16 Squelette
Objectifs d’apprentissage
- Connaître l’anatomie du squelette.
- Décrire les principales fonctions du squelette.
- Bien orthographier les termes médicaux du squelette et utiliser les bonnes abréviations.
- Explorer les maladies, les troubles et les interventions couramment associés au squelette.
- Nommer les spécialités médicales associées au squelette.
Affixes et radicaux du squelette
Cliquez sur les préfixes, les radicaux et les suffixes pour afficher une liste de composantes de termes à mémoriser pour l’appareil locomoteur.
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Introduction au squelette
Le squelette est la charpente du corps humain. Il est composé d’os, de cartilages et de ligaments. Les os remplissent chacun une fonction précise et varient en taille, en forme et en solidité. Ils forment une structure qui soutient le corps et peuvent donc changer d’épaisseur lorsqu’on prend ou perd du poids. Le squelette remplit plusieurs fonctions essentielles :
- Soutenir le corps.
- Assurer le mouvement.
- Protéger les organes internes.
- Produire des cellules sanguines.
- Stocker et libérer les minéraux et le gras.
Regardez la vidéo :
Vidéo 16.1. The Skeletal System: Crash Course A&P #19 (Squelette : cours accéléré en anatomie et physiologie no 19) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015.
Termes médicaux relatifs au squelette
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Anatomie (structures) du squelette
Le squelette comprend les os, les cartilages et les ligaments qui soutiennent le corps et forment la charpente et les structures. Le squelette est l’ensemble des os du corps. Un squelette humain adulte compte 206 os. Les personnes plus jeunes ont beaucoup plus d’os, mais certains fusionnent en os adulte pendant l’enfance et l’adolescence. Le squelette est une structure interne rigide capable de supporter le poids du corps par rapport à la force de gravité. De plus, il permet aux muscles de produire des mouvements.
En plus d’assurer le soutien et les mouvements du corps, le squelette remplit d’autres fonctions. En effet, il protège les organes internes comme le cerveau, la moelle spinale, le cœur, les poumons et les organes pelviens. De plus, il agit comme principal espace d’entreposage de minéraux importants comme le calcium et le phosphate. La moelle osseuse se trouve à l’intérieur des os. Elle emmagasine les gras et abrite les tissus qui produisent les cellules sanguines.
On distingue deux groupes : le squelette axial et le squelette appendiculaire.
Le squelette axial
Le squelette axial comprend tous les os situés le long de l’axe vertical du corps. Il regroupe tous les os de la tête, du cou, du thorax et du dos (voir la figure 16.1). Il protège le cerveau, la moelle spinale, le cœur et les poumons. Il est également le point d’attache des muscles qui font bouger la tête, le cou et le dos, ainsi que des muscles qui agissent sur les articulations de l’épaule et de la hanche.
Le squelette axial de l’adulte se compose de 80 os, dont le crâne, la colonne vertébrale et la cage thoracique. Quant au crâne, il compte 22 os. Sept autres os sont également situés au niveau de la tête, dont l’os hyoïde et les osselets de l’ouïe (trois petits os situés dans l’oreille moyenne). La colonne vertébrale comprend 24 os, les vertèbres, en plus du sacrum et du coccyx. La cage thoracique est composée de 24 côtes et du sternum, os plat situé à l’avant de la poitrine.
Le saviez-vous?
Le squelette axial compte 80 os, dont ceux du crâne (et de la face), de la colonne vertébrale et de la cage thoracique.
Le crâne soutient le visage et protège le cerveau. Il se subdivise en os crâniaux et faciaux.
Les os du crâne
- Os frontal – Os qui forme le front.
- Os pariétal – Os des parties supérieures et latérales du crâne.
- Os occipital – Os de la partie postérieure et inférieure du crâne.
- Os temporal – Os des parties inférieures et latérales du crâne.
- Os sphénoïde – La « clé de voûte » qui forme une partie de la base du crâne et des orbites.
- Ethmoïde – Os qui forme une partie du nez, de l’orbite et de la base du crâne.
- Osselets de l’ouïe – Les petits os de l’oreille moyenne.
- Méat acoustique externe – canal de l’oreille et de l’os temporal.
Les os de la face
- Malaire – pommettes.
- Os maxillaire – mâchoire supérieure et palais dur.
- Palatin – parois latérales du nez.
- Os lacrymal – parois des orbites.
- Méat nasal inférieur – paroi latérale inférieure de la cavité nasale
- Vomer – pièce osseuse séparant les deux cavités nasales.
- Mandibule – os de la mâchoire inférieure (le seul os mobile de la tête).
- Os hyoïde – os situé entre la mandibule et le larynx. Il ne s’attache à aucun autre os.
Les os de la colonne vertébrale
La colonne vertébrale est également appelée colonne rachidienne ou rachis (voir la figure 16.2.). Elle est formée de vertèbres, chacune séparée par un disque intervertébral sur lequel elles s’attachent. Tige osseuse flexible, elle soutient la tête, le cou et le corps et leur permet de bouger. Elle protège également la moelle spinale, qui s’étend le long du dos et passe par les ouvertures des vertèbres.
