionale de York (fichier PDF en anglais).
Vaccin contre le VPH
Un vaccin appelé Gardasil®9 est disponible pour 9 souches de VPH. Ce vaccin aide le système immunitaire à protéger l’organisme des infections et maladies causées par le VPH (York Region Health Connection, s. d.). Pour en savoir plus sur Gardasil®9, consultez le site Web de Gardasil®9.
Virus herpès simplex
L’herpès génital est une ITS causée par le virus herpès simplex. Il existe deux types de virus herpès simplex :
- Type 1 (HSV-1), qui cause l’herpès buccal ou labial (ou les feux sauvages)
- Type 2 (HSV-2), qui cause l’herpès génital.
Ces virus sont très similaires et peuvent tous les deux provoquer des éruptions génitales ou labiales. Les symptômes comprennent la dysurie, l’hypertrophie des nœuds lymphatiques (ganglions), la myalgie, l’arthralgie et la fièvre. Une fois l’organisme infecté au virus herpès simplex, le virus demeure même après la disparition des symptômes et peut provoquer des poussées récurrentes. Lorsque le virus redevient actif, les symptômes réapparaissent, mais sont généralement moins douloureux et se résorbent plus rapidement. Les poussées récurrentes varient d’une personne à l’autre, mais elles peuvent être déclenchées par un stress émotionnel ou physique, l’exposition au soleil, des changements hormonaux, une mauvaise alimentation, des rapports sexuels, un manque de sommeil ou un affaiblissement du système immunitaire.
L’herpès se transmet par contact direct avec les plaies ou les vésicules d’une personne infectée. Le contact (et la transmission du virus) peut se faire d’organes génitaux à organes génitaux, de bouche à organes génitaux ou de bouche à bouche. L’herpès peut aussi se transmettre à la région anale. L’herpès se transmet facilement lors de contacts sexuels en présence des symptômes ou juste avant une poussée d’herpès. Une personne infectée peut transmettre l’herpès même si elle ne présente aucun symptôme; c’est ce qu’on appelle l’excrétion asymptomatique. Une personne peut transmettre le virus de l’herpès à d’autres parties de son corps après avoir touché une lésion; il s’agit de l’auto-inoculation. Les doigts, les yeux et d’autres parties du corps peuvent être infectés accidentellement de cette manière. Il est recommandé de se laver les mains après avoir touché les plaies et vésicules pour éviter de propager le virus.
L’herpès ne se guérit pas. Les comprimés antiviraux, prescrits par un médecin, aident à atténuer les symptômes et à accélérer la guérison des plaies ou vésicules. Les symptômes sont traitables par des médicaments contre la douleur, des sels de bain ou des compresses froides. Il est possible d’atténuer l’inconfort en urinant dans l’eau. La zone infectée doit rester propre et sèche. Il est recommandé de porter des sous-vêtements amples en coton pour limiter l’inconfort. Tous les partenaires sexuels doivent être informés. Le seul moyen de réduire le risque de transmission de l’herpès est d’éviter le contact direct avec les lésions et d’utiliser le condom. Le condom réduit les risques, mais ne les élimine pas, car le virus peut être présent et excrété par la peau dans la région génitale (ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2015).
Pour en savoir plus sur les symptômes, les complications, les traitements et le pronostic du virus herpès simplex, consultez la page du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario sur les maladies transmises sexuellement : herpès génital ou l’index des analyses de Santé publique Ontario.
Abréviations médicales relatives aux ITS
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Termes médicaux en contexte
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Spécialités médicales et interventions associées à l’appareil reproducteur masculin
Vasectomie
Regardez l’animation médicale anatomique (en anglais) pour en savoir plus sur la vasectomie. Comme décrit dans cette vidéo, la vasectomie est une intervention qui consiste à retirer du scrotum une petite section des conduits déférents. De cette façon, on empêche les spermatozoïdes d’emprunter le conduit déférent (d’après Betts et coll., 2013).
