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10 Appareil reproducteur féminin

Objectifs d’apprentissage

  • Connaître l’anatomie de l’appareil reproducteur féminin.
  • Décrire les principales fonctions de l’appareil reproducteur féminin.
  • Bien orthographier les termes médicaux de l’appareil reproducteur féminin et utiliser les bonnes abréviations.
  • Nommer les spécialités médicales associées à l’appareil reproducteur féminin.
  • Explorer les maladies, les troubles et les interventions couramment associés à l’appareil reproducteur féminin.

Affixes et radicaux de l’appareil reproducteur féminin

Cliquez sur les préfixes, les radicaux et les suffixes pour afficher une liste des affixes et radicaux à mémoriser pour l’appareil reproducteur féminin.

 

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Introduction à l’appareil reproducteur féminin

L’appareil reproducteur féminin produit des gamètes et des hormones sexuelles. L’appareil reproducteur féminin assure le développement du fœtus et le présente au monde extérieur. L’appareil reproducteur féminin se trouve principalement dans la cavité pelvienne. Les ovaires sont les gonades femelles. L’ovocyte est le gamète qu’ils produisent.

Appareil reproducteur féminin. Description de l’image disponible.

Figure 10.1 Appareil reproducteur féminin. Les principaux organes de l’appareil reproducteur féminin sont situés à l’intérieur de la cavité pelvienne. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Regardez la vidéo :

Vignette de l’élément incorporé « Reproductive System, Part 1 – Female Reproductive System: Crash Course A&P #40 » (Appareil reproducteur, partie 1 – appareil reproducteur féminin : cours accéléré en anatomie et physiologie no 40)

Média 10.1. Reproductive System, Part 1 – Female Reproductive System: Crash Course A&P #40 (Appareil reproducteur, partie 1 – appareil reproducteur féminin : cours accéléré en anatomie et physiologie no 40) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015.

Termes médicaux relatifs à l’appareil reproducteur féminin

 

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Anatomie (structures) de l’appareil reproducteur féminin

Organes sexuels féminins externes

Ensemble, les structures sexuelles externes de la femme forment la vulve :

  • Le mont du pubis est une couche de tissu graisseux à l’avant, sur le pubis. Après la puberté, il se couvre de poils pubiens.
  • Les grandes lèvres sont des plis de peau recouverts de poils qui commencent postérieurement au mont du pubis.
  • Les petites lèvres sont moins charnues et plus pigmentées que les grandes lèvres, entre lesquelles elles se trouvent.
    • Bien que leur forme et leur taille varient naturellement d’une femme à l’autre, les petites lèvres servent à protéger l’urètre et l’entrée de la portion interne de l’appareil reproducteur féminin.
    • Les parties supérieures et antérieures des petites lèvres se rejoignent pour entourer le clitoris, un organe qui émane des mêmes cellules que le gland du pénis et est hautement innervé, ce qui le rend important pour les sensations sexuelles et l’orgasme. L’hymen est une fine membrane qui recouvre parfois partiellement l’orifice du vagin 
  • L’orifice vaginal est situé entre l’orifice externe de l’urètre et l’anus. Les orifices des glandes vestibulaires majeures (ou glandes de Bartholin) se trouvent de part et d’autre.

La vulve. Description de l’image disponible.

Figure 10.2 La vulve. Ensemble, les organes génitaux externes de la femme forment la vulve. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0. [Description de l’image]

Organes sexuels féminins internes

Vagin

Le vagin est un canal musculaire (d’environ 10 cm de long) qui constitue l’entrée de l’appareil reproducteur interne. Le vagin est aussi la sortie de l’utérus lors des menstruations et de l’accouchement. Les parois antérieure et postérieure du vagin sont des colonnes avec des crêtes. Le fornix du vagin rejoint le col de l’utérus. Le col de l’utérus est l’ouverture de l’utérus.

Les parois du vagin comportent les couches suivantes :

  • Une tunique externe fibreuse
  • Une couche intermédiaire de tissu musculaire lisse
  • Une muqueuse interne avec des plis transversaux, c’est-à-dire les rides du vagin.

Ensemble, les couches intermédiaire et interne permettent l’expansion du vagin pour permettre les rapports sexuels et l’accouchement. L’hymen, une membrane mince et perforée, peut partiellement entourer l’orifice vaginal. Les glandes vestibulaires majeures et les glandes vestibulaires mineures (situées près du clitoris) sécrètent du mucus, qui maintient la zone vestibulaire humide.

