7 Appareil respiratoire
Objectifs d’apprentissage
- Connaître l’anatomie de l’appareil respiratoire
- Décrire les principales fonctions de l’appareil respiratoire
- Épeler les termes médicaux relatifs à l’appareil respiratoire et utiliser les bonnes abréviations
- Nommer les spécialités médicales associées à l’appareil respiratoire
- Explorer les maladies, les troubles et les interventions couramment associés à l’appareil respiratoire
Affixes et radicaux de l’appareil respiratoire
Cliquez sur les préfixes, les radicaux et les suffixes pour afficher une liste de composantes de termes à mémoriser pour l’appareil respiratoire.
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Introduction à l’appareil respiratoire
Le saviez-vous?
Retenez votre souffle et voyez combien de temps vous tenez tout en poursuivant la lecture. Vous vous sentez probablement déjà mal à l’aise. L’être humain normal ne peut pas survivre sans respirer pendant plus de trois minutes. Même si vous vouliez retenir votre souffle plus longtemps, le système nerveux autonome prendrait le contrôle. Bien que l’oxygène soit essentiel pour les cellules, c’est l’accumulation de dioxyde de carbone qui est à l’origine du besoin de respirer.
Les principales structures de l’appareil respiratoire ont comme principale fonction de fournir de l’oxygène aux tissus de l’organisme pour la respiration cellulaire, d’éliminer le dioxyde de carbone et de favoriser le maintien de l’équilibre acido-basique. Certaines parties de l’appareil respiratoire servent également à assurer des fonctions non essentielles, telles que la perception des odeurs, la phonation et certains efforts, notamment pour tousser.
Regardez la vidéo :
Vidéo 7.1. Respiratory System, Part 1: Crash Course A&P #31 (Appareil respiratoire, partie 1 : cours accéléré en anatomie et physiologie no 31) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015.
Termes médicaux relatifs à l’appareil respiratoire
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Anatomie (structures) de l’appareil respiratoire
Le nez et ses structures adjacentes
La principale entrée et sortie de l’appareil respiratoire est le nez. Il est utile de diviser le nez en deux grandes parties pour en expliquer la structure :
- le nez externe
- le nez interne
Les narines s’ouvrent dