Cliquez sur les préfixes, les radicaux et les suffixes pour afficher une liste des affixes et radicaux à mémoriser pour l’appareil cardiovasculaire et le sang.
Le sang pompé par le cœur circule dans une série de vaisseaux appelés artères, artérioles, capillaires, veinules et veines avant de retourner au cœur.
Les artères et les veines sont composées des mêmes trois couches de tissus distinctes, appelées tuniques, comme les vêtements portés à l’origine par les Romains de l’Antiquité. De la couche la plus interne à la plus externe, ces tuniques sont la tunique interne, la tunique moyenne et la tunique externe (voir la figure 13.3). Le muscle lisse de la couche intermédiaire, soit la tunique moyenne, confère au vaisseau les capacités de vasoconstriction et de vasodilatation nécessaires pour assurer un débit sanguin suffisant.

Figure 13.6 Sites de mesure du pouls. Le site où le pouls est le plus facilement mesuré est l’artère radiale, mais il peut l’être à n’importe lequel des points indiqués. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Composition (anatomie) du sang et fonctions de ses composants
Le sang est un tissu conjonctif composé d’éléments cellulaires et d’une matrice extracellulaire. Les éléments cellulaires sont appelés constituants et comprennent les globules rouges (GR), les globules blancs (GB) et les plaquettes. La matrice extracellulaire, appelée plasma, rend le sang unique parmi les tissus conjonctifs en raison de son état fluide. Composé essentiellement d’eau, ce fluide maintient perpétuellement en suspension les constituants et leur permet de circuler dans tout le corps au sein de l’appareil cardiovasculaire.
Le sang représente environ 8 % du poids corporel d’un adulte.
En laboratoire, les échantillons de sang sont souvent centrifugés pour séparer les composants du sang les uns des autres (voir la figure ci-dessous). Les érythrocytes sont les éléments les plus lourds du sang et se déposent au fond du tube. Au-dessus de la membrane érythrocytaire se trouve la couche leucocyto-plaquettaire, une fine couche pâle de leucocytes et de thrombocytes qui, ensemble, représentent moins de 1 % de l’échantillon de sang total. Au-dessus de la couche leucocyto-plaquettaire se trouve le plasma sanguin, un liquide normalement pâle de couleur paille, qui constitue le reste de l’échantillon.
Dans le sang normal, les érythrocytes représentent environ 45 % de l’échantillon, ce que l’on appelle l’hématocrite. L’hématocrite d’un échantillon peut toutefois varier de manière significative, soit de 36 à 50 % en fonction du sexe et d’autres facteurs. Sans compter la couche leucocyto-plaquettaire, qui représente moins de 1 % du sang, on peut estimer que le pourcentage moyen de plasma est le pourcentage de sang qui n’est pas constitué d’érythrocytes, soit environ 55 %.

Figure 13.7 Composition du sang. Les cellules sanguines comprennent un grand nombre d’érythrocytes et relativement peu de leucocytes et de plaquettes. Le plasma est le fluide dans lequel les constituants sont en suspension. Un échantillon de sang centrifugé révèle que le plasma est le composant le plus léger. Il flotte au sommet du tube, séparé des éléments les plus lourds, soit les érythrocytes, par une couche leucocyto-plaquettaire et des plaquettes. L’hématocrite est le pourcentage de l’échantillon total constitué d’érythrocytes. Exemples de taux d’hématocrite particulièrement faibles par rapport à élevés. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Le tableau ci-dessous fournit un résumé utile des composants du sang et de leurs fonctions.
Tableau 13.3 Principaux composants sanguins. Ce tableau présente les composants du sang et leurs fonctions associées. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0.
COMPOSANT ET % DU SANG |
SOUS-COMPOSANT ET % DU COMPOSANT |
TYPE ET % (LE CAS ÉCHÉANT) |
SITE DE PRODUCTION |
FONCTION(S) PRINCIPALE(S) |
Plasma 46 à 63 % |
Eau 92 % |
Fluide |
Absorbé par le tractus intestinal ou produit par le métabolisme |
Moyen de transport |
Protéines plasmatiques |
Albumine 54 à 60 % |
Foie |
Maintien de la concentration osmotique, transport des molécules lipidiques |
Globulines 35 à 38 % |
Alpha-globulines – foie |
Transport, maintien de la concentration osmotique |
Bêta-globulines – foie |
Transport, maintien de la concentration osmotique |
Gamma-globulines (immunoglobulines) – cellules plasmatiques |
Réponses immunitaires |
Fibrinogène 4 à 7 % |
Foie |
Coagulation sanguine dans l’hémostase |
Protéines régulatrices < 1 % |
Hormones et enzymes |
Diverses sources |
Réguler diverses fonctions de l’organisme |
Autres solutés 1 % |
Nutriments, gaz et déchets |
Absorbé par le tractus intestinal, échangé dans l’appareil respiratoire, ou produit par les cellules |
Nombreuses et variées |
Constituants 37 – 54 % |
Érythrocytes 99 % |
Érythrocytes |
Moelle osseuse rouge |
Gaz de transport, principalement de l’oxygène et un peu de dioxyde de carbone |
Leucocytes < 1 % Plaquettes < 1 % |
Leucocytes granuleux : neutrophiles éosinophiles basophiles |
Moelle osseuse rouge |
Immunité non spécifique |
Leucocytes agranulaires : lymphocytes monocytes |
Lymphocytes : moelle osseuse et tissu lymphoïde |
Lymphocytes : immunité spécifique |
Monocytes : moelle osseuse rouge |
Monocytes : immunité non spécifique |
Plaquettes < 1 % |
s. o. |
Mégacaryocytes : Moelle osseuse rouge |
Hémostase |
Référez-vous au tableau ci-dessus pour répondre à ces questions :
- De quelle substance le plasma est-il principalement constitué?
- Quelles sont les fonctions générales du plasma et de ses composants?
- Quelle est la fonction des érythrocytes?
- Quelle est la fonction générale des leucocytes? (Indice : quel mot apparaît dans les trois cases du tableau qui énumèrent les fonctions des leucocytes?)
- Quelle est la fonction des plaquettes?
Plasma sanguin
Comme les autres fluides de l’organisme, le plasma est principalement composé d’eau; en fait, il est constitué à environ 92 % d’eau. Cette eau contient un mélange de substances dissoutes ou en suspension, en majeure partie des protéines. Le tableau ci-dessus résume les principaux composants du plasma et leurs fonctions.
Constituants (érythrocytes, leucocytes, thrombocytes)
Le tableau ci-dessous résume les principaux faits concernant les constituants présents dans le sang.
Tableau 13.4 Résumé des constituants du sang. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0.
CONSTITUANT |
PRINCIPAUX SOUS-TYPES |
NOMBRE PRÉSENT PAR MICROLITRE (µL) ET MOYENNE (PLAGE) |
ASPECT DANS UN FROTTIS SANGUIN STANDARD |
RÉSUMÉ DES FONCTIONS |
COMMENTAIRES |
Érythrocytes (globules rouges)

Globules rouges
|
s. o. |
5.2 millions (4,4 à 5,0 millions) |
Disque biconcave aplati; pas de noyau; couleur rouge pâle |
Transport de l’oxygène et d’une partie du dioxyde de carbone entre les tissus et les poumons |
Durée de vie d’environ 120 jours |
Leucocytes (globules blancs) |
s. o. |
7000 (5000 à 10 000) |
Noyau présentant une coloration foncée évidente |
Toutes les fonctions de défense de l’organisme |
Ils sortent des capillaires et pénètrent dans les tissus; durée de vie généralement limitée à quelques heures ou jours |
Types de leucocytes (globules blancs)
|
Granulocytes, y compris neutrophiles, éosinophiles et basophiles |
4360 (1800 à 9950) |
Granules abondants dans le cytoplasme; noyau normalement lobé |
Résistance non spécifique (innée) à la maladie |
Classification selon les granules membranaires dans le cytoplasme |
Neutrophiles

Cellules neutrophiles
|
4150 (1800 à 7300) |
Le nombre de lobes nucléaires augmente avec l’âge; granules lilas pâle |
Cellules phagocytaires; particulièrement efficaces contre les bactéries et libèrent des substances chimiques cytotoxiques à partir des granules |
Leucocyte le plus courant; durée de vie de quelques minutes à quelques jours |
Éosinophiles

Cellules éosinophiles
|
165 (0 à 700) |
Noyau généralement bilobé; granules rouge orange brillant |
Cellules phagocytaires; particulièrement efficaces avec les complexes antigène-anticorps et libèrent des antihistaminiques. Augmentation lors des allergies et des infections parasitaires |
Durée de vie de quelques minutes à quelques jours |
Basophiles

Cellules basophiles
|
44 (0 à 150) |
Noyau généralement bilobé, mais difficile à voir en raison de la présence de granules lourds, denses et pourpre foncé |
Favorise l’inflammation |
Le leucocyte le moins courant; durée de vie inconnue |
Agranulocytes, y compris lymphocytes et monocytes |
2640 (1700 à 4950) |
Absence de granules abondants dans le cytoplasme; noyau de forme simple qui peut être indenté |
Défenses du corps |
Le groupe se compose de deux grands types de cellules issues de lignées différentes |
Lymphocytes

Cellules lymphocytes
|
2185 (1500 à 4000) |
Cellules sphériques avec un seul noyau, souvent volumineux, occupant une grande partie du volume de la cellule; se colore en pourpre; existe en variantes grandes (cellules tueuses naturelles) et petites (lymphocytes B et T) |
Immunité essentiellement spécifique (adaptative); les lymphocytes T attaquent directement d’autres cellules (immunité cellulaire). Les lymphocytes B libèrent des anticorps (immunité humorale); les cellules tueuses naturelles sont similaires aux lymphocytes T, mais non spécifiques |
Les cellules initiales proviennent de la moelle osseuse, mais la production secondaire a lieu dans le tissu lymphatique; plusieurs sous-types distincts; les cellules mémoires se forment après l’exposition à un agent pathogène et accélèrent rapidement les réponses à une exposition ultérieure; durée de vie de plusieurs années |
Monocytes

Cellules monocytes
|
455 (200 à 950) |
Le plus grand leucocyte avec un noyau dentelé ou en forme de fer à cheval |
Cellules phagocytaires très efficaces qui engloutissent les agents pathogènes ou les cellules usées; elles servent également de cellules présentatrices d’antigènes (CPA) pour d’autres composants du système immunitaire |
Produites dans la moelle osseuse rouge; appelées macrophages après avoir quitté la circulation |
Plaquettes

Cellules plaquettaires
|
s. o. |
350 000 (150 000 à 500 000) |
Fragments cellulaires entourés d’une membrane plasmique et contenant des granules; coloration pourpre |
Hémostase et libération de facteurs de croissance pour la réparation et la cicatrisation des tissus |
Formés à partir de mégacaryocytes qui restent dans la moelle osseuse rouge et sécrètent des plaquettes dans la circulation |
Hématopoïèse (hémopoïèse)
La durée de vie des constituants est très courte. Bien qu’un type de leucocyte (les cellules mémoires) puisse survivre pendant des années, la plupart des érythrocytes, leucocytes et plaquettes ont normalement une durée de vie de quelques heures à quelques semaines. L’organisme doit donc rapidement et continuellement former de nouvelles cellules sanguines et de nouvelles plaquettes, un processus connu sous le nom d’hématopoïèse.
Chez l’enfant, l’hématopoïèse peut se produire dans la cavité médullaire des os longs; chez l’adulte, le processus est largement limité aux os crâniens et pelviens, aux vertèbres, au sternum et aux épiphyses proximales du fémur et de l’humérus. À l’âge adulte, le foie et la rate conservent leur capacité à générer les constituants. Ce processus est appelé hématopoïèse extramédullaire. Lorsqu’une maladie, par exemple un cancer des os, détruit la moelle osseuse et prévient donc l’hématopoïèse, une hématopoïèse extramédullaire peut être déclenchée.
Tous les constituants proviennent de cellules souches de la moelle osseuse rouge, appelées cellules souches hématopoïétiques, ou hémocytoblaste. L’hématopoïèse commence lorsque la cellule souche hématopoïétique est exposée à des stimuli chimiques appropriés, appelés collectivement facteurs de croissance hématopoïétiques, qui l’incitent à se diviser et à se différencier. L’une des cellules filles demeure une cellule souche hématopoïétique afin que l’hématopoïèse puisse se poursuivre, tandis que l’autre cellule fille devient l’un des deux types de cellules souches plus spécialisées. Consultez le tableau ci-dessous de haut en bas pour apprendre comment les cellules souches deviennent des constituants matures du sang.

Figure 13.8 Système hématopoïétique de la moelle osseuse. L’hématopoïèse est la prolifération et la différenciation des constituants du sang. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Érythrocytes
Les érythrocytes, les constituants du sang les plus abondants, sont essentiellement des sacs remplis d’hémoglobine, un composé transportant l’oxygène. La production d’érythrocytes dans la moelle osseuse rouge se fait au rythme stupéfiant de plus de 2 millions de cellules par seconde. Pour que cette production ait lieu, les matières premières telles que le fer, le cuivre, le zinc, les vitamines du groupe B, le glucose, les lipides et les acides aminés doivent être présentes en quantité suffisante. Les érythrocytes ont une durée de vie moyenne de seulement 120 jours et doivent donc être constamment remplacés. Les érythrocytes usés sont phagocytés par les macrophages qui dégradent leur hémoglobine. Les produits de dégradation sont soit recyclés ou éliminés en tant que déchets.

Figure 13.9 Forme des globules rouges. Les érythrocytes sont des disques biconcaves dont le centre est très peu profond. Cette forme optimise le rapport entre la surface et le volume pour favoriser les échanges gazeux, en plus de leur permettre de se replier pour traverser les vaisseaux sanguins étroits. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Leucocytes
En plus de nettoyer les débris, les leucocytes protègent l’organisme contre les micro-organismes envahissants et les cellules de l’organisme dont l’ADN est muté; ils constituent donc une ligne de défense majeure contre les maladies. La figure 13.10 présente les différents types de leucocytes.

Figure 13.10 Leucocytes. (Photomicrographie fournie par les administrateur.trice.s de l’École de médecine de l’Université du Michigan, 2012.) D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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- Qu’est-ce que l’hémoglobine?
- Pouvez-vous citer les 5 types de leucocytes?
Les leucocytes quittent fréquemment la circulation sanguine pour pénétrer les tissus de l’organisme et y exercer leurs fonctions défensives; ils reçoivent alors des noms distincts, notamment macrophage ou microglie, selon leur fonction. Comme le montre la figure 1 ci-dessous, ils quittent les capillaires – les plus petits vaisseaux sanguins – ou d’autres petits vaisseaux par un processus connu sous le nom de migration ou de diapédèse au cours duquel ils passent entre des cellules adjacentes de la paroi d’un vaisseau sanguin.
Une fois sortis des capillaires, certains leucocytes vont se fixer dans le tissu lymphatique, la moelle osseuse, la rate, le thymus ou d’autres organes. D’autres se déplacent dans les espaces tissulaires, parfois librement, parfois dans la direction où des signaux chimiques les attirent, un mécanisme connu sous le nom de chimiotaxie positive.

Figure 13.11 Migration. Les leucocytes sortent du vaisseau sanguin, puis passent à travers le tissu conjonctif du derme vers le site de la plaie. Certains leucocytes, comme les éosinophiles et les neutrophiles, sont caractérisés comme des leucocytes granuleux. Leurs granules libèrent des substances chimiques qui détruisent les agents pathogènes en plus d’avoir la capacité de phagocytose. Le monocyte se différencie en macrophage qui phagocyte les agents pathogènes. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Lymphocytes
Les lymphocytes sont l’un des types de leucocytes qui seront abordés plus en détail ici, puisqu’ils sont liés au chapitre suivant qui traite des défenses de l’organisme. Les trois principaux groupes de lymphocytes sont les cellules tueuses naturelles, les lymphocytes B et les lymphocytes T.
-
- Les cellules tueuses naturelles (NK) sont capables de reconnaître les cellules qui n’expriment pas leurs « propres » protéines (autocrines) sur leur membrane plasmique ou qui contiennent des marqueurs étrangers ou anormaux. Ces cellules « non autonomes » comprennent les cellules cancéreuses, les cellules infectées par un virus et d’autres cellules dont les protéines de surface sont atypiques.
- Les lymphocytes B et lymphocytes T jouent un rôle prépondérant dans la défense de l’organisme contre des agents pathogènes spécifiques (micro-organismes pathogènes) et contribuent à l’immunité spécifique. Les lymphocytes B subissent un processus de maturation dans la moelle osseuse et les lymphocytes T dans le thymus. Le site du processus de maturation permet de déterminer s’il s’agit de lymphocytes B ou T.
- Les plasmocytes, un type de lymphocyte B, produisent les anticorps ou immunoglobulines qui se lient à des composants étrangers ou anormaux spécifiques des membranes plasmatiques.
- Les lymphocytes T assurent l’immunité en attaquant physiquement les cellules étrangères ou malades.
- Les cellules mémoires sont une variété de lymphocytes B et T qui se forment après l’exposition à un agent pathogène et préparent une réponse rapide en cas d’expositions ultérieures. Contrairement aux autres leucocytes, les cellules mémoires ont une durée de vie de plusieurs années.
Plaquettes
Une fois libérés dans la circulation, environ un tiers des plaquettes nouvellement formées migrent vers la rate pour y être emmagasinées en vue d’une libération ultérieure en réponse à une rupture d’un vaisseau sanguin, moment où elles s’activent alors pour remplir leur fonction première, c’est-à-dire limiter les pertes de sang. Les plaquettes ont une durée de vie d’une dizaine de jours avant d’être phagocytées par les macrophages.
Elles jouent un rôle clé dans l’hémostase, le processus par lequel l’organisme scelle un vaisseau sanguin rompu pour endiguer la perte de sang. Même si la rupture de vaisseaux plus importants nécessite généralement une intervention médicale, l’hémostase est assez efficace pour sceller les petites plaies simples. Le processus se déroule en trois étapes, soit le spasme vasculaire, la formation d’un clou plaquettaire et la coagulation. Une défaillance à l’une de ces étapes entraînera une hémorragie. La figure ci-dessous résume les étapes de l’hémostase.