Le vagin contient une colonie normale de micro-organismes qui contribuent à la protection contre les infections. Il contient à la fois des bactéries pathogènes et des levures. Chez une femme en bonne santé, le type de bactéries vaginales prédominantes appartient au genre Lactobacillus, lesquelles sécrètent de l’acide lactique. L’acide lactique protège le vagin en maintenant un pH acide (inférieur à 4,5).

L’acide lactique, associé à d’autres sécrétions vaginales, fait du vagin un organe autonettoyant. En ce sens, les douches vaginales peuvent perturber l’équilibre normal de la flore vaginale et augmenter le risque d’infections et d’irritations chez la femme, c’est pourquoi les douches vaginales sont déconseillées. On recommande plutôt de laisser le vagin maintenir sa flore microbienne saine et normale afin de protéger l’environnement vaginal.  

Ovaires

Les ovaires sont les gonades femelles. Il y en a deux, un au bout de chaque trompe utérine. Un ovaire mesure 2 à 3 cm de long, soit environ la taille d’une amande. Les ovaires sont situés dans la cavité pelvienne. L’ovaire lui-même est attaché à l’utérus par le ligament propre de l’ovaire. Le stroma ovarien constitue l’essentiel de l’ovaire adulte. Les ovocytes se développent dans la couche externe de ce stroma, chacun étant entouré de cellules de soutien. Ensemble, l’ovocyte et ses cellules de soutien forment le follicule.

Trompes utérines

Le saviez-vous?

La trompe utérine, ou trompe de Fallope, n’est pas rattachée à l’ovaire. Ce sont plutôt les franges de la trompe qui attrapent l’ovocyte, comme une balle dans un gant de baseball.

La trompe utérine est le conduit qu’emprunte l’ovocyte pour cheminer de l’ovaire à l’utérus. La trompe est très près de l’ovaire, mais n’y est pas directement rattachée.

  • L’isthme désigne la portion étroite à l’extrémité médiane de la trompe utérine reliée à l’utérus.
  • Dans sa portion distale, la trompe s’élargit pour former l’infundibulum et former les franges.
  • La région centrale de la trompe, soit l’ampoule, est le lieu où survient souvent la fécondation.

La trompe utérine se compose de trois couches :

  • Une couche externe séreuse
  • Une couche moyenne de tissu musculaire lisse
  • Une couche interne muqueuse.
    • En plus de ses cellules sécrétrices de mucus, la muqueuse interne contient des cellules ciliées qui battent en direction de l’utérus, ce qui produit un courant essentiel pour déplacer l’ovocyte.

Utérus et col de l’utérus

L’utérus est l’organe musculaire qui nourrit et soutient le développement de l’embryon. En moyenne, il mesure environ 5 cm de large sur 7 cm de long et se divise en 3 sections.

  • La partie de l’utérus supérieure par rapport à l’ouverture des trompes utérines est le fond de l’utérus.
  • La partie centrale de l’utérus est le corps de l’utérus.
  • Le col de l’utérus est la partie étroite et inférieure de l’utérus. Il fait saillie dans le vagin.
    • Le col de l’utérus produit des sécrétions de mucus qui deviennent visqueuses sous l’effet d’une concentration plasmique élevée d’œstrogène, et ces sécrétions peuvent faciliter le déplacement des spermatozoïdes dans l’appareil reproducteur.

La paroi de l’utérus se constitue de trois couches :

  • Périmètre : couche la plus superficielle et membrane séreuse (aussi appelée périmétrium ou tunique séreuse de l’utérus).
  • Myomètre : couche épaisse de muscle lisse responsable des contractions utérines (aussi appelée myométrium).
  • Endomètre : couche la plus interne contenant un tissu conjonctif recouvert de tissu épithélial qui tapisse la cavité utérine. L’endomètre est le site d’implantation de l’ovule fécondé et se détache pendant la menstruation si l’ovule n’est pas fécondé.

Vérification des connaissances

  • Écrivez ou dessinez les éléments du chemin que l’ovocyte emprunte du début à la fin.
  • Pourquoi pensez-vous que la trompe utérine n’est pas rattachée à l’ovaire?