Vasectomie sans bistouri
La vasectomie sans bistouri est une intervention de remplacement de la vasectomie traditionnelle. Il s’agit d’une intervention minimalement invasive qui a l’avantage de raccourcir le temps de convalescence. Toutes les vasectomies sont réalisées par un urologue (Gentle Procedures Clinic, s. d.). Pour en savoir plus sur la vasectomie sans bistouri, visitez la page No-Scalpel Vasectomy Procedure Info de la Gentle Procedures Clinic à Toronto, en Ontario.
Urologie
L’urologie est une surspécialité chirurgicale qui implique une formation supplémentaire dans le traitement des maladies et troubles urogénitaux masculins et féminins (Association médicale canadienne, 2018). Pour en savoir plus sur l’urologie et la formation nécessaire pour devenir urologue, consultez le profil de l’urologie de l’Association médicale canadienne.
Vocabulaire de l’appareil reproducteur masculin
Arthralgie
Douleurs articulaires.
Glande bulbo-urétrale
Aussi appelée glande de Cowper. Glandes sécrétant un mucus lubrifiant qui nettoie et lubrifie l’urètre avant et pendant l’éjaculation.
Corps caverneux du pénis
Chacune des deux colonnes de tissu érectile dans le pénis qui se remplissent de sang lors de l’érection.
Corps spongieux du pénis
Colonne de tissu érectile dans le pénis qui se remplit de sang pendant l’érection et qui entoure l’urètre pénien sur la partie ventrale du pénis.
Conduit déférent
Aussi appelé canal déférent. Conduit où circulent les spermatozoïdes, lequel part de l’épididyme, passe par le cordon spermatique et se termine au conduit éjaculateur.
Dysurie
Évacuation douloureuse de l’urine.
Conduit éjaculatoire
Conduit qui relie l’ampoule du conduit déférent au conduit de la vésicule séminale au niveau de l’urètre prostatique.
Épididyme
Structure tubulaire pelotonnée, où les spermatozoïdes commencent à maturer et sont stockés jusqu’à l’éjaculation.
Épididymite
Inflammation, enflure de l’épididyme.
Gamète
Cellule reproductrice haploïde qui apporte le matériel génétique nécessaire à la formation d’une progéniture.
Gland du pénis
Extrémité bulbeuse du pénis qui contient un grand nombre de terminaisons nerveuses.
Gonadolibérine (GnRH)
Hormone libérée par l’hypothalamus qui régule la production de l’hormone folliculostimulante et de l’hormone lutéinisante dans l’hypophyse.
Gonade
Organe reproducteur (testicule chez l’homme et ovaire chez la femme) qui produit les gamètes et les hormones sexuelles.
Canal inguinal
Ouverture dans la paroi abdominale qui relie les testicules à la cavité abdominale.
Cellule interstitielle du testicule
Aussi appelée cellule de Leydig. Cellule située entre le tube séminifère et le testicule, laquelle élabore la testostérone, un type de cellule interstitielle.
Myalgie
Douleur musculaire.
Pénis
Organe de copulation chez l’homme.
Polyurie
Évacuations fréquentes de l’urine.
Prépuce du pénis
Repli de peau qui forme une collerette autour du gland du pénis pour le protéger et le lubrifier.
Prostate
Glande en forme de beigne qui entoure l’urètre à la base de la vessie et qui contribue au liquide du sperme lors de l’éjaculation.
Scrotum
Poche externe de peau et de muscle qui contient les testicules.
Sperme
Liquide éjaculatoire composé de spermatozoïdes et de sécrétions provenant des vésicules séminales, de la prostate et des glandes bulbo-urétrales.
Vésicule séminale
Glande produisant le liquide séminal, qui contribue au sperme.
Tube séminifère
Structure tubulaire à l’intérieur du testicule où se produit la spermatogenèse.
Cellule de Sertoli
Aussi appelé spermatophore. Cellule qui soutient les cellules germinales dans le processus de spermatogenèse; un type de cellule de soutien.