Figure 13.12 Hémostase. (a) Une lésion à un vaisseau sanguin déclenche le processus d’hémostase. La coagulation du sang se déroule en trois étapes. Tout d’abord, le spasme vasculaire diminue le débit sanguin. Un clou plaquettaire se forme ensuite pour sceller temporairement les petites ouvertures dans le vaisseau. La coagulation permet ensuite la réparation de la paroi du vaisseau après que la fuite de sang a cessé. (b) La synthèse de la fibrine dans les caillots sanguins implique soit une voie intrinsèque, soit une voie extrinsèque, lesquelles mènent toutes deux à une voie commune. (Crédit « a » : Kevin MacKenzie). D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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La fibrinolyse est le processus de dégradation d’un caillot dans un vaisseau en voie de guérison. Un anticoagulant est une substance qui inhibe la coagulation. Plusieurs anticoagulants plasmatiques circulants jouent un rôle en circonscrivant le processus de coagulation à la région de la blessure et en rétablissant le sang à son état normal, sans caillots.
- Pouvez-vous expliquer chaque étape de l’hémostase?
- Décrivez un anticoagulant.
Physiologie du sang
Bien que le transport de l’oxygène et des nutriments vers les cellules et l’élimination des déchets des cellules sont les principales fonctions du sang, il est important de comprendre que celui-ci sert également à la défense de l’organisme, à la distribution de la chaleur et au maintien de l’homéostasie.
Transport
- Les nutriments provenant des aliments que vous ingérez sont absorbés dans le tube digestif. La plupart d’entre eux sont transportés par le sang directement vers le foie, où ils sont traités pour être libérés dans la circulation sanguine et réacheminés vers les cellules de l’organisme.
- L’oxygène de l’air que vous respirez se diffuse dans le sang, lequel passe des poumons au cœur, qui le pompe ensuite vers le reste du corps.
- Les glandes endocrines réparties dans le corps sécrètent des hormones dans la circulation sanguine, qui les achemine vers des cellules cibles éloignées.
- Le sang recueille également les déchets cellulaires et les sous-produits pour les transporter vers les différents organes qui les élimineront, par exemple le dioxyde de carbone vers les poumons où il est éliminé du corps par expiration, ou encore divers déchets qui sont transportés vers les reins et le foie pour être évacués du corps sous forme d’urine ou de bile.
Défense
- Les leucocytes protègent l’organisme contre les bactéries pathogènes, les cellules dont l’ADN a muté et pourrait se multiplier puis devenir cancéreux, ou les cellules corporelles infectées par des virus.
- Lorsqu’une lésion des vaisseaux entraîne des saignements, les plaquettes sanguines et certaines protéines dissoutes dans le plasma interagissent pour boucher les zones rompues et protège l’organisme contre la perte de sang continue.
Homéostasie
- Si vous faites de l’exercice par une journée chaude, l’augmentation de votre température corporelle centrale déclenchera plusieurs mécanismes homéostatiques, notamment en acheminant davantage de sang à partir du cœur vers les extrémités du corps, qui sont généralement plus froides. Lorsque le sang passe dans les vaisseaux de la peau, la chaleur se dissipe dans l’environnement et le sang qui retourne au cœur est plus frais. En revanche, par temps froid, moins de sang est envoyé vers la peau pour maintenir le corps au chaud. Dans les cas extrêmes, cela peut entraîner des engelures.
- Le sang contribue à réguler la teneur en eau des cellules du corps
- ainsi que l’équilibre chimique de l’organisme. Les protéines et autres composés présents dans le sang agissent comme des substances tampons et contribuent à réguler le pH des tissus de l’organisme. Le pH du sang se situe entre 7,35 et 7,45.
Ces trois termes se ressemblent. Pouvez-vous les expliquer en décomposant les mots?
- Hémostase
- Homéostasie
- Hématopoïèse
Groupes sanguins
Pour comprendre ce que sont les groupes sanguins, il est important de connaître plusieurs termes liés aux fonctions immunitaires de l’organisme (abordés en détail dans le chapitre suivant).
- Les antigènes sont des substances que l’organisme ne reconnaît pas comme autocrines et qui déclenchent donc une réaction de défense de la part des leucocytes du système immunitaire. Chez de nombreuses personnes, des antigènes se trouvent à la surface des globules rouges. Plus de 50 antigènes ont été répertoriés sur les membranes érythrocytaires, mais les plus importants pouvant causer des dommages pour les patients sont classés en deux groupes : le système de groupes sanguins ABO et le facteur Rh.
- Les anticorps sont des protéines produites par les cellules plasmatiques en réponse à la présence d’un antigène qui ne provient pas de l’organisme. Lors d’une transfusion sanguine, les anticorps se fixent sur les antigènes des membranes plasmiques des érythrocytes et les font adhérer les uns aux autres.
- L’agglutination désigne les amas de globules rouges qui se forment lors de cette réaction antigène-anticorps. Ces amas peuvent bloquer les petits vaisseaux sanguins, réduisant ainsi l’apport en oxygène et nutriments aux tissus.
- L’hémolyse, ou la décomposition de la membrane cellulaire de l’érythrocyte, se produit lorsque les amas de globules rouges commencent à se dégrader. La libération qui s’ensuit du contenu de la cellule, principalement de l’hémoglobine, dans la circulation sanguine peut entraîner une insuffisance rénale.
Groupes sanguins ABO
Les groupes sanguins ABO sont déterminés génétiquement. Chaque type est déterminé par la présence ou l’absence de certains antigènes sur la membrane des globules rouges de la personne, ainsi que par la présence ou l’absence de certains anticorps. Normalement, l’organisme doit être exposé à un antigène étranger avant de pouvoir produire un anticorps en réponse. Ce n’est pas le cas pour les groupes sanguins ABO, puisque certains groupes sanguins possèdent d’emblée leur propre série d’anticorps contre un autre groupe. Le tableau ci-dessous présente les groupes sanguins ABO ainsi que le donneur et le receveur universels lorsqu’il est question de transfusions sanguines.

Figure 13.13 Groupes sanguins ABO. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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- Groupe sanguin A
- Personnes dont les érythrocytes ont des antigènes A à la surface de leur membrane érythrocytaire.
- Le sang des personnes de type A contient des anticorps anti-B préformés sans qu’elles aient été exposées au préalable à du sang incompatible. Ces anticorps provoqueront une réaction immunitaire grave s’ils rencontrent du sang contenant des antigènes B.
- Groupe sanguin B
- Personnes dont les érythrocytes ont des antigènes B.
- Les personnes dont le sang est de type B ont des anticorps anti-A préformés.
- Groupe sanguin AB
- Une personne peut également avoir des antigènes A et B sur ses érythrocytes, auquel cas elle est de groupe sanguin AB.
- Les personnes du groupe sanguin AB n’ont pas d’anticorps préformés contre les antigènes A ni B.
- Groupe sanguin O
- Les personnes qui ne possèdent ni l’antigène A ni l’antigène B sont désignées par le groupe sanguin O.
- Les personnes du groupe sanguin O ont des anticorps anti-A et anti-B qui circulent dans leur plasma sanguin.
Facteur Rh
Le facteur Rh est classé en fonction de la présence ou de l’absence d’un deuxième antigène érythrocytaire identifié comme Rh. Les personnes dont les érythrocytes contiennent l’antigène Rh D sont dites Rh positif (Rh+) et celles qui ne l’ont pas sont dites Rh négatif (Rh−). Il convient de noter que le facteur Rh est distinct du système ABO, de sorte que toute personne, quel que soit son groupe sanguin ABO, peut avoir ou ne pas avoir cet antigène Rh. Lors de l’identification du groupe sanguin d’un patient, le facteur Rh est désigné en apposant le mot positif ou négatif au groupe ABO. Par exemple, A positif (A+) signifie que le sang du groupe A du système ABO contient l’antigène Rh, et AB négatif (AB−) signifie que le sang du groupe AB du système ABO ne contient pas l’antigène Rh.
Maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN)
Les anticorps contre l’antigène Rh ne sont produits que chez les personnes Rh−, et ce, après exposition à l’antigène. Ce processus, appelé sensibilisation, se produit à la suite d’une transfusion de sang avec un facteur Rh incompatible ou, plus fréquemment, lorsqu’une mère Rh− donne naissance à un enfant Rh+.
- Lors d’une première grossesse, les problèmes sont rares, car les cellules Rh+ du bébé traversent rarement le placenta. Cependant, pendant le travail ou immédiatement après la naissance, la mère Rh− peut être exposée aux cellules Rh+ du bébé (figure ci-dessous). Des recherches ont montré que cette situation se produit dans environ 13 à 14 % des grossesses de ce type. Après l’exposition, le système immunitaire de la mère commence à produire des anticorps anti-Rh.
- Si lors d’une deuxième grossesse, la mère conçoit un bébé Rh+, les anticorps Rh produits par son organisme peuvent traverser le placenta, entrer dans la circulation sanguine du fœtus et détruire ses globules rouges. Cette affection, connue sous le nom de maladie hémolytique du nouveau-né (MHNN) ou érythroblastose fœtale peut provoquer une anémie dans les cas légers, mais l’agglutination et l’hémolyse peuvent être si graves qu’en l’absence de traitement, il y a possibilité que le fœtus meure dans l’utérus ou peu de temps après la naissance.
- Un médicament connu sous le nom de RhoGAM, abréviation de Rh immunoglobuline, peut inhiber temporairement la production d’anticorps Rh chez la mère Rh− pour prévenir cette maladie potentiellement grave pour le fœtus. Les anticorps RhoGAM détruisent les érythrocytes Rh+ du fœtus qui pourraient traverser la barrière placentaire. RhoGAM est normalement administré aux mères Rh− au cours des semaines 26 à 28 de la grossesse et dans les 72 heures suivant la naissance.