Physiologie (fonction) de l’appareil reproducteur féminin – Ovulation

Après l’ovulation, la trompe utérine reçoit l’ovocyte. Comme les ovocytes sont dépourvus de flagelle, ils ne peuvent pas se déplacer par eux-mêmes.

  • L’élévation de la concentration d’œstrogène, qui survient au moment de l’ovulation, induit des contractions du muscle lisse sur la longueur de la trompe utérine.
  • Ces contractions se produisent toutes les 4 à 8 secondes, ce qui attire l’ovocyte vers l’utérus. Grâce aux battements coordonnés des cils qui tapissent l’extérieur et la lumière de la trompe utérine, l’ovocyte est attiré à l’intérieur de la trompe.
  • Une fois à l’intérieur, les contractions musculaires et le battement des cils font progresser l’ovocyte lentement vers l’utérus.
  • Lorsque la fécondation a lieu, les spermatozoïdes rencontrent généralement l’ovule alors qu’il se déplace encore dans l’ampoule.

Regardez la vidéo :

 

Regardez cette vidéo de MedLine Plus sur l’ovulation pour observer l’ovulation et son déclenchement en réponse à la libération de FSH et de LH par l’hypophyse.
Média 10.2. L’ovulation. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0.

Cycle menstruel

Le cycle menstruel se divise en trois phases :

  1. La phase menstruelle est la phase où les taux d’hormones sexuelles sont bas. C’est pendant cette période que s’écoulent les saignements menstruels. La phase menstruelle dure de 2 à 7 jours, pour une durée moyenne de 5 jours.
  2. La phase proliférative se caractérise par l’arrêt du flux menstruel et le début de la prolifération de l’endomètre. Au cours de cette phase, les hormones sexuelles fonctionnent en homéostasie pour déclencher l’ovulation vers le 14e jour d’un cycle menstruel typique de 28 jours. L’ovulation marque la fin de la phase proliférative.
  3. Pendant la phase sécrétoire, la muqueuse endométriale se prépare à l’implantation d’un ovule fécondé. Si aucune grossesse ne survient dans un délai d’environ 10 à 12 jours, l’endomètre s’amincit pour ensuite se détacher et s’évacuer à partir du premier jour du cycle suivant.

Activité d’identification de l’anatomie

 

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Termes de l’appareil reproducteur féminin difficiles à décomposer en radical et affixes

 

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Abréviations relatives à l’appareil reproducteur féminin

 

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Maladies et troubles de l’appareil reproducteur féminin

Cancer

Cancer du sein

Le cancer du sein se développe dans les cellules qui tapissent les conduits lactifères ou les lobules de la glande mammaire. Les signes et symptômes suivants sont certains des signes d’alerte d’un cancer du sein : nouvelle bosse dans le sein ou l’aisselle; changement de grosseur du sein; et, n’importe où sur le sein ou le mamelon, épaississement ou enflure, irritation ou creux de la peau du sein, rougeur ou peau squameuse, douleur, écoulement. Les facteurs de risque sont les antécédents familiaux de cancer du sein, l’obésité, les traitements hormonaux et les mutations des gènes liés au cancer du sein (BRCA1 ou BRCA2) (Centers for Disease Control and Prevention, s. d.; Action Cancer Ontario, s. d.). 

Les options thérapeutiques sont la chimiothérapie, la radiothérapie et les interventions chirurgicales telles que la mastectomie, la biopsie, le drainage chirurgical et la mammoplastie (Centers for Disease Control and Prevention, s. d.; Action Cancer Ontario, s. d.). Pour en savoir plus sur le cancer du sein, consultez la page d’Action Cancer Ontario sur le cancer du sein.

Cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus est un cancer qui évolue lentement et qui est facilement curable lorsqu’il est détecté et traité à un stade précoce. Un cancer du col de l’utérus à un stade avancé peut provoquer des saignements ou des écoulements vaginaux anormaux, tels que des saignements après les rapports sexuels. Le diagnostic se fait au moyen d’un test de Papanicolaou (ou test Pap), lequel permet de détecter les lésions précancéreuses, c’est-à-dire les changements cellulaires présents sur le col de l’utérus. Le test Pap permet de détecter le cancer du col de l’utérus à un stade précoce, soit lorsque le traitement est le plus efficace. Ce test permet seulement de dépister le cancer du col de l’utérus (Centers for Disease Control and Prevention, 2019).