Types de vertèbres
- Cervicale – C1 à C7 : les 7 vertèbres de la région du cou.
- Thoracique – T1 à T12 : les 12 vertèbres qui forment une courbature orientée vers l’extérieur.
- Lombaire – L1 à L5 : les 5 vertèbres qui forment une courbature orientée vers l’intérieur.
- Sacrum – Structure osseuse de forme triangulaire à la base de la colonne vertébrale.
- Coccyx – Petit os situé à l’extrémité inférieure de la colonne vertébrale.
Os de la cavité thoracique
La cage thoracique est l’ensemble du squelette du thorax (poitrine). Elle est formée de 24 côtes, des cartilages costaux et du sternum (voir la figure 16.3). Les côtes sont rattachées aux 12 vertèbres thoraciques. La cage thoracique protège le cœur et les poumons.
Les côtes
Le corps humain possède 12 paires de côtes :
- 7 paires de vraies côtes nommées ainsi, car elles sont fixées à l’avant du sternum.
- 3 paires de fausses côtes dont l’extrémité antérieure s’unit au cartilage qui relie le sternum.
- 2 paires de côtes flottantes dont l’extrémité antérieure n’est pas rattachée au sternum.
Le sternum
Le sternum se compose de trois parties :
- Le manubrium, la partie supérieure.
- Le corps, la partie centrale.
- L’appendice xiphoïde, la portion inférieure composée de cartilages.
Vérification des connaissances
Répondez aux questions suivantes :
- Quels termes médicaux désignent les os des mâchoires supérieures et inférieures?
- Quel est le terme médical désignant l’os de l’oreille interne?
- Combien d’os composent la région cervicale de la colonne vertébrale?
Le squelette appendiculaire
Le saviez-vous?
Le squelette appendiculaire est composé de 126 os situés dans les membres supérieurs et inférieurs, qui permettent de les rattacher au squelette. (Betts et coll., 2013)
Les os de la ceinture pectorale
- Scapula – les omoplates.
- Clavicule. Elle relie la scapula au sternum.
- Acromion – apophyse qui forme la pointe osseuse de l’épaule.
Les membres supérieurs
Les os des membres supérieurs sont situés dans les bras, les poignets et les mains.
Les os des bras
- Humérus – os du bras.
- Radius – os de l’avant-bras, du côté du pouce.
- Ulna – os de l’avant-bras, du côté de l’auriculaire.
Les os du poignet et de la main
- Carpe – les os du poignet.
- Métacarpe – les os de la paume.
- Phalanges – les os des doigts (et des orteils).
On distingue trois types de phalanges : distale, médiane et proximale. Notez que seuls le pouce et le gros orteil n’ont que deux phalanges : distale et proximale. Voir la figure 16.5. Chaque membre supérieur compte 30 os. Pouvez-vous les compter en les pointant du doigt?
Les os de la région pelvienne
Les os de la région pelvienne protègent les organes reproducteurs, urinaires et excréteurs.
- Ceinture pelvienne – os de la hanche ou os coxal. Résultat de la fusion de trois os durant l’adolescence.
- Ilion – segment supérieur de l’os de la hanche.
- Ischium – segment inférieur de la ceinture pelvienne.
- Pubis – partie antérieure de la ceinture pelvienne.
- Pelvis – ceinture osseuse formée des os coxaux, du sacrum et du coccyx.
- Acetabulum – grande cavité dans l’os coxal dans laquelle s’emboîte la tête du fémur.
L’os coxal de la femme est différent de celui de l’homme. Chez l’homme, il a une forme d’entonnoir mais à une forme plus élargie chez la femme pour soutenir le fœtus pendant la grossesse.
Le saviez-vous?
Le fémur est l’os le plus long et plus dur de l’humain. Il représente à peu près un quart de la taille du corps (Betts et coll., 2013).
Les os des membres inférieurs
Les os des membres inférieurs sont dans les cuisses, les jambes et les pieds.
Les os de la cuisse et de la jambe
- Fémur – seul os de la cuisse, qui est d’ailleurs le plus long et le plus dur du corps humain.
- Patella – rotule.
- Tibia – Os médial de la jambe qui supporte la quasi-totalité du poids du corps.
- Fibula – le plus petit os de la jambe (voir la figure 16.6)
Les os de la cheville et des pieds
- Tarse – les 7 os de la cheville
- Malléole – saillie osseuse de la cheville.
- Talus – partie haute de la cheville.
- Calcanéum – les os du talon.
- Métatarsiens – les os du pied.
- Phalanges – les os des orteils (voir la figure 16.7)
Vérification des connaissances
Répondez aux questions suivantes :
- Est-ce que l’humérus est la même chose que l’os malaire?
- Quel est le terme médical désignant la rotule?
Activité d’identification de l’anatomie
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Physiologie (fonction) du squelette
Les os sont constitués d’un tissu spongieux interne appelé moelle osseuse. On distingue deux types de moelle osseuse, à savoir, la moelle osseuse rouge et la moelle osseuse jaune. La moelle rouge produit les globules rouges par un processus appelé hématopoïèse. La moelle jaune est constituée de tissus adipeux qui peuvent être une source d’énergie. Les os stockent également des minéraux, comme le calcium et le phosphate, qui sont importants pour les processus physiologiques et sont libérés dans la circulation sanguine en cas d’insuffisance dans l’organisme.