Figure 13.14 Érythroblastose fœtale. La première exposition d’une mère Rh- à des érythrocytes Rh+ pendant la grossesse induit la sensibilisation. Les anticorps anti-Rh commencent à circuler dans le sang de la mère. Une deuxième exposition se produit lors d’une grossesse ultérieure avec un fœtus Rh+ dans l’utérus. Il y a possibilité que les anticorps maternels anti-Rh traversent le placenta et pénètrent dans la circulation sanguine du fœtus, provoquant l’agglutination et l’hémolyse des érythrocytes fœtaux. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Transfusions sanguines
La figure 13.15 est un exemple de carte de contrôle prétransfusionnel commerciale, qui permet un typage rapide du sang du receveur et du donneur avant la transfusion. La carte contient trois sites de réaction, ou puits. L’un d’eux est recouvert d’un anticorps anti-A, l’autre d’un anticorps anti-B et le dernier d’un anticorps anti-D (pour tester la présence du facteur Rh D). En mélangeant une goutte de sang et de solution saline dans chaque puits, le sang interagit avec une préparation d’anticorps spécifiques du groupe sanguin, soit l’antisérum. L’agglutination des GR dans un site donné confirme l’identification des antigènes sanguins, dans ce cas les antigènes A et Rh, ce qui indique le groupe sanguin A+. Pour éviter des réactions immunitaires graves et potentiellement mortelles, les groupes sanguins du donneur et du receveur doivent être compatibles.

Figure 13.15. Compatibilité croisée des groupes sanguins. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
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Pour éviter les réactions transfusionnelles, il est préférable de ne transfuser que des groupes sanguins compatibles, c’est-à-dire qu’un receveur de type B+ devrait idéalement recevoir du sang seulement de donneurs de type B+, et ainsi de suite. Cela dit, dans les situations d’urgence, lorsqu’une hémorragie aiguë menace la vie du patient, il se peut que l’on n’ait pas le temps de procéder à une comparaison croisée pour déterminer le groupe sanguin. Dans ce cas, le sang d’un donneur universel peut être transfusé.
Termes des vaisseaux sanguins difficiles à décomposer en radical et affixes
Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=257
Maladies et troubles courants des vaisseaux sanguins ou du sang
Artériosclérose
L’artériosclérose est normalement définie comme une perte de compliance généralisée, un « durcissement des artères », tandis que l’athérosclérose est un terme plus spécifique qui désigne l’accumulation de plaque d’athérome dans les parois des vaisseaux et constitue un type particulier d’artériosclérose.
Lorsque l’artériosclérose cause une réduction de la compliance du vaisseau, la pression et la résistance à l’intérieur du vaisseau augmentent. C’est l’une des principales causes de l’hypertension et des coronaropathies, car le cœur doit travailler plus fort pour surmonter cette résistance. Toutes les artères du corps peuvent être touchées par ces affections pathologiques, et les personnes souffrant de pathologies telles que les coronaropathies sont aussi vulnérables à d’autres lésions vasculaires, notamment les accidents vasculaires cérébraux ou la maladie artérielle périphérique.
L’athérosclérose est un type d’artériosclérose dans lequel la plaque d’athérome se forme lorsque les triglycérides, le cholestérol et d’autres substances qui circulent dans le sang s’infiltrent entre les cellules endothéliales endommagées et se retrouvent piégés dans la paroi artérielle, ce qui cause un rétrécissement des artères et nuit à la circulation sanguine (voir la figure 13.16) (Betts et coll., 2013).

Figure 13.16 Athérosclérose. (a) L’athérosclérose peut résulter de plaque formée par l’accumulation de dépôts graisseux et calcifiés dans une artère. (b) La plaque peut également prendre d’autres formes, comme le montre cette photomicrographie d’une artère coronaire présentant une accumulation de tissu conjonctif dans la paroi de l’artère. Grossissement : 40 X (Photomicrographie fournie par les administrateur.trice.s de l’École de médecine de l’Université du Michigan, 2012.) D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
CC BY 4.0.
[Description de l’image]
Parfois, une plaque peut fendre et provoquer de microscopiques déchirures dans la paroi de l’artère, ce qui permet au sang de s’écouler dans le tissu de l’autre côté. Dans ce cas, les plaquettes se précipitent sur le site pour coaguler le sang. Le caillot créé peut ensuite obstruer davantage l’artère et, s’il se forme dans une artère coronaire ou cérébrale, provoquer une crise cardiaque soudaine ou un accident vasculaire cérébral. La plaque peut également se détacher et se déplacer dans le sang sous forme d’embole jusqu’à ce qu’elle finisse par se loger dans une artère plus éloignée et plus petite et la bloquer.
La maladie artérielle périphérique (MAP, également appelée maladie vasculaire périphérique, MVP) survient lorsque l’athérosclérose affecte les artères des jambes. L’âge avancé est un facteur de risque majeur pour l’artériosclérose et l’athérosclérose, car ces affections ont tendance à progresser au fil du temps. Certaines prédispositions génétiques distinctes, tout comme une hypertension ou un diabète préexistants, peuvent aussi augmenter considérablement le risque. L’obésité, une mauvaise alimentation, le manque d’activité physique et le tabagisme sont d’autres facteurs de risque importants.
Le traitement de l’athérosclérose nécessite des changements au mode de vie, comme la perte de poids, l’arrêt du tabac, l’exercice physique régulier et l’adoption d’un régime pauvre en sodium et en graisses saturées. De plus, des médicaments pour réduire le cholestérol et la pression artérielle peuvent aussi être prescrits. En cas d’obstruction des artères coronaires, une angioplastie ou un pontage aortocoronarien (PAC) peuvent être nécessaires. Dans le cas de l’endartériectomie carotidienne, la plaque est retirée chirurgicalement des parois de l’artère carotide, le principal vaisseau qui fournit le cerveau en sang oxygéné (Betts et coll., 2013).
Œdèmes et varices
Malgré la présence de valvules et la contribution d’autres adaptations anatomiques et physiologiques qui aident à faire circuler le sang dans les veines, une partie du sang s’accumule inévitablement au cours d’une journée, en particulier dans les membres inférieurs en raison de la gravité. Lorsque du sang s’accumule dans une veine, la pression à l’intérieur de celle-ci augmente et peut se répercuter dans les veines plus petites, les veinules, voire les capillaires. Cette pression accrue pousse les fluides hors des capillaires et dans le liquide interstitiel, ce qui provoque un état appelé œdème.
Une accumulation quotidienne de liquide tissulaire se produit chez la plupart des gens, surtout s’ils passent une grande partie de leur vie professionnelle debout (comme la plupart des professionnels de la santé). Cependant, l’œdème clinique est beaucoup plus significatif qu’un gonflement normal et nécessite un traitement médical. Il existe de nombreuses causes potentielles, notamment l’hypertension et l’insuffisance cardiaque, une grave carence en protéines, l’insuffisance rénale et bien d’autres encore. L’œdème est un signe plutôt qu’un trouble distinct et son traitement nécessite de diagnostiquer la cause sous-jacente et la soulager.