Le test de détection du virus du papillome humain (VPH) recherche diverses souches du VPH, virus pouvant causer des modifications cellulaires précancéreuses. Presque tous les cancers du col de l’utérus sont causés par le VPH. Le VPH est un virus commun qui se transmet d’une personne à l’autre par contact sexuel. Au Canada, il existe le vaccin contre le VPH. L’âge de l’administration est propre à chaque province et territoire. Voir la section sur le VPH pour plus d’informations sur le vaccin contre le VPH (York Region Health Connect, s. d.). Pour en savoir plus sur le cancer du col de l’utérus, consultez la fiche d’information sur le cancer du col de l’utérus des Centers for Disease Control and Prevention (fichier PDF).

Endométriose

L’endométriose est un état anormal de l’endomètre. L’endométriose survient lorsque ce tissu se développe et s’implante en dehors de l’utérus. L’œstrogène, une hormone sexuelle féminine, provoque la croissance, le saignement et la rupture de ces lésions. Comme ces lésions sont à l’extérieur de l’utérus, elles n’ont aucun moyen de sortir de l’organisme. Elles deviennent douloureuses, enflammées et gonflées. L’inflammation provoque la formation de tissus cicatriciels autour des organes avoisinants, ce qui peut nuire à leur fonctionnement normal et causer de la douleur (Canadian Women’s Health Network, 2012).

L’endométriose apparaît généralement entre 15 et 50 ans.  Parmi les signes et symptômes, notons la dysménorrhée, la lombalgie, la dyspareunie, l’irrégularité menstruelle et l’infertilité. Un tiers des femmes recevant un diagnostic d’endométriose ne présentent aucun symptôme. Le diagnostic peut impliquer une laparoscopie ou une biopsie de l’endomètre. Le traitement peut se faire par médicaments ou intervention chirurgicale, telle l’hystérectomie ou l’ovariectomie.  La cause de l’endométriose est inconnue (Canadian Women’s Health Network, 2012). Pour en savoir plus sur l’endométriose, consultez la FAQ sur l’endométriose sur le site du Canadian Women’s Health Network.

SOPK

Le syndrome des ovaires polykystiques (ou SOPK) n’a pas d’étiologie connue, mais les chercheurs l’ont associé à une surproduction d’insuline. L’excès d’insuline dans l’organisme peut augmenter la sécrétion d’hormones mâles chez la femme. Les ovaires produisant un taux élevé d’androgènes, les ovules, au lieu d’être libérés lors de l’ovulation, se transforment en kystes, lesquels s’accumulent et grossissent. Les symptômes du SOPK les plus fréquemment observés sont l’oligoménorrhée, l’aménorrhée, la polyménorrhée, l’hypertrophie des ovaires, qui comportent de multiples petits kystes ou follicules indolores, les acrochordons, l’acanthosis nigricans, l’hirsutisme, l’amincissement des cheveux, l’acné, le gain de poids, l’anxiété, la dépression, l’hyperglycémie et l’infertilité (Canadian Women’s Health Network, 2012a).

Les traitements médicamenteux, comme la pilule contraceptive ou les antiandrogènes, peuvent aider à équilibrer les hormones dans l’organisme et à atténuer certains symptômes (Canadian Women’s Health Network, 2012a). Pour en savoir plus sur le SOPK, consultez l’article du Canadian Women’s Health Network sur le SOPK.

Infections transmissibles sexuellement

Les termes « infection transmissible sexuellement » (ITS) et « maladie transmise sexuellement » (MTS) sont souvent utilisés de manière interchangeable. Les MTS impliquent que la maladie a été contractée par transmission sexuelle. Une maladie est un trouble de la structure ou de la fonction d’un humain, qui se traduit par des signes ou symptômes spécifiques. Une maladie doit être prise en charge, comme dans le cas du virus de l’immunodéficience humaine (qui peut aussi se transmettre par d’autres fluides corporels, et n’est donc pas toujours contracté par transmission sexuelle). Le traitement peut impliquer des antirétroviraux ou des antiviraux (Urology Care Foundation, 2019).