Articulations
Regardez la vidéo :
Vidéo 16.2. Joints : Crash Course A&P #20 (Articulations : cours accéléré en anatomie et physiologie no 20) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015.
La plupart des os sont rattachés les uns aux autres. Les points de contact entre les os et le cartilage sont appelés articulations. Elles peuvent être regroupées selon leur degré de mobilité. Dans les articulations mobiles, les surfaces d’articulation des os adjacents glissent doucement l’une contre l’autre. Cependant, d’autres articulations sont reliées entre elles par du tissu conjonctif ou du cartilage. Elles assurent surtout la stabilité et ne permettent que peu ou pas de mouvements. Il est important de noter la relation entre stabilité et mouvement des articulations. En effet, les articulations stables permettent peu ou pas de mouvement entre les os adjacents. À l’inverse, celles qui permettent le plus de mouvements sont les moins stables.
D’après la fonction des articulations, on distingue trois types :
Le saviez-vous?
Les deux os coxaux sont réunis par une articulation cartilagineuse.
- Les synarthroses qui sont fixes.
- P. ex. : articulations du crâne
- Les amphiarthroses qui sont semi-mobiles.
- P. ex. : les articulations de la symphyse pubienne
- Les diarthroses qui sont mobiles.
- P. ex. : articulations du genou
Voici les différentes composantes des articulations :
- Cartilage – tissu conjonctif élastique au bout des os ou du nez par exemple.
- Membrane synoviale – membrane qui tapisse les articulations synoviales.
- Liquide synovial – liquide visqueux dans les articulations synoviales.
- Ligaments – tissus conjonctifs résistants et élastiques reliant les os entre eux.
- Tendons – tissus conjonctifs fibreux reliant les os aux muscles.
- Bourse séreuse – membrane contant du liquide, limitant une cavité close et qui permet les glissements.
- Ménisque – Cartilage entre les os en forme de croissant qui amortit les impacts.
Mouvements du corps.
Les articulations synoviales sont mobiles et permettent en grande partie les mouvements du corps, mécanique qui fait appel aux os, aux articulations et aux muscles
Flexion et extension
La flexion et l’extension sont des mouvements sur le plan sagittal et impliquent des mouvements du corps et des membres vers l’avant ou l’arrière. Pour courber la colonne vertébrale (flexion avant), il faut pencher le cou ou le corps vers l’avant, alors que l’extension implique un mouvement vers l’arrière, par exemple, se redresser ou se pencher vers l’arrière. La flexion latérale est le fait de pencher le cou ou le corps vers la droite ou la gauche. Les mouvements de la colonne vertébrale font appel à la fois aux articulations et aux disques intervertébraux.
Dans les membres, la flexion diminue l’angle entre les os (flexion de l’articulation), tandis que l’extension l’augmente et redresse l’articulation (voir la figure 16.8[a-d]). Les muscles associés aux mouvements sont les fléchisseurs et les extenseurs (voir le chapitre 16 sur la musculature).
Abduction et adduction
L’abduction et l’adduction se font sur le plan frontal et sont des mouvements médio-latéraux des membres, des doigts, des orteils ou du pouce. Par exemple, lever le bras et l’éloigner du corps est un mouvement d’abduction, tandis que l’adduction le ramène vers le corps (voir la figure 16.8[e]). Le chapitre 16 présente les muscles associés à ces mouvements, à savoir les muscles abducteurs et adducteurs.
Circumduction
La circumduction est le mouvement circulaire d’une partie du corps lorsqu’une des extrémités demeure presque immobile tandis que l’autre décrit un cercle. Elle combine flexion, adduction, extension et abduction au niveau d’une articulation (voir la figure16.8[e])
Rotation
La rotation peut se produire à la colonne vertébrale, dans une articulation pivot ou une articulation sphéroïde. La rotation du cou ou du corps est un mouvement de torsion produit par l’ensemble des petits mouvements rotatifs entre les vertèbres adjacentes. Au niveau d’une articulation pivot, un os pivote par rapport à un autre.
La rotation peut également se produire aux articulations sphéroïdes de l’épaule et de la hanche. L’humérus et le fémur tournent autour d’un grand axe, ce qui rapproche ou éloigne la surface antérieure du bras ou de la cuisse de l’axe médian du corps (voir la figure 16.8[f]).
Supination et pronation
La supination et la pronation sont des mouvements de l’avant-bras. En position anatomique, les membres supérieurs tombent le long du corps, les paumes de la main tournées vers l’avant. On dit alors que l’avant-bras est en supination. De plus, le radius et l’ulna sont parallèles. Lorsque les paumes sont tournées vers l’arrière, l’avant-bras est en pronation, le radius et l’ulna formant alors un X.