Spermatozoïdes
Gamète mâle.
Cordon spermatique
Collection de nerfs et de vaisseaux sanguins qui alimente le testicule et contient le conduit déférent.
Spermatide
Spermatozoïde immature issu de la méiose II d’un spermatocyte de deuxième ordre.
Spermatocyte
Cellule issue de la division d’une spermatogonie et qui subit la méiose I et la méiose II pour former les spermatides.
Spermatogenèse
Processus de formation de nouveaux spermatozoïdes, lequel se produit dans le tube séminifère du testicule.
Spermatogonie
Cellule précurseur diploïde à l’origine du spermatozoïde.
Spermiogenèse
Processus de transformation des spermatides en spermatozoïdes au cours de la spermatogenèse.
Testicule
Gonade mâle.
Orchite
Inflammation du testicule.
Urétrite
Inflammation de l’urètre.
Mettez vos connaissances à l’épreuve!
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Références
Société canadienne du cancer. (2020). Symptômes du cancer du testicule. https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/testicular/signs-and-symptoms
Association médicale canadienne. (2018). Urologie. https://www.cma.ca/sites/default/files/2019-01/urology-fr.pdf
CrashCourse. (2015, 9 novembre). Reproductive system, part 2 – Male reproductive system: Crash course A&P 41. YouTube. https://youtu.be/-XQcnO4iX_U
Gentle Procedures Clinic. (s. d). No-Scalpel vasectomy procedure info. https://gentleprocedurestoronto.ca/vasectomy/no-scalpel-no-needle/
Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé. (2019). Chlamydia. Santé publique Ontario. https://www.publichealthontario.ca/fr/diseases-and-conditions/infectious-diseases/sexually-transmitted-infections/chlamydia
Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé. (2019a). Gonorrhée. Santé publique Ontario. https://www.publichealthontario.ca/fr/diseases-and-conditions/infectious-diseases/sexually-transmitted-infections/gonorrhea
Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. (2015). Sexually transmitted diseases: Genital herpes (hur-peez). Publications. http://www.health.gov.on.ca/en/public/publications/std/herpes.aspx
Region of Peel. (2007). Chlamydia and Gonorrhea. https://www.peelregion.ca/health/talk-to-me/download/lesson-plans/lesson6-pdf/lesson6i.pdf
Fondation Urology Care. (2019). What are sexually transmitted infections (STIs) or diseases (STDs)?. https://www.urologyhealth.org/urologic-conditions/sexually-transmitted-infections#Acquired_Immune_Deficiency_Syndrome_(AIDS)
York Region Health Connection. (s. d.). Human Papillomavirus: https://www.york.ca/wps/wcm/connect/yorkpublic/b5158069-a667-4f43-bb25-e0449ba22caa/6052+Human+Papilloma+Virus+Fact+Sheet.pdf?MOD=AJPERES&CACHEID=b5158069-a667-4f43-bb25-e0449ba22caa
Description des images
Description de la figure 9.1 : Cette figure montre les différents organes de l’appareil reproducteur masculin. La portion du haut montre la vue latérale d’un homme, d’un pénis non circoncis et d’un pénis circoncis. La portion du bas montre une vue latérale de l’appareil reproducteur masculin et les principales parties sont identifiées. [Retour à la figure 9.1]
Description de la figure 9.2 : Ce schéma montre la structure du spermatozoïde. Les structures suivantes sont identifiées (de gauche à droite) : tête (acrosome, membrane plasmique, noyau), pièce intermédiaire (centriole, mitochondries, flagelle), pièce principale (queue) (flagelle, filament axial), pièce terminale. [Retour à la figure 9.2]
Sauf indication contraire, le chapitre présente du contenu adapté du manuel Anatomy and Physiology (sur OpenStax), de Betts et coll. et est utilisé sous licence internationale CC BY 4.0. Téléchargez ou consultez gratuitement ce manuel à l’adresse https://openstax.org/books/anatomy-and-physiology/pages/1-introduction.