Chlamydia

La chlamydia est l’une des ITS les plus fréquentes. Elle est causée par des bactéries qui infectent le col de l’utérus, l’urètre et les autres organes reproducteurs. La chlamydia est facilement traitable et guérissable. Bien des personnes atteintes de chlamydia ne présentent aucun symptôme et transmettent l’infection sexuellement à leurs partenaires sans le savoir. Si des symptômes apparaissent, ils se manifestent généralement deux à six semaines après un contact sexuel avec une personne infectée. Bien que les femmes soient le plus souvent asymptomatiques, elles peuvent éprouver une cervicite. Chez la femme, sans traitement, la chlamydia peut mener à l’infection génitale haute (IGH), laquelle peut causer des dommages permanents aux organes reproducteurs et l’infertilité (Sexually Transmitted Infections [STIs] Chlamydia, 2018; Chlamydia and Gonorrhea, s. d.).

La chlamydia se transmet lors de rapports sexuels oraux, anaux ou vaginaux non protégés avec une personne infectée. La chlamydia peut se transmettre aux yeux par les mains lors d’un contact direct avec des fluides infectés. Tant que le traitement n’est pas terminé, l’infection reste active et transmissible. La chlamydia se traite par comprimés antibiotiques. En cas d’épididymite, l’hospitalisation et le traitement antibiotique par voie intraveineuse peuvent s’avérer nécessaires. Tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours doivent être examinés, traités et informés que l’absence de symptômes ne signifie pas qu’il n’y a pas d’infection (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019; Region of Peel, 2007).

Gonorrhée (gonocoque)

La gonorrhée est une ITS causée par des bactéries qui infectent le col de l’utérus, l’urètre et les autres organes reproducteurs. Les infections peuvent aussi toucher la gorge et l’anus. La gonorrhée est traitable et guérissable. Bien des personnes atteintes de gonorrhée ne présentent aucun symptôme et peuvent sexuellement transmettre l’infection à leurs partenaires sans le savoir. Si des symptômes apparaissent, ils se manifestent généralement deux à sept jours après un contact sexuel avec une personne infectée. Les symptômes varient en fonction de la partie du corps infectée. Les femmes peuvent présenter des saignements vaginaux anormaux, des pertes ou une dysurie. Chez la femme, sans traitement, la gonorrhée peut entraîner une infection génitale haute et des complications relatives à la fertilité, comme les grossesses ectopiques. La gonorrhée contractée lors de rapports sexuels oraux peut causer des maux de gorge et un gonflement des ganglions (nœuds lymphatiques). Lorsque contractée lors de rapports sexuels anaux, la gonorrhée peut provoquer des démangeaisons et des écoulements au niveau de l’anus. La gonorrhée se transmet lors de rapports sexuels oraux, vaginaux ou anaux non protégés avec une personne infectée.  Tant que le traitement n’est pas terminé, l’infection reste active et transmissible (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019a; Region of Peel, 2007).

La gonorrhée se traite par antibiotiques oraux associés à une injection intramusculaire. Il est important de terminer le traitement et de s’abstenir de toute activité sexuelle non protégée pendant au moins sept jours après le traitement. Tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours doivent être examinés, traités et informés que l’absence de symptômes ne signifie pas qu’il n’y a pas d’infection (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019a; Region of Peel, 2007).

Maladies à déclaration obligatoire

La chlamydia et la gonorrhée sont des maladies à déclaration obligatoire auprès du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Par conséquent, les services de santé locaux appelleront le cabinet du médecin ou la patiente pour s’assurer que le bon traitement a été reçu et que les partenaires sexuels ont fait l’objet d’un suivi en matière de dépistage et de traitement (Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 2019a; Region of Peel, 2007). Pour en savoir plus sur les ITS et MTS telles que la chlamydia et la gonorrhée, consultez la page de Santé publique Ontario sur les infections transmissibles sexuellement.

Virus du papillome humain

Le virus du papillome humain (VPH) est une ITS fréquente. Ce virus infecte les hommes et les femmes. Près des trois quarts des personnes sexuellement actives ont été exposées au VPH au cours de leur vie. Il existe plus de 100 souches de VPH, dont certaines pouvant causer des condylomes visibles (aussi appelés verrues génitales). Les condylomes sont généralement indolores, mais ils peuvent provoquer des démangeaisons, une gêne et être difficiles à traiter. Certaines souches de VPH causent des cancers génitaux, de l’anus, de la gorge et du col de l’utérus. Le VPH se transmet par les activités sexuelles et le contact peau à peau dans la zone génitale avec une personne infectée. Comme certaines personnes sont asymptomatiques, elles ne savent pas qu’elles ont le virus et le transmettent donc à leurs partenaires sexuels. Il existe des traitements pour les condylomes, mais il n’y a pas de remède pour le VPH (York Region Health Connect, s. d.). Pour en savoir plus sur les symptômes, les traitements et le pronostic du VPH, consultez la fiche d’information sur le VPH de la municipalité régionale de York (fichier PDF en anglais).