La pronation est le mouvement qui permet à la main de se tourner vers l’arrière, tandis que la supination permet de la tourner vers l’avant. Il est pratique de se rappeler que la supination est le mouvement employé lorsqu’on se sert de la soupe avec une cuillère (voir la figure 16.9[g]).
Dorsiflexion et flexion plantaire
La dorsiflexion et la flexion plantaire sont des mouvements au niveau de l’articulation de la cheville, qui est une articulation charnière. Soulever l’avant du pied de sorte que le dos du pied se déplace (vers le haut) vers la face intérieure de la jambe est une dorsiflexion, tandis que soulever le talon du sol ou pointer les orteils vers le bas est une flexion plantaire. Ce sont les seuls mouvements possibles à l’articulation de la cheville (voir la figure 16.9[h]).
Inversion et éversion
L’inversion et l’éversion sont des mouvements complexes qui mobilisent plusieurs articulations planes des os tarsiens de la partie arrière du pied (articulations entre les os du tarse) et ne sont donc pas des mouvements qui se produisent à l’articulation de la cheville. L’inversion fait tourner le pied de sorte que la plante soit orientée vers l’axe médian du corps, tandis que l’éversion fait tourner la plante du pied vers l’extérieur. L’amplitude de mouvement du pied est plus grande en inversion. Ces mouvements sont importants, car ils permettent de stabiliser le pied lors de la marche ou de la course sur une surface irrégulière et de changer de direction rapidement dans des sports dynamiques comme le basket-ball, le racquetball ou le soccer (voir la figure 16.9[i]).
Protraction et rétraction
Protraction et rétraction sont des mouvements avant-arrière de la scapula ou de la mandibule. La protraction de la scapula est le mouvement de l’épaule vers l’avant, par exemple pour pousser contre quelque chose ou lancer une balle. La rétraction est l’inverse; la scapula est tirée vers l’arrière et vers l’axe médian du corps, en direction de la colonne vertébrale. La protraction de la mandibule pousse la mâchoire inférieure vers l’avant, faisant avancer le menton, tandis que la rétraction tire la mâchoire inférieure vers l’arrière (voir la figure 16.9[j]).
Dépression et élévation
La dépression et l’élévation sont des mouvements vers le bas et vers le haut de la scapula ou de la mandibule. Le mouvement vers le haut de la scapula et de l’épaule est une élévation, tandis que le mouvement vers le bas est une dépression. Ils permettent de hausser les épaules. De plus, l’élévation de la mandibule, mouvement vers le haut de la mâchoire inférieure, permet de fermer la bouche ou de mordre, et la dépression, mouvement vers le bas, permet de l’ouvrir (voir la figure 16.9[k]).
Vérification des connaissances
- Discutez des articulations et des mouvements pour croiser les bras devant la poitrine.
- Quelle est la différence entre la pronation et la supination?
Termes associés aux mouvements de l’appareil locomoteur
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Termes médicaux en contexte
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Maladies et troubles courants
Ostéoporose
L’ostéoporose est une détérioration du tissu osseux qui cause l’affaiblissement et l’amincissement des os au fil du temps (Santé Canada, 2018). Cette faiblesse peut entraîner des fractures lors de simples gestes, le plus souvent au poignet, à l’épaule, à la colonne vertébrale et à la hanche. Pour en savoir plus, consultez la page de Santé Canada sur l’ostéoporose.
Arthrite
L’arthrite se manifeste souvent par des œdèmes, de l’arthralgie et de l’ankylose (Centres de contrôle et de prévention des maladies, 2019). Les types les plus courants sont l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la fibromyalgie, la goutte et le lupus. Pour en savoir plus, consultez la page des Centres de contrôle et de prévention des maladies sur l’arthrite.
Arthrose
L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante et, selon la Société de l’arthrite, elle touche plus de Canadiens que tous les autres types d’arthrite. La dégradation du cartilage et de l’os se produit au fil du temps en raison d’une forte pression sur des articulations à cause du travail, de l’obésité ou d’une blessure antérieure. Les symptômes fréquents sont des douleurs, des raideurs et des courbatures qui s’aggravent progressivement. Il n’existe pas de remède contre l’arthrose. Cependant, les symptômes peuvent être gérés grâce à de l’exercice, des médicaments et, dans les cas les plus graves, au remplacement des articulations (Société de l’arthrite, 2020).
Polyarthrite rhumatoïde
La polyarthrite rhumatoïde (PAR) est une maladie auto-immune et inflammatoire (Centres de contrôle et de prévention des maladies sur l’arthrite). Les maladies auto-immunes sont caractérisées par un dysfonctionnement du système immunitaire, entraînant l’attaque par l’organisme de ses propres tissus. Dans le cas de la PAR, l’inflammation des tissus articulaires des mains, des poignets et des genoux est douloureuse et invalidante. Les options de traitements comprennent des médicaments immunosuppresseurs et anti-inflammatoires (Betts, et coll., 2013). Par ailleurs, la maladie peut également s’attaquer à d’autres tissus et affecter des organes comme les poumons, le cœur et les yeux. Lorsqu’elle se manifeste chez les enfants, on parle de polyarthrite juvénile (Centres de contrôle et de prévention des maladies sur l’arthrite, 2020a).