Figure 13.17 Varices. Les varices apparaissent généralement dans les membres inférieurs. (Source : Thomas Kriese). D’après Betts et coll., 2013. Sous licence
CC BY 4.0.
Un œdème peut s’accompagner de varices, en particulier dans les veines superficielles des jambes (voir la figure 13.17). Ce trouble survient lorsque des valvules défectueuses permettent au sang de s’accumuler dans les veines, ce qui les distend, les tord et les rend même visibles à la surface de la peau. Les varices peuvent apparaître chez les deux sexes, mais elles sont plus fréquentes chez les femmes et sont souvent en lien avec la grossesse. Plus que de simples imperfections esthétiques, les varices sont souvent douloureuses et provoquent parfois des démangeaisons, voire des élancements. En l’absence de traitement, elles ont tendance à s’aggraver au fil du temps. Porter de bas de contention et surélever les pieds et les jambes autant que possible peut aider à soulager cette affection (Betts et coll., 2013).
Hypertension
L’hypertension est définie comme une pression artérielle de 140/90 mm Hg ou plus chronique et persistante. Une pression comprise entre 120/80 et 140/90 mm Hg est définie comme de la préhypertension. L’hypertension est généralement une affection silencieuse, de sorte que les patients peuvent ne pas se rendre compte de la gravité de leur état et ne pas respecter leur plan de traitement, ce qui les expose à un risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral. Elle peut également causer un anévrisme, une maladie artérielle périphérique, une insuffisance rénale chronique ou une insuffisance cardiaque (Betts et coll., 2013).
Hémorragie
Les pertes de sang mineures sont endiguées par hémostase. Une hémorragie est une perte de sang que les mécanismes hémostatiques ne suffisent pas à contrôler. Dans un premier temps, l’organisme réagit à l’hémorragie en activant des mécanismes visant à augmenter la pression artérielle et à maintenir le débit sanguin. En fin de compte, cependant, le volume sanguin devra être restauré, que ce soit par des processus physiologiques ou par une intervention médicale. Si la perte de sang est inférieure à 20 % du volume sanguin total, des mécanismes homéostatiques à action rapide viennent augmenter le débit cardiaque et la vasoconstriction afin de ramener de manière générale la pression artérielle à la normale et rediriger le sang restant vers les tissus. Le volume sanguin doit ensuite être restauré par des mécanismes homéostatiques à action plus lente qui augmentent la production de fluides corporels et d’érythrocytes (Betts et coll., 2013).
État de choc
La perte d’une trop grande quantité de sang peut entraîner un choc, un état potentiellement mortel où l’appareil circulatoire n’est pas en mesure de maintenir le débit sanguin pour fournir suffisamment d’oxygène et d’autres nutriments aux tissus et maintenir le métabolisme cellulaire. Il ne doit pas être confondu avec un choc émotionnel ou psychologique. En règle générale, le patient en état de choc présente un rythme cardiaque accéléré et une pression artérielle moindre. Le débit urinaire diminue considérablement et le patient peut sembler confus ou même perdre conscience. Malheureusement, le choc est un exemple de boucle de rétroaction positive qui, si elle n’est pas corrigée, peut causer la mort (Betts et coll., 2013).
Il existe plusieurs formes de choc reconnues :
- Chez l’adulte, le choc hypovolémique est généralement causé par une hémorragie, mais chez l’enfant, il peut être dû à des pertes de fluides en raison de vomissements ou de diarrhées sévères.
- Le choc cardiogénique résulte de l’incapacité du cœur à maintenir le débit cardiaque. Le plus souvent, il découle d’un infarctus du myocarde (crise cardiaque), mais peut également être causé par des arythmies, des troubles valvulaires, des cardiomyopathies, une insuffisance cardiaque ou simplement un débit sanguin insuffisant dans les vaisseaux cardiaques.
- Le choc vasculaire se produit lorsque les artérioles perdent leur tonus musculaire normal et se dilatent de façon spectaculaire. Les causes sont diverses et le traitement revient presque toujours à remplacer les liquides et à administrer des médicaments, appelés agents inotropes ou vasopresseurs, qui redonnent du tonus aux muscles des vaisseaux.
- Le choc anaphylactique est une réaction allergique grave qui provoque une libération massive d’histamines, ce qui déclenche une vasodilatation dans tout le corps.
- Le choc obstructif, comme son nom l’indique, se produit lorsqu’une partie importante de l’appareil vasculaire est obstruée. Il n’est pas toujours reconnu comme une affection distincte et peut être regroupé avec le choc cardiogénique, y compris l’embolie pulmonaire et la tamponnade cardiaque. Les traitements varient en fonction de la cause sous-jacente et outre l’administration de liquides par voie intraveineuse, comprennent souvent l’administration d’anticoagulants, l’évacuation de liquide dans la cavité péricardique ou d’air dans la cavité thoracique, ainsi qu’une intervention chirurgicale si nécessaire. La cause la plus fréquente est une embolie pulmonaire. Parmi les autres causes, notons la sténose de la valve aortique, la tamponnade cardiaque et le pneumothorax (Betts et coll., 2013).
Troubles sanguins
Troubles des érythrocytes
Les changements dans les niveaux de GR peuvent avoir des effets significatifs sur la capacité de l’organisme à bien alimenter les tissus en oxygène (Betts et coll., 2013).
Le saviez-vous?
SaO2 signifie le pourcentage de saturation, c’est-à-dire le pourcentage de sites d’hémoglobine occupés par l’oxygène dans le sang d’un patient.
Anémie
La taille, la forme et le nombre d’érythrocytes, ainsi que le nombre de molécules d’hémoglobine, peuvent avoir un effet majeur sur la santé d’une personne. Lorsque le nombre de globules rouges ou la quantité d’hémoglobine est insuffisant, on parle d’anémie. Il existe plus de 400 types d’anémie.
L’anémie peut être divisée en trois groupes principaux : les cas d’anémie due à une perte de sang; à une production défectueuse ou réduite de globules rouges; et enfin, à une destruction excessive des globules rouges. En outre, divers processus pathologiques peuvent aussi entraîner des anémies. Notons les maladies rénales chroniques souvent associées à une diminution de la production d’EPO, à l’hypothyroïdie, à certaines formes de cancer, au lupus et à la polyarthrite rhumatoïde (Betts et coll., 2013).
Anémie par perte de sang :
Causes :
- Le saignement de plaies ou d’autres lésions, y compris les ulcères, les hémorroïdes, l’inflammation de l’estomac (gastrite) et certains cancers du tractus gastro-intestinal.
- L’administration excessive d’aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène peut déclencher des ulcérations et des gastrites.
- Les menstruations excessives et la perte de sang lors de l’accouchement.
Anémie due à un défaut ou une diminution de la production de globules rouges :
- Anémie falciforme (drépanocytose)
-
- Une maladie génétique impliquant la production d’un type anormal d’hémoglobine qui fournit moins d’oxygène aux tissus et fait prendre aux érythrocytes une forme de faucille (ou de croissant).
- Anémie ferriprive
- Il s’agit du type d’anémie le plus courant, qui survient lorsque la quantité de fer disponible est insuffisante pour produire suffisamment d’hème.
- Anémie par carence en vitamines (généralement carence en vitamine B12 et folate).
- L’anémie mégaloblastique implique une carence en vitamine B12 et/ou en folate, souvent due à un apport alimentaire insuffisant.
- L’anémie pernicieuse est causée par une mauvaise absorption de la vitamine B12 et est souvent observée chez les patients souffrant de la maladie de Crohn, qui ont subi une ablation chirurgicale des intestins ou de l’estomac (courant lors de certaines chirurgies pour la perte de poids), qui ont des parasites intestinaux ou sont atteints du SIDA[/pb_glossary.
- L’anémie aplasique est une maladie dans laquelle les cellules souches myéloïdes sont défectueuses ou remplacées par des cellules cancéreuses, ce qui entraîne une production insuffisante de globules rouges. Cette maladie peut être héréditaire ou déclenchée par des radiations, des médicaments, la chimiothérapie ou une infection.
- Les thalassémies sont un groupe de maladies héréditaires qui causent une maturation anormale des globules rouges, généralement observées chez les personnes originaires du Moyen-Orient, de la Méditerranée, de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est. La forme la plus grave est appelée anémie de Cooley (Betts et coll., 2013).
Polycythémie
La polycythémie désigne un nombre élevé de globules rouges et est détectée par un hématocrite élevé. Elle peut survenir de façon transitoire chez une personne déshydratée; lorsque l’apport en eau est insuffisant ou que les pertes d’eau sont excessives, le volume plasmatique diminue, de sorte que l’hématocrite augmente. Chez les personnes vivant à haute altitude, on observe une forme légère de polycythémie chronique, mais normale. Certains athlètes de haut niveau s’entraînent à des altitudes élevées précisément dans l’objectif d’induire ce phénomène. Enfin, un type de maladie de la moelle osseuse appelée polyglobulie primitive entraîne une production excessive d’érythrocytes immatures. La polyglobulie primitive peut faire augmenter la viscosité du sang à un niveau dangereux qui accroît la pression artérielle à tel point qu’il devient difficile pour le cœur de pomper le sang dans l’ensemble du corps. Il s’agit d’une maladie relativement rare qui survient plus souvent chez les hommes que chez les femmes, et surtout chez les patients de 60 ans et plus (Betts et coll., 2013).
Troubles plaquettaires/troubles de la coagulation
Thrombocytose