Vaccin contre le VPH

Un vaccin appelé Gardasil®9 est disponible pour 9 souches de VPH. Ce vaccin aide le système immunitaire à protéger l’organisme des infections et maladies causées par le VPH (York Region Health Connection, s. d.). Pour en savoir plus sur Gardasil®9, consultez le site Web de Gardasil®9.

Virus herpès simplex

L’herpès génital est une ITS causée par le virus herpès simplex. Il existe deux types de virus herpès simplex :

  • Type 1 (HSV-1), qui cause l’herpès buccal ou labial (ou les feux sauvages)
  • Type 2 (HSV-2), qui cause l’herpès génital.

Ces virus sont très similaires et peuvent tous les deux provoquer des éruptions génitales ou labiales. Les symptômes comprennent la dysurie, l’hypertrophie des nœuds lymphatiques (ganglions), la myalgie, l’arthralgie et la fièvre. Une fois l’organisme infecté au virus herpès simplex, le virus demeure même après la disparition des symptômes et peut provoquer des poussées récurrentes. Entre les poussées, le virus reste dans l’organisme. Lorsque le virus redevient actif, les symptômes réapparaissent, mais sont généralement moins douloureux et se résorbent plus rapidement. Les poussées récurrentes varient d’une personne à l’autre, mais elles peuvent être déclenchées par un stress émotionnel ou physique, l’exposition au soleil, des changements hormonaux, une mauvaise alimentation, des rapports sexuels, un manque de sommeil ou un affaiblissement du système immunitaire (ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2015).

L’herpès se transmet par contact direct avec les plaies ou les vésicules d’une personne infectée. Le contact (et la transmission du virus) peut se faire d’organes génitaux à organes génitaux, de bouche à organes génitaux ou de bouche à bouche. L’herpès peut aussi se transmettre à la région anale. L’herpès se transmet facilement lors de contacts sexuels en présence des symptômes ou juste avant une poussée d’herpès. Une personne infectée peut transmettre l’herpès même si elle ne présente aucun symptôme; c’est ce qu’on appelle l’excrétion asymptomatique. Une personne peut transmettre le virus de l’herpès à d’autres parties de son corps après avoir touché une lésion; il s’agit de l’auto-inoculation. Les doigts, les yeux et d’autres parties du corps peuvent être infectés accidentellement de cette manière. Il est recommandé de se laver les mains après avoir touché les plaies et vésicules pour éviter de propager le virus (ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2015).

L’herpès ne se guérit pas. Les comprimés antiviraux, prescrits par un médecin, aident à atténuer les symptômes et à accélérer la guérison des plaies ou vésicules. Les symptômes sont traitables par des médicaments contre la douleur, des sels de bain ou des compresses froides. Il est possible d’atténuer l’inconfort en urinant dans l’eau. La zone infectée doit rester propre et sèche. Il est recommandé de porter des sous-vêtements amples en coton pour limiter l’inconfort. Tous les partenaires sexuels doivent être informés. Le seul moyen de réduire le risque de transmission de l’herpès est d’éviter le contact direct avec les lésions et d’utiliser le condom. Le condom réduit les risques, mais ne les élimine pas, car le virus peut être présent et excrété par la peau dans la région génitale (ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, 2015).

Pour en savoir plus sur les symptômes, les complications, les traitements et le pronostic du virus herpès simplex, consultez la page du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario sur les maladies transmises sexuellement : herpès génital ou l’index des analyses de Santé publique Ontario.

Abréviations relatives à l’appareil reproducteur féminin

 

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Termes médicaux en contexte

 

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Spécialités médicales et interventions associées à l’appareil reproducteur féminin

Gynécologie

Les gynécologues sont des spécialistes de la gynécologie, une discipline qui s’attarde au diagnostic, aux traitements, à la prise en charge et à la prévention des maladies et troubles de l’appareil reproducteur féminin. L’obstétrique est une spécialité qui vise à prodiguer des soins pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum. Les autres surspécialités de la santé des femmes sont la contraception, l’endocrinologie de la reproduction, l’infertilité, la gynécologie des adolescentes, l’endoscopie et l’oncologie gynécologique (Association médicale canadienne, 2018). Pour en savoir plus sur l’obstétrique et la gynécologie, consultez la page Profils des spécialités de l’Association médicale canadienne – Obstétrique et gynécologie (fichier PDF).