Goutte
Selon la Société de l’arthrite, la goutte est une arthrite inflammatoire causée par une attaque du système immunitaire contre les cristaux qui se forment à cause de l’accumulation d’acide urique dans une articulation. Elle connaît des périodes d’exacerbation et de rémission. Les traitements généralement recommandés sont le changement de mode de vie et la prise de médicaments. La maladie s’attaque à toutes les articulations, mais les membres inférieurs sont les plus couramment touchés, surtout le gros orteil (Choy et MacMullan, 2017). Pour en savoir plus sur les causes et les traitements, visitez la page de la Société de l’arthrite sur la goutte.
Myasthénie grave
Selon le National Institute of Neurological Disorders and Strokes, la myasthénie grave est une maladie neuromusculaire auto-immune chronique qui provoque une faiblesse des muscles squelettiques (Office of Communications and Public Liaison [bureau de communication et des relations publiques], 2020). Pour en savoir plus, consultez le document d’information du National Institute of Neurological Disorders and Stroke sur la myasthénie grave.
Fibromyalgie
La fibromyalgie est une maladie difficile à diagnostiquer, car les symptômes se manifestent différemment et sont similaires à ceux d’autres maladies. On parle de fatigue chronique, de troubles gastro-intestinaux, des maux de tête et une sensibilité accrue à la douleur. La fibromyalgie a pendant longtemps été mal diagnostiquée ou perçue comme une « maladie imaginaire ». Selon le Canadian Women’s Health Network (Réseau canadien pour la santé des femmes), les professionnels s’accordent sur la définition et le traitement de la fibromyalgie, mais il est recommandé de consulter un spécialiste de la maladie (Canadian Women’s Health Network, 2012). Pour en savoir plus sur le diagnostic et les traitements, consultez la page du Canadian Women’s Health Network sur la fibromyalgie.
Ostéomyélite
L’ostéomyélite est une infection osseuse causée par une bactérie staphylocoque qui pénètre dans la circulation sanguine à partir d’une zone infectée puis dans les os. La bactérie se trouve sur la peau et l’infection s’étend jusqu’à l’os par une plaie ou par contamination pendant une intervention chirurgicale. Le risque augmente avec l’âge ou si le système immunitaire est faible (Mayo Clinic, 2018). Pour en savoir plus les causes, les symptômes et les traitements, visitez la page de la Mayo Clinic sur l’ostéomyélite.
Troubles causant une courbure de la colonne vertébrale
Les troubles de développement, les déformations pathologiques ou l’obésité peuvent accentuer les courbes normales de la colonne vertébrale, entraînant des courbures anormales ou exagérées (voir la figure 16.10). En voici quelques exemples :
- Cyphose : Il s’agit d’une courbure postérieure excessive de la région thoracique également appelée « dos bossu ». Elle peut apparaître lorsque l’ostéoporose provoque l’affaiblissement et l’usure des parties antérieures des vertèbres thoraciques supérieures, entraînant un affaissement progressif (voir la figure 16.11).
- Lordose : La lordose (dos creux) est la courbure antérieure excessive de la région lombaire et est le plus souvent associée à l’obésité ou à une grossesse tardive. Lorsque la région abdominale supporte une trop grande charge corporelle s’ensuit un déplacement vers l’avant du centre de gravité qui supporte le poids du corps, ce qui entraîne une inclinaison antérieure du bassin et une déviation prononcée de la courbe lombaire.
- Scoliose : La scoliose est une déviation latérale anormale et une torsion de la colonne vertébrale. Elle est la déformation vertébrale la plus fréquente chez les filles. De cause généralement inconnue, elle peut s’expliquer par une faiblesse des muscles du dos, des problèmes comme une croissance différente entre les côtés droit et gauche de la colonne vertébrale ou des différences de longueur des membres inférieurs. La scoliose s’aggrave généralement pendant les poussées de croissance à l’adolescence. La plupart des personnes atteintes n’ont pas besoin de traitement, cependant une orthèse lombaire peut être recommandée aux enfants en pleine croissance. Cela dit, les cas extrêmes peuvent nécessiter une intervention chirurgicale (Betts, et coll., 2013).
Fractures
Une fracture est la rupture d’un os. Elle peut guérir même sans intervention médicale. Cela dit, si l’os n’est pas remis en place correctement, il restera déformé malgré la guérison. Le crépitement (ou crépitation) est le bruit de craquement produit par le frottement des deux fragments d’un os fracturé. Les fractures sont classées en fonction de la complexité, de l’emplacement et d’autres caractéristiques (voir la figure 16.12). Certaines fractures sont décrites par plusieurs termes, car elles présentent plus d’une caractéristique (par exemple, une fracture transversale ouverte) (Betts, et coll., 2013; Fondation canadienne d’orthopédie, n. d.).
Voici quelques types de fractures :
- Simple ou fermée – l’os est cassé, mais la peau reste intacte.
- Ouverte ou exposée – l’os est brisé et perfore la peau.
- Transversale – fracture perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’os.