La thrombocytose est un état dans lequel il y a trop de plaquettes. Elle peut déclencher une thrombose, une affection potentiellement mortelle. Un thrombus est une agrégation de plaquettes, d’érythrocytes, voire de GB, typiquement piégés dans une masse de filaments de fibrine. Bien que la formation d’un caillot est une étape normale de l’hémostase, des thrombus peuvent se former à l’intérieur d’un vaisseau sanguin intact ou seulement légèrement endommagé, adhérant ainsi à la paroi du vaisseau et diminuant ou obstruant le débit sanguin (Betts et coll., 2013).
Thrombophilie
La thrombophilie (coagulation excessive) est une affection caractérisée par une tendance à la thrombose. Elle peut être une maladie héréditaire ou due à d’autres pathologies telles que le lupus, les réactions immunitaires à l’héparine, la polyglobulie primitive, la thrombocytose, la drépanocytose, ou encore une grossesse et même l’obésité.
Lorsqu’une partie d’un thrombus se détache de la paroi d’un vaisseau et pénètre dans la circulation, on parle d’embole. Un embole transporté dans le sang peut être suffisamment gros pour bloquer un vaisseau essentiel à un organe majeur. Lorsqu’il devient coincé, l’embole est appelé embolie. Une embolie dans le cœur, le cerveau ou les poumons peut donc provoquer une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une embolie pulmonaire (Betts et coll., 2013).
Thrombocytopénie
La thrombocytopénie est un état où il y a insuffisance de plaquettes, ce qui peut nuire à la coagulation sanguine et entraîner des saignements excessifs (Betts et coll., 2013).
Hémophilie
L’hémophilie est un ensemble de troubles génétiques apparentés où certains facteurs de coagulation du plasma sont absents, inadéquats ou non fonctionnels. Les patients atteints d’hémophilie saignent même en cas de blessures internes et externes mineures; leur sang s’écoule dans les espaces articulaires après qu’ils aient fait de l’activité physique, et même dans l’urine et les selles. Des perfusions régulières de facteurs de coagulation isolés provenant de donneurs sains peuvent aider à prévenir les saignements chez les patients hémophiles. Un jour, la thérapie génétique deviendra une option de traitement viable (Betts et coll., 2013).
Troubles leucocytaires
Leucopénie
La leucopénie est une affection où l’organisme ne produit pas suffisamment de leucocytes. Une personne qui en souffre à un degré prononcé peut être incapable de combattre les maladies (Betts et coll., 2013).
Leucocytose
La leucocytose est la production excessive de leucocytes. Même si le nombre de leucocytes est élevé, les cellules elles-mêmes sont souvent non fonctionnelles, ce qui rend la personne vulnérable aux maladies (Betts et coll., 2013).
Leucémie
La leucémie est un cancer caractérisé par une abondance de leucocytes. Elle peut impliquer seulement un type spécifique de leucocyte de la lignée myéloïde (leucémie myélocytaire), ou de la lignée lymphoïde (leucémie lymphocytaire). Dans la leucémie lymphoïde chronique, les leucocytes matures s’accumulent et ne meurent pas. La leucémie aiguë se caractérise par une surproduction de jeunes leucocytes immatures. Dans les deux cas, les cellules ne fonctionnent pas correctement (Betts et coll., 2013).
Lymphome
Le lymphome est une forme de cancer dans lequel des masses de lymphocytes T et/ou B malins s’accumulent dans les ganglions lymphatiques, la rate, le foie et d’autres tissus. Comme dans le cas de la leucémie, les leucocytes malins fonctionnent anormalement et le patient est vulnérable aux infections. Certaines formes de lymphome ont tendance à évoluer lentement et répondent bien au traitement, mais d’autres ont tendance à progresser rapidement et nécessitent un traitement agressif, sans quoi ils sont rapidement mortels (Betts et coll., 2013).
Autres affections liées à une numération leucocytaire anormale
Tableau 13.5. Conditions liées à une numération anormale des globules blancs. D’après Betts et coll., 2013. Sous licence CC BY 4.0.
TYPE DE CELLULE |
AFFECTIONS LIÉES À UNE NUMÉRATION ÉLEVÉE |
AFFECTIONS LIÉES À UNE FAIBLE NUMÉRATION |
Neutrophiles |
Infection, inflammation, brûlements, stress inhabituel |
Intoxication médicamenteuse, autres troubles |
Éosinophiles |
Allergies, infestations de vers parasites, certaines maladies auto-immunes |
Intoxication médicamenteuse, stress |
Basophiles |
Allergies, infections parasitaires, hypothyroïdie |
Grossesse, stress, hyperthyroïdie |
Lymphocytes |
Infections virales, certains cancers |
Maladie chronique, immunosuppression (due au VIH ou à une thérapie aux stéroïdes) |
Monocytes |
Infections virales ou fongiques, tuberculose, certaines formes de leucémie, autres maladies chroniques |
Aplasie médullaire |
Biopsie de la moelle osseuse/transplantation de moelle osseuse
Parfois, un professionnel de la santé demandera une biopsie de la moelle osseuse, un test diagnostique d’un échantillon de moelle osseuse rouge, ou encore une greffe de moelle osseuse, un traitement qui remplace la moelle osseuse défectueuse d’un patient par la moelle osseuse saine et les cellules souches d’un donneur sain. Ces dépistages et procédures sont souvent utilisés pour aider au diagnostic et au traitement de diverses formes graves d’anémie, telles que la thalassémie majeure et la drépanocytose, ainsi que certains types de cancer, en particulier la leucémie.
Autrefois, le prélèvement ou la greffe de moelle osseuse étaient très douloureux, car la procédure impliquait l’insertion d’une aiguille de gros calibre dans la région proche de la crête iliaque des os du bassin. Aujourd’hui, on peut souvent éviter le prélèvement direct de moelle osseuse puisque les cellules souches peuvent être isolées en quelques heures seulement à partir d’un échantillon de sang du patient. Les cellules souches isolées sont ensuite cultivées en utilisant les facteurs de croissance hématopoïétiques appropriés, puis analysées ou parfois congelées en vue d’une utilisation ultérieure.
Un patient nécessitant une greffe doit absolument avoir un donneur compatible pour éviter que son système immunitaire ne détruise les cellules transplantées, un phénomène connu sous le nom de rejet des tissus. Pour traiter les patients qui reçoivent une greffe de moelle osseuse, il faut d’abord détruire la moelle osseuse malade du patient par radiation et/ou chimiothérapie. Les cellules souches de la moelle osseuse du donneur sont ensuite perfusées dans la circulation sanguine du receveur pour aller s’établir dans sa moelle osseuse (Betts et coll., 2013).
Appareil cardiovasculaire - Sang, abréviations
Des abréviations existent pour de nombreux termes et expressions liés à l’appareil cardiovasculaire. Apprenez ces abréviations courantes en déroulant la liste ci-dessous.
Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=257
Termes médicaux en contexte
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Spécialités médicales et interventions liées aux vaisseaux sanguins et au sang
Chirurgie vasculaire
Les chirurgiens vasculaires sont des médecins spécialistes qui traitent les maladies des vaisseaux sanguins et lymphatiques, notamment par la réparation et le remplacement des vaisseaux malades ou endommagés, l’élimination de la plaque dans les vaisseaux, des procédures peu invasives telles que l’insertion de cathéters veineux, et la chirurgie traditionnelle (Betts et coll., 2013; Canadian Society for Vascular Surgery, s.d.). Pour obtenir plus de renseignements, consultez le site Web de la Société canadienne de chirurgie vasculaire.
Hématologie
Les hématologues sont des médecins spécialistes qui diagnostiquent et traitent les maladies du sang. Ils doivent maîtriser un large éventail de procédures de laboratoire, de disciplines médicales fondamentales et de médecine clinique (Association médicale canadienne, 2018). Pour en savoir plus sur les hématologues, consultez le profil de spécialité de l’Association médicale canadienne sur l’hématologie (fichier PDF).
Diagnostic lié à l’appareil vasculaire
Également connus sous le nom d’échographistes généralistes canadiens autorisés, ces technologues sont des spécialistes de l’imagerie médicale de l’appareil vasculaire (Sonographie Canada, 2020). Pour de plus amples renseignements, consultez la page Web des titres de compétence de Sonography Canada.
Phlébotomie
Les phlébotomistes sont des professionnels formés à la prise de sang (phleb- = « vaisseau sanguin »; -tomy = « couper »). Lorsqu’une plus grande quantité de sang doit être prélevée, les phlébotomistes effectuent une ponction veineuse, généralement dans une veine superficielle du bras. Pour une quantité de sang moindre à prélever chez un nourrisson, ils effectuent une ponction capillaire sur un doigt, un lobe d’oreille ou le talon. Un prélèvement artériel est effectué pour mesurer la gazométrie artérielle. Après le prélèvement, le sang peut être analysé par des laboratoires médicaux ou servir à des transfusions, des dons ou la recherche (Betts et coll., 2013).
Laboratoire médical
Les laboratoires médicaux ou cliniques emploient une vaste gamme de personnel technique spécialisé. La formation est dispensée par divers établissements et la certification est octroyée par la Société canadienne de science de laboratoire médical. Il existe deux postes spécialisés :
- Le technologiste de laboratoire médical (TLM) effectue des analyses complexes de tissus, de sang et d’autres liquides organiques.
- L’assistant de laboratoire médical (AML) doit principalement traiter les échantillons et, dans certains cas, effectuer les prélèvements (Société canadienne de science de laboratoire médical, s. d.)
Terminologie de l’appareil cardiovasculaire et du sang
GSA
Gaz sanguins artériels. Ce test mesure le pH sanguin, la saturation en oxygène et le CO2 dans un échantillon de sang artériel, généralement prélevé au poignet.