Hystérectomie

L’hystérectomie est pratiquée pour traiter ou déterminer le stade de certains cancers de l’appareil reproducteur féminin, les affections précancéreuses du col de l’utérus et certaines affections non cancéreuses qui n’ont pas répondu à d’autres formes de traitement. Il existe trois types d’hystérectomie :

  • L’hystérectomie totale consiste à enlever l’utérus et le col de l’utérus.
  • L’hystérectomie subtotale consiste à enlever uniquement l’utérus.
  • L’hystérectomie radicale consiste à enlever l’utérus, le col de l’utérus, une partie du vagin et certains ligaments.

Parfois, les ovaires et les trompes utérines sont retirés au moment de l’hystérectomie. La salpingo-ovariectomie bilatérale (SBO) consiste en l’ablation des deux ovaires et deux trompes utérines. La salpingo-ovariectomie unilatérale consiste à enlever l’ovaire et la trompe d’un seul côté (Société canadienne du cancer, 2020). Pour en savoir plus sur l’hystérectomie, consultez la page de la Société canadienne du cancer sur l’hystérectomie.

Vocabulaire de l’appareil reproducteur féminin

Acanthosis nigricans

Trouble caractérisé par l’hyperpigmentation et l’épaississement de la peau du cou, de l’aine, des aisselles ou des plis cutanés.

Acrochordon

Petite masse cutanée de la taille d’une goutte d’eau qui peut atteindre la grosseur d’un raisin sec et qui se trouve généralement sous les aisselles ou dans la région du cou.

Aménorrhée

Absence de saignements menstruels.

Androgène

Hormone mâle.

Antiandrogènes

Groupe de médicaments qui neutralisent les effets des hormones mâles.

Antibiotique

Médicament qui combat les infections bactériennes.

Antirétroviraux

Groupe de médicaments qui agissent contre la réplication virale.

Antiviraux

Groupe de médicaments qui agissent efficacement contre un virus.

Asymptomatique

Qui ne présente aucun symptôme.

Auto-inoculation

Autodissémination d’un germe ailleurs sur le corps.

Aisselle

Face inférieure de la jonction du bras et du thorax.

Glande vestibulaire majeure

Aussi appelée glande de Bartholin. Elle sécrète le mucus permettant de maintenir la zone vestibulaire humide.

Bilatéral

Qui concerne les deux côtés du corps.

Douche vaginale

Lavage du vagin avec un liquide.

Dysménorrhée

Menstruations douloureuses.

Dyspareunie

Rapports sexuels douloureux.

Dysurie

Évacuation douloureuse de l’urine.

Endocrinologie

L’étude des glandes endocrines et des hormones.

Endomètre

Couche la plus interne contenant un tissu conjonctif recouvert de tissu épithélial qui tapisse la cavité utérine. L’endomètre sert de lieu d’implantation de l’ovule fécondé. Il se dégrade et s’évacue pendant la menstruation lorsqu’aucun ovule n’est fécondé.

Endoscopie

Méthode de visualisation interne.

Fornix du vagin

Partie supérieure du vagin.

Gamète

Cellule reproductrice haploïde qui apporte le matériel génétique nécessaire à la formation d’une progéniture.

Gynécologue

Spécialiste de l’étude et du traitement de l’appareil reproducteur féminin.

Gynécologie

L’étude de l’appareil reproducteur féminin.

Hirsutisme

Excès de poils sur tout le corps.

Homéostasie

Processus biologique qui mène à un équilibre stable.

Hystérectomie

Ablation chirurgicale de l’utérus.

Inférieur

Qui se situe en dessous.

Intramusculaire

Relatif à l’intérieur du muscle.

Laparoscopie

Méthode de visualisation des organes de la cavité abdominale.

Lombalgie

Aussi appelée lumbago. Douleur au bas du dos.

Mammoplastie

Aussi appelée plastie mammaire. Réparation chirurgicale du sein, en particulier après une mastectomie.