- Spiroïde – fracture formant une ligne de rupture.
- Comminutive – l’os est brisé en plusieurs petits fragments.
- En bois vert – l’os est partiellement fissuré. Ce type de facture est surtout propre aux enfants.
- Oblique – l’os est cassé est diagonale.
- Fracture de Colles – fracture du poignet ou de l’extrémité inférieure du radius.
- Fracture de fatigue – petite fissure dans l’os.
Cancer des os
Il existe trois types courants de tumeurs osseuses : l’ostéosarcome, le sarcome d’Ewing et le chondrosarcome. Elles sont considérées comme des cancers primitifs parce qu’elles se forment dans les cellules des os. L’ostéosarcome et le sarcome d’Ewing sont fréquents chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Le sarcome d’Ewing est considéré comme la plus maligne des deux, car il forme des métastases rapidement. L’ostéosarcome est la tumeur osseuse la plus courante et se développe dans les tissus des os en croissance. Le chondrosarcome est un cancer qui se développe lentement et touche les adultes. Il forme rarement des métastases (Gouvernement du Canada, 2013). Pour en savoir plus, consultez la page de l’Agence de la santé publique du Canada sur le cancer des os.
Interventions diagnostiques
Les interventions diagnostiques courantes liées précisément au squelette comprennent les radiographies, les tests de densité minérale osseuse et l’arthroscopie.
- Les radiographies sont des tests diagnostiques courants utilisés pour déceler les fractures et les os cassés. Étant donné que la dose de radiation est faible, elles sont considérées comme un examen diagnostique sûr (Association des radiologistes de l’Ontario, 2020).
- L’ostéodensitométrie, également appelée test de densité minérale osseuse, est un examen permettant de diagnostiquer l’ostéoporose en mesurant la quantité de minéraux osseux dans une partie de l’os (National Cancer Insitute, n. d.).
- L’arthroscopie est une procédure courante pratiquée par les chirurgiens orthopédistes pour visualiser l’intérieur d’une articulation afin de diagnostiquer ou de traiter des problèmes articulaires. Par exemple, le patient reçoit une anesthésie locale et le chirurgien insère un arthroscope en faisant une incision dans la peau. Selon les résultats, il peut traiter l’articulation pendant l’intervention (Mayo Clinic, 2018a).
Spécialités médicales associées au squelette
Chirurgie orthopédique
Les chirurgiens orthopédistes sont des médecins spécialistes qui suivent une formation supplémentaire de cinq ans qui porte sur la prévention, le diagnostic, le traitement médical et chirurgical des troubles et des maladies qui touche l’appareil locomoteur (Association médicale canadienne, 2018). Pour en savoir plus, consultez le document (PDF) de l’Association médicale canadienne sur la chirurgie orthopédique.
Rhumatologie
Les rhumatologues sont des médecins qui ont suivi une formation complémentaire d’internistes et sont surspécialisés en rhumatologie. De nombreux troubles rhumatologiques sont auto-immuns. Les rhumatologues s’intéressent donc aux troubles auto-immuns et aux répercussions sur de multiples systèmes et appareils du corps, notamment l’appareil locomoteur (Association médicale canadienne, 2018a). Pour en savoir plus, consultez le document (PDF) de l’Association médicale canadienne sur la rhumatologie.
Chiropratique
Les docteurs en chiropratique ou chiropraticiens sont des professionnels de la santé réglementés et titulaires d’un permis provincial. Ils doivent suivre une formation universitaire de sept ans en plus de faire un stage supervisé et de réussir des examens nationaux. Leur champ de formation touche la prévention, l’évaluation et le traitement de la colonne vertébrale, de la musculature et du système nerveux. Ils sont spécialistes de l’ajustement vertébral et de la nutrition. Ils assurent la prévention des blessures sans traitement pharmacologique ou procédure chirurgicale (Association chiropratique canadienne, 2020; 2020a). Pour en savoir plus, visitez le site Web de l’Association chiropratique canadienne.
Physiothérapie
Au Canada, les physiothérapeutes sont titulaires d’une maîtrise en physiothérapie et doivent réussir un examen de compétences en physiothérapie (ECP). Ils utilisent une approche fondée sur des données probantes lorsqu’ils évaluent et conçoivent des plans de traitement qui peuvent inclure des exercices, des massages, des manipulations articulaires et une réadaptation physique (Association canadienne de physiothérapie, 2020). Pour en savoir plus, visitez le site Web de l’Association canadienne de physiothérapie.
Vocabulaire du squelette
Amphiarthrose
Articulation semi-mobile.
Ankylose
Raideur ou immobilité anormale d’une articulation.
Squelette appendiculaire
Ensemble des os des membres supérieurs et inférieurs.
Arthralgie
Douleurs articulaires.
Arthrite
Inflammation des articulations.
Articulations
Appelées également jointures. Ensemble des éléments par lesquels les os s’unissent les uns aux autres.
Maladies auto-immunes ou troubles auto-immuns
Maladies caractérisées par un dysfonctionnement du système immunitaire, entraînant l’attaque par l’organisme de ses propres tissus.