SIDA
Syndrome d’immunodéficience acquise résultant d’une infection par le VIH.
Anévrisme
Affaiblissement de la paroi d’un vaisseau sanguin par son amincissement qui cause son gonflement, voire son éclatement, ce qui provoque une hémorragie interne.
Angioplastie
Un cathéter à ballonnet est introduit dans un vaisseau sanguin jusqu’au site du rétrécissement, où le ballonnet est gonflé pour rouvrir l’artère. Une endoprothèse est parfois installée sur le site pour renforcer la paroi artérielle et prévenir une réocclusion.
Anticorps anti-B
Protéines qui déclenchent une réponse immunitaire contre les antigènes B.
Anticorps
Également appelées immunoglobulines, protéines produites par les lymphocytes B en réponse à un antigène étranger.
Antigène
Substance qui provoque une réponse immunitaire. Le système immunitaire réagit à l’antigène qu’il considère comme étranger ou différent de l’hôte (qui ne provient pas de l’organisme).
Artère
Vaisseaux sanguins qui transportent le sang loin du cœur.
Artériole
Très petite artère qui mène à un capillaire.
Artériosclérose
Durcissement des artères.
Athérosclérose
Durcissement des artères causé par l’accumulation de plaque.
Artère brachiale
Grande artère située dans la partie supérieure du bras, près du biceps.
Capillaire
Vaisseau sanguin microscopique qui alimente les tissus en sang par perfusion.
Débit cardiaque
Le débit cardiaque est la mesure du flux sanguin provenant du cœur par les ventricules, généralement mesuré en litres par minute. Tout facteur qui entraîne une augmentation du débit cardiaque, en accélérant la fréquence cardiaque ou le volume d’éjection systolique, ou les deux, augmente la pression artérielle et favorise la circulation sanguine.
Tamponnade cardiaque
Affection où le sac péricardique entourant le cœur s’est rempli de sang ou d’un autre liquide et la pression qui en résulte empêche le cœur de battre efficacement.
Cardiogénique
Provenant du cœur.
Artère carotide
Artère majeure du cou.
Maladie cœliaque
Inflammation de l’intestin résultant de l’exposition au gluten.
Centrifugeuse
Équipement de laboratoire couramment utilisé pour faire tourner des éprouvettes à grande vitesse afin de séparer les composants d’un liquide en fonction de leur poids.
Chémorécepteurs
Cellules sensibles aux changements dans les stimuli chimiques.
Chimiotaxie
Réponse à des stimuli chimiques; phénomène dans lequel les cellules endommagées ou infectées et les leucocytes à proximité émettent l’équivalent d’un appel chimique au « 911 » pour attirer davantage de leucocytes sur le site.
Compliance
La capacité d’une cavité à s’agrandir pour accueillir un volume supérieur. Plus la compliance d’une artère est grande, plus celle-ci peut se dilater pour accommoder l’augmentation du débit sanguin sans accroître la résistance ou la pression artérielle.
Pontage aortocoronarien (PAC)
Un pontage aortocoronarien est une intervention visant à contourner la zone obstruée d’une artère coronaire en y insérant un vaisseau superficiel non vital prélevé ailleurs dans l’organisme (souvent la grande veine saphène) ou encore un vaisseau synthétique.
Coronaropathie
La coronaropathie se caractérise par le durcissement et le rétrécissement des vaisseaux sanguins qui irriguent le myocarde, ce qui diminue l’apport d’oxygène au muscle cardiaque.
Maladie de Crohn
Type de maladie inflammatoire de l’intestin.
Diapédèse
dia- = « à travers »; -pedan = « sauter »
Pression diastolique
La pression diastolique est la valeur la plus basse (généralement environ 80 mm Hg) et représente la pression artérielle du sang dans la phase de relaxation ventriculaire, ou diastole.
Œdème
Gonflement.
Embole
Un morceau de substance (plaque ou caillot sanguin) qui se déplace librement dans la circulation jusqu’à ce qu’il bloque un vaisseau sanguin plus petit, coupant ainsi l’apport d’oxygène au tissu.
Endothélium
Paroi de la lumière d’un vaisseau sanguin.
Épiphyses
Extrémité des os longs; singulier, épiphyse.
EPO
L’érythropoïétine est une hormone sécrétée par les reins qui joue un rôle important dans l’homéostasie des taux de globules rouges dans l’organisme.
Érythrocytes
Globules rouges.
Hématopoïèse extramédullaire
Hématopoïèse qui se produit en dehors de la cavité médullaire des os chez les adultes.
Fréquence cardiaque
Nombre de contractions cardiaques en une minute.
Hématocrite
Analyse de laboratoire qui mesure le pourcentage de globules rouges dans un échantillon de sang entier. Elle mesure la proportion de globules rouges dans le volume sanguin d’une personne.
Hémolyse
Destruction de la membrane de la cellule érythrocytaire, permettant à son contenu de s’échapper.
Hématopoïèse
Également appelée hématopoïèse : de la racine grecque haima- = « sang »; -poiesis = « production ».
Facteurs de croissance hématopoïétiques
Messagers chimiques qui favorisent la prolifération et la différenciation des constituants sanguins, entre autres l’érythropoïétine, la thrombopoïétine, les facteurs de stimulation des colonies et les interleukines.
Hémorragie
Saignement excessif ou incontrôlé des vaisseaux sanguins.
Hémostase
Processus par lequel le corps scelle un vaisseau sanguin rompu afin d’arrêter l’écoulement de sang.
Homéostasie
Processus biologique qui mène à un équilibre stable.
Hypertension
Hypertension artérielle.
Hypothyroïdie
Production insuffisante d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4) par une glande thyroïde sous-active.
Hypovolémique
Hypo = sous, inférieur à la normale, volémique = concernant le volume (dans ce cas, le volume du sang dans l’organisme).
Hypoxémie
Faible taux d’oxygène dans le sang.
Hypoxie
Littéralement : « saturation d’oxygène inférieure à la normale dans les tissus ». Affection où un tissu ne reçoit pas assez d’oxygène pour survivre et est à risque de mort cellulaire.
Ischémie
Approvisionnement insuffisant en sang et en oxygène pour les cellules d’un organe; bien que les cellules manquent d’oxygène, elles sont toujours vivantes.
Leucocytes
Globules blancs.
Lupus
Maladie auto-immune où l’organisme déclenche une réaction immunitaire contre ses propres tissus, ce qui mène à une inflammation chronique et des lésions tissulaires.
Macrophages
Type de leucocyte (généralement un monocyte) qui a la capacité d’ingérer d’autres cellules ou agents pathogènes et les détruire.
Moelle allongée
Partie du tronc cérébral responsable du contrôle de la fréquence cardiaque et de la respiration.
Perfusion
Apport de sang à une zone, un tissu ou un organe.
Maladie artérielle périphérique
Obstruction des vaisseaux dans les régions périphériques du corps.
pH
Mesure de l’acidité ou de l’alcalinité d’une substance, déterminée par la proportion d’ions hydrogène libres dans la substance.
Phagocyté
La phagocytose est le processus par lequel certaines cellules sont capables de « manger » d’autres cellules ou substances en les ingérant.
Placenta
Organe vascularisé qui assure les échanges de gaz et de nutriments entre le bébé et la mère.
Plaque
Matière grasse composée de cholestérol, de tissu conjonctif, des globules blancs et de certaines cellules musculaires lisses.
Plasmocyte
Type de lymphocyte B qui produit des anticorps se liant à des antigènes étrangers ou anormaux spécifiques pour les détruire.
Pneumothorax
Présence d’une quantité d’air excessive dans la cavité thoracique, en dehors des poumons, qui exerce une pression sur les poumons et interfère avec le retour veineux, la fonction pulmonaire et l’apport d’oxygène aux tissus.
Polyglobulie primitive
Type de maladie de la moelle osseuse qui entraîne une production excessive d’érythrocytes immatures.
Embolie pulmonaire
Affection où un morceau de caillot sanguin ou d’une autre substance s’est détaché de son emplacement d’origine et s’est déplacé dans la circulation sanguine pour finir par se loger dans un plus petit vaisseau des poumons, obstruant le vaisseau et provoquant une hypoxie dans les tissus alimentés par celui-ci.
Polyarthrite rhumatoïde
Maladie auto-immune dans laquelle l’organisme monte une réponse immunitaire contre ses propres tissus articulaires, provoquant de l’inflammation et des dommages aux articulations.
Drépanocytose
Également appelée anémie falciforme : Maladie génétique impliquant la production d’un type anormal d’hémoglobine qui fournit moins d’oxygène aux tissus et fait prendre aux érythrocytes une forme de faucille (ou de croissant).
Maladie silencieuse
Affection ou trouble souvent sans aucun signe ou symptôme.
Sphygmomanomètre
Brassard de pression artérielle fixé à un appareil de mesure, ou manomètre.
Pression systolique
Valeur la plus élevée (généralement autour de 120 mm Hg) de la pression qui indique la pression artérielle lors de l’éjection du sang pendant la contraction ventriculaire, ou systole.
Thalassémie
Maladie héréditaire qui cause une maturation anormale des globules rouges, généralement observée chez les personnes originaires du Moyen-Orient, de la Méditerranée, de l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est. La forme la plus grave est appelée anémie de Cooley.
Thrombocytes
Également appelés plaquettes, ce sont des fragments de cellules qui contribuent à la coagulation du sang.
Thrombocytose
Affection où il y a production excessive de plaquettes.
Thrombose
Formation de caillots sanguins indésirables.
Rejet des tissus
Également appelé rejet d’organe. Le système immunitaire du receveur reconnaît le tissu transplanté (le greffon) comme un corps étranger et organise une réponse immunitaire contre celui-ci, qui finit par le détruire.
Vasoconstriction
Contraction de la couche de muscles lisses de la paroi d’un vaisseau sanguin, ce qui réduit son diamètre et augmente la pression artérielle dans le vaisseau.
Vasodilatateur
Dilatation de la couche de muscles lisses de la paroi du vaisseau sanguin, ce qui élargit son diamètre et diminue la pression artérielle dans le vaisseau.