Mastectomie

Ablation d’un ou des deux seins ou excision de tissu mammaire.

Oligoménorrhée

Menstruations peu fréquentes ou irrégulières. Aussi appelée spanioménorrhée.

Ovocyte

Gamète femelle.

Ovariectomie

Ablation chirurgicale d’un ou des deux ovaires.

Polyménorrhée

Saignements menstruels abondants.

Polyurie

Évacuations fréquentes de l’urine.

Proliférer

Se reproduire rapidement.

Post-partum

Période suivant directement l’accouchement.

Supérieur

Relatif à ce qui est au-dessus.

Unilatéral

Qui concerne un côté du corps.

Urétrite

Inflammation de l’urètre.

Mettez vos connaissances à l’épreuve!

 

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https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=253.

Références

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Canadian Women’s Health Network. (2012). Endometriosis. http://www.cwhn.ca/en/node/40779

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Action Cancer Ontario. (s. d.). Cancer du sein. Santé Ontario. https://www.cancercareontario.ca/fr/types-de-cancer/cancer-du-sein

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CrashCourse. (2015, octobre). Reproductive system, part 1 – female reproductive system: Crash course A&P #40 [Vidéo]. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=RFDatCchpus

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé. (2019). Chlamydia. Santé publique Ontario. https://www.publichealthontario.ca/fr/diseases-and-conditions/infectious-diseases/sexually-transmitted-infections/chlamydia

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. (2015). Sexually transmitted diseases: Genital herpes (hur-peez). Publications. http://www.health.gov.on.ca/en/public/publications/std/herpes.aspx

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé. (2019a). Gonorrhée. Santé publique Ontario. https://www.publichealthontario.ca/fr/diseases-and-conditions/infectious-diseases/sexually-transmitted-infections/gonorrhea

Region of Peel. (2007). Chlamydia and Gonorrhea. https://www.peelregion.ca/health/talk-to-me/download/lesson-plans/lesson6-pdf/lesson6i.pdf

Fondation Urology Care. (2019). What are sexually transmitted infections (STIs) or diseases (STDs). Fondation Urology Care: Urologic Conditions. https://www.urologyhealth.org/urologic-conditions/sexually-transmitted-infections#Acquired_Immune_Deficiency_Syndrome_(AIDS)

York Region Health Connection. (s. d.). Human Papillomavirus. https://www.york.ca/wps/wcm/connect/yorkpublic/b5158069-a667-4f43-bb25-e0449ba22caa/6052+Human+Papilloma+Virus+Fact+Sheet.pdf?MOD=AJPERES&CACHEID=b5158069-a667-4f43-bb25-e0449ba22caa

Description des images

Description de la figure 10.1 : Cette figure montre les structures et différents organes de l’appareil reproducteur féminin. La portion supérieure de la figure montre une vue latérale, où les structures suivantes sont identifiées (dans le sens horaire à partir du haut à droite) : utérus, ovaire, fornix du vagin, col de l’utérus, rectum, vagin, anus, grande lèvre, petite lèvre, clitoris, urètre, mont du pubis, symphyse pubienne, vessie. La portion inférieure de la figure montre la vue antérieure, où les structures suivantes sont identifiées (dans le sens horaire à partir du haut à droite) : ovaire, ligament propre de l’ovaire, ligament large de l’utérus, petites lèvres, grandes lèvres, vagin, col de l’utérus, trompe utérine, utérus, franges de la trompe utérine. [Retour à la figure 10.1]

Description de la figure 10.2 : Cette figure montre les parties de la vulve. La moitié droite de la figure montre la vue antérieure externe; et la moitié gauche, la vue interne antéro-latérale. Les principales parties sont identifiées (de haut en bas) : prépuce du clitoris, clitoris, petite lèvre, corps caverneux du clitoris, bulbe du vestibule, orifice externe de l’urètre, grande lèvre, orifice du vagin, orifice de la glande vestibulaire majeure droite, glandes vestibulaires majeures, anus. [Retour à la figure 10.2]

Sauf indication contraire, ce chapitre présente du contenu adapté du manuel Anatomy and Physiology (sur OpenStax), de Betts et coll., et est utilisé sous la licence internationale CC BY 4.0. Téléchargez ou consultez gratuitement le manuel à l’adresse https://openstax.org/books/anatomy-and-physiology/pages/1-introduction.

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