Squelette axial
Tous les os situés le long de l’axe vertical du corps. Il regroupe tous les os de la tête, du cou, du thorax et du dos.
Maladie chronique
Maladie de longue durée avec des périodes de rémission et d’exacerbation.
Diarthrose
Articulation mobile.
Œdème
Enflure.
Hématopoïèse
Processus par lequel l’organisme produit du sang.
Arthrose
Inflammation du tissu osseux et des articulations.
Ostéoporose
Affection caractérisée par des os poreux.
Synarthrose
Articulation immobile.
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Références
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Association chiropratique canadienne (2020a). Nos experts vous aident.chiropractic.ca/fr/les-bienfaits-de-la-chiropratique/traitement-des-blessures-et-problemes/
Association médicale canadienne (2018, août). Chirurgie orthopédique Profil des spécialités de l’AMC. www.cma.ca/sites/default/files/2019-01/orthopedic-surgery-fr.pdf
Association médicale canadienne (2018a, août). Rhumatologie. Profil des spécialités de l’AMC. www.cma.ca/sites/default/files/2019-01/rheumatology-fr.pdf
Fondation canadienne d’orthopédie. (n. d.). Fractures des os longs.movepainfree.org/fr/about-orthopaedics/conditions-and-ailments/long-bone-fractures/
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Canadian Women’s Health Network. (2012). La fibromyalgie. www.cwhn.ca/node/40784
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Choy, G., et P. MacMullan (2017). La goutte. Société de l’arthrite. arthrite.ca/a-propos-de-l-arthrite/les-types-d-arthrite-de-a-a-z/types/goutte?
Gouvernement du Canada. (2013). Cancer des os. Agence de la santé publique du Canada. www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-chroniques/cancer/cancer.html
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National Cancer Institute. Dual x-ray absorptiometry. National Institutes of Health. www.cancer.gov/publications/dictionaries/cancer-terms/def/dual-x-ray-absorptiometry
Descriptions des images
Description de la figure 16.1 : L’image montre le squelette humain et identifie les principaux os. Le panneau de gauche montre la vue antérieure (avant) et le panneau de droite montre la vue postérieure (arrière). Les champs de texte indiquent (à partir du sommet du crâne) : crâne (partie crânienne, partie faciale), ceinture scapulaire, clavicule, scapula, cage thoracique (sternum, côtes), membres supérieurs (humérus, ulna, radius, carpes, métacarpes, phalanges), colonne vertébrale, ceinture pelvienne (os de la hanche), membres inférieurs (fémur, patella, tibia, fibula, tarses, métatarses, phalanges). [Retour à la figure 16.1]
Description de la figure 16.2 : L’image montre la structure de la colonne vertébrale. Le panneau de gauche montre la vue de face de la colonne vertébrale. Les champs de texte et le panneau droit montrent la vue latérale de la colonne vertébrale. Les champs de texte indiquent (de haut en bas) : 7 vertèbres cervicales (C1 à C7) de la courbe cervicale, 12 vertèbres thoraciques (T1 à T12) de la courbe thoracique, disque intervertébral, 5 vertèbres lombaires (L1 à L5) de la courbe lombaire, vertèbres soudées du sacrum et du coccyx de la courbe sacrococcygienne, sacrum, coccyx. [Retour à la figure 16.2]
Description de la figure 16.3 : L’image montre la structure squelettique de la cage thoracique. Le panneau de gauche montre la vue antérieure du sternum. Les champs de texte indiquent (en partant du haut) : incisure claviculaire, incisure jugulaire, manubrium, angle sternal, corps, appendice xiphoïde. Le panneau droit montre la partie avant du sternum, y compris l’ensemble de la cage thoracique. Les panneaux de texte indiquent (de haut en bas) : incisure jugulaire, incisure claviculaire, clavicule, sternum (manubrium, corps, appendice xiphoïde), scapula, angle sternal, cartilages costaux, espace intercostal. Les côtes sont numérotées de 1 à 12 en partant du haut. [Retour à la figure 16.3]
Description de la figure 16.4 : Le diagramme indique les os de l’avant-bras (à l’exclusion des mains). Les champs de texte indiquent (de haut en bas) : olécrâne, extrémité du radius, incisure radiale de l’ulna, incisure trochléaire, processus coronoïde, tubérosité radiale, articulation radio-ulnaire proximale, col du radius, radius, membrane interosseuse, ulna, incisure ulnaire du radius, tête de l’ulna, articulation radio-ulnaire distale, processus styloïde de l’ulna, processus styloïde du radius. [Retour à la figure 16.4]
Description de la figure 16.5 : Le diagramme montre une vue antérieure et postérieure des mains et les parties indiquées. Les champs de texte de la vue antérieure indiquent (de haut en bas) : majeur, annulaire, index, auriculaire, pouce, phalanges (distales, proximales), métacarpes, carpes, ulna, radius. Les champs de texte de la vue postérieure indiquent (de haut en bas) : phalanges (distales, médianes, proximales), tête et base de la phalange proximale, tête et base du métatarsien, métatarsiens 1 à 5, carpes, ulna, radius. [Retour à la figure 16.5]
Description de la figure 16.6 : L’image montre la structure du tibia et de la fibula. Le panneau de gauche montre la vue antérieure. Les champs de texte indiquent (de haut en bas) : condyle externe, condyle interne, tubérosité du tibia, bord antérieur, membrane interosseuse, fibula, tibia, malléole médiale, malléole latérale, face articulaire. Le panneau droit montre la vue postérieure. Les champs de texte indiquent (de haut en bas) : face articulaire des condyles externe et interne, condyle interne, tête de la fibula, ligne du muscle soléaire, membrane interosseuse, tibia, fibula, malléole médiale, malléole latérale, face articulaire. [Retour à la figure 16.6]
Description de la figure 16.7 : L’image montre les os du pied. Le panneau de gauche montre la vue supérieure. Les champs de texte indiquent (à partir des orteils) : phalange distale, phalanges proximales, phalange distale, phalange médiane, phalange proximale, cunéiforme médial, cunéiformes intermédiaire et latéral, os naviculaire, cuboïde, talus, trochlée du talus, calcanéum. Le panneau supérieur droit montre la vue médiane. Les champs de texte indiquent (de gauche à droite à partir de l’orteil) : premier métatarse, cunéiforme médial, cunéiforme intermédiaire, naviculaire, talus, calcanéum, facette de la malléole médiale, sustentaculum tali (console astragalienne), tubérosité du calcanéum. Le panneau inférieur droit montre la vue latérale. Les champs de texte indiquent (à gauche au talon, à droite) : calcanéum, talus, facette de la malléole latérale, cuboïde, naviculaire, cunéiformes intermédiaire et latéral, cinquième métatarse. [Retour à la figure 16.7]
Description de la figure 16.8 : L’image en plusieurs parties montre différents types de mouvements selon des articulations. Les champs de texte indiquent (à partir du haut, à gauche) : a et b) mouvements angulaires : flexion et extension des épaules et des genoux, c) mouvements angulaires : flexion et extension du cou (les flèches pointent vers la gauche et la droite pour indiquer le mouvement). Les champs de texte indiquent (à partir du bas, à gauche) : d) mouvements angulaires : flexion et extension de la colonne verticale, e) mouvements angulaires : abduction, adduction et circumduction du membre supérieur au niveau de l’épaule, f) rotation de la tête, du cou et du membre inférieur. [Retour à la figure 16.8]
Description de la figure 16.10 : La figure montre les déformations entraînant des courbes anormales de la colonne vertébrale en raison de maladies. L’image de gauche montre la déformation de la courbe de la colonne vertébrale en cas de scoliose, l’image du milieu montre la déformation en cas de cyphose et l’image de droite, la déformation en cas de lordose. [Retour à la figure 16.10]
Description de la figure 16.11 : La figure montre les déformations de la colonne vertébrale en cas d’ostéoporose. L’image de gauche montre une structure des vertèbres normales et celle de droite des vertèbres courbées en cas d’ostéoporose. [Retour à la figure 16.11]
Description de la figure 16.12 : Dans l’illustration, chaque type de fracture est représenté sur la vue antérieure d’un fémur droit. Dans le cas d’une fracture fermée, le fémur est cassé au milieu du corps et les parties supérieure et inférieure de l’os sont complètement séparées. Cependant, elles sont toujours alignées puisque les deux extrémités sont toujours face à face. Dans le cas d’une fracture ouverte, le fémur est cassé au milieu du corps et les parties supérieure et inférieure de l’os sont complètement séparées. À l’inverse d’une fracture fermée, en cas de fracture ouverte, les deux moitiés de l’os ne sont pas alignées. La moitié inférieure est inclinée vers le côté et elle a fait saillie à travers la peau de la cuisse. Les extrémités brisées ne sont plus alignées. Lors d’une fracture transversale, l’os présente une fissure sur toute sa largeur, mais les extrémités brisées ne sont pas séparées. La fissure est perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’os. Les flèches indiquent que ce phénomène est généralement dû à une compression de l’os du haut vers le bas et vice-versa. Une fracture spiroïde traverse le diamètre de l’os en diagonale. Lors d’une fracture comminutive, l’os présente plusieurs fissures au milieu. Il est possible que l’os soit brisé en plusieurs petits fragments. Lors d’une fracture engrenée, la fissure forme des zigzags (comme un éclair) sur toute la largeur de l’os. Une flèche indique qu’elles sont généralement causées par un choc qui pousse le fémur vers le haut du corps. Une fracture en bois vert est une petite fissure qui ne s’étend pas sur toute la largeur de l’os. La fracture oblique représentée ici traverse en diagonale le corps du fémur à un angle d’environ 30 degrés. [Retour à la figure 16.12]
Sauf indication contraire, le chapitre présente du contenu adapté du manuel Anatomy and Physiology (sur OpenStax), de Betts, et coll. et est utilisé sous licence internationale CC BY 4.0. Téléchargez ou consultez gratuitement le manuel à l’adresse https://openstax.org/books/anatomy-and-physiology/pages/1-introduction.