Veine
Vaisseaux sanguins qui ramènent le sang vers le cœur.
Veinules
Veines extrêmement petites.
Compliance des vaisseaux sanguins
Capacité d’une cavité à s’agrandir pour accueillir un volume supérieur. Plus la compliance d’une artère est grande, plus celle-ci peut se dilater pour accommoder l’augmentation du débit sanguin sans accroître la résistance ou la pression artérielle.
Viscosité
Consistance des fluides qui affecte leur capacité à s’écouler.
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Description des images
Description de la figure 13.1 : Le panneau de gauche montre la structure d’une pompe musculo-veineuse lorsque le muscle est détendu, et le panneau de droite, lorsque le muscle est contracté [Retourner à la figure 13.1].
Description de la figure 13.2 : Le panneau supérieur gauche de cette figure montre l’ultrastructure d’une artère (étiquettes lues à partir du haut : tunique externe, tunique moyenne, tunique interne, muscle lisse, limitante élastique interne, vasa vasorum, limitante élastique externe, nervi vasorum, endothélium, fibre élastique), et le panneau supérieur droit montre l’ultrastructure d’une veine (étiquettes lues à partir du haut : tunique externe, tunique moyenne, tunique interne, vasa vasorum, muscle lisse, endothélium). Le panneau du bas montre une photomicrographie des sections transversales d’une artère et d’une veine. [Retourner à la figure 13.2].
Description de la figure 13.3 : Les principales artères du corps humain. Étiquettes en partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre : carotide commune droite, carotide commune gauche, axillaire, tronc pulmonaire, aorte thoracique descendante, diaphragme, rénale, mésentérique supérieure, gonadique, mésentérique inférieure, iliaque commune, iliaque interne, fémorale profonde, fémorale, géniculée descendante, dorsale du pied, arcade veineuse plantaire, fibulaire, tibiale antérieure, tibiale postérieure, poplitée, arcades palmaires, iliaque externe, cubitale, radiale, brachiale, tronc cœliaque, aorte ascendante, arc aortique, tronc brachiocéphalique, subclavière droite, vertébrale. [Retourner à la figure 13.3].
Description de la figure 13.4 : Les principales veines du corps humain. Étiquettes en partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre : jugulaire interne, brachiocéphalique, veine cave supérieure, intercostale, veine cave inférieure, gonadique, lombaire, iliaque commune droite et gauche, iliaque externe, iliaque interne, fémorale profonde, fémorale, tibiale postérieure, tibiale antérieure, arcade veineuse dorsale, arcade veineuse plantaire, fibulaire, petite saphène, poplitée, grande saphène, digitale, arcades veineuses palmaires, cubitale, antébrachiale médiane, cubitale médiane, hépatique, tronc basilaire, brachiale, céphalique, axillaire, subclavier, jugulaire externe. [Retourner à la figure 13.4].
Description de la figure 13.5 : Schéma de la circulation du sang oxygéné et désoxygéné dans les principaux organes du corps. La circulation pulmonaire inclut les poumons, l’artère et la veine pulmonaires, la veine cave et l’aorte. La circulation systémique inclut la partie supérieure du corps, la veine hépatique, la veine rénale, l’aorte, le foie, l’artère hépatique, la veine porte hépatique, l’estomac, les intestins, l’artère rénale, les reins et la partie inférieure du corps. [Retourner à la figure 13.5].
Description de la figure 13.6 : Points de mesure du pouls sur le corps d’une femme. Étiquettes de haut en bas : artère temporale, artère faciale, artère carotide commune, artère brachiale, artère radiale, artère fémorale, artère poplitée, artère tibiale postérieure, artère dorsale du pied. [Retourner à la figure 13.6].
Description de la figure 13.7 : Cette figure montre trois éprouvettes contenant un liquide rouge et un liquide jaune. Le panneau de gauche montre du sang normal, celui du centre du sang anémique et celui de droite, du sang polycythémique. Les étiquettes indiquent le plasma (eau, protéines, nutriments, hormones, etc.), la couche leucocyto-plaquettaire (globules blancs, plaquettes) et l’hématocrite (globules rouges). [Retourner à la figure 13.7].
Description de la figure 13.8 : Cet organigramme montre les voies par lesquelles une cellule souche hématopoïétique multipotente se différencie en différents types de cellules que l’on retrouve dans le sang. En partant du haut : la cellule souche hématopoïétique multipotente peut se diviser et certaines des cellules produites restent des cellules souches, tandis que d’autres deviennent des cellules souches myéloïdes ou des cellules souches lymphoïdes, en fonction des signaux chimiques reçus. Une cellule souche myéloïde peut alors devenir soit un mégacaryoblaste (qui se transforme ensuite en mégacaryocyte, puis en plaquettes), soit un proérythroblaste (qui devient alors un réticulocyte, puis un érythrocite), soit un myéloblaste (qui devient alors soit un basophile, soit un neutrophile, soit un éosinophile), soit un monoblaste (qui devient alors un monocyte). Si la cellule devient une cellule souche lymphoïde, elle se transforme en lymphoblaste, qui devient alors soit une cellule tueuse naturelle, soit un petit lymphocyte (lymphocyte T ou B). [Retourner à la figure 13.8].
Description de la figure 13.11 : Cette figure montre comment les leucocytes réagissent aux signaux chimiques émis par les cellules endommagées. Le panneau supérieur montre les signaux chimiques envoyés par les cellules endommagées (étiquette : 1) Les leucocytes présents dans le sang réagissent aux attractifs chimiques libérés par les agents pathogènes et aux signaux chimiques émis par les cellules endommagées situées à proximité.) Le panneau du milieu montre des leucocytes migrant vers les cellules endommagées (étiquette : 2) Les leucocytes se faufilent entre les parois capillaires en suivant les signaux chimiques vers l’endroit où ils sont le plus concentrés (chimiotaxie positive). Le panneau du bas montre des macrophages qui phagocytent les agents pathogènes (étiquette : 3) Dans le tissu endommagé, les monocytes se différencient en macrophages qui phagocytent les agents pathogènes. Les éosinophiles et les neutrophiles libèrent des substances chimiques qui décomposent les agents pathogènes. Ils sont également capables de phagocytose.) [Retourner à la figure 13.11].
Description de la figure 13.12 : Cette figure décompose les étapes de la coagulation du sang. Chaque étape est accompagnée sur la gauche d’une zone de texte décrivant les étapes en détail. À droite, une voie de signalisation montre les différents signaux chimiques qui participent au processus de coagulation. Description des étapes : 1. Blessure : un vaisseau sanguin est sectionné. Le sang et les composants sanguins (p. ex. les érythrocytes, les globules blancs, etc.) s’échappent du point de lésion. 2. Spasme vasculaire : le muscle lisse de la paroi du vaisseau se contracte à proximité du point de lésion pour réduire la perte de sang. 3. Formation d’un clou plaquettaire : les plaquettes sont activées par des substances chimiques libérées par le point de lésion et par le contact avec le collagène sous-jacent. Les plaquettes s’agglutinent pour se coller les unes aux autres ainsi qu’au site de la plaie. Les premières plaquettes sont activées par les substances chimiques libérées par les cellules endommagées et par le contact avec le collagène brisé. Les plaquettes agglutinées libèrent des substances chimiques qui activent et attirent d’autres plaquettes pour qu’elles viennent s’agglutiner. Le clou plaquettaire augmente de taille. 4. Coagulation. Dans la coagulation, le fibrinogène est transformé en fibrine (voir partie B), qui forme un filet qui emprisonne davantage de plaquettes et d’érythrocytes pour produire un caillot. Partie B Cascade de synthèse de la fibrine : Voie intrinsèque (paroi vasculaire endommagée), voie extrinsèque (traumatisme des cellules extravasculaires), voie commune finale (caillot de fibrine réticulée). [Retourner à la figure 13.12].
Description de la figure 13.14 : Cette figure montre une artère et une veine ombilicales traversant le placenta, en haut à gauche. Le panneau supérieur droit montre la première exposition aux anticorps Rh+ chez la mère. Le panneau inférieur droit montre la réponse à la deuxième exposition par un autre fœtus. Description détaillée de chaque étape du processus : Première exposition par la naissance du premier enfant Rh+ : 1. Pendant le travail, les érythrocytes fœtaux Rh+ passent dans le sang maternel après la rupture du chorion embryonnaire, qui isole normalement le sang fœtal du sang maternel. 2) Les lymphocytes B maternels sont activés par l’antigène Rh et produisent de grandes quantités d’anticorps anti-Rh. Deuxième exposition : Fœtus Rh+ : 3) Le taux d’anticorps anti-Rhésus dans le sang de la mère est élevé après la première exposition. 4) Les anticorps Rh sont suffisamment petits pour traverser le chorion embryonnaire et se fixer sur les érythrocytes du fœtus. [Retourner à la figure 13.14].
Description de la figure 13.16 : Le panneau de gauche (a) montre la coupe transversale d’une artère normale et celle d’une artère rétrécie. Une artère normale ne présente pas de plaque le long de ses parois, ce qui signifie que le débit sanguin est normal. Dans une artère rétrécie, la plaque se forme sur les parois artérielles et perturbe la circulation sanguine. Le panneau de droite (b) montre une photomicrographie d’une artère avec de la plaque. [Retourner à la figure 13.16].
Description de la figure 13.18 : Photographie des globules rouges d’une personne souffrant de drépanocytose. Plutôt qu’une forme discoïde comme les cellules sanguines saines, les globules rouges drépanocytaires ont la forme d’une faucille. [Retourner à la figure 13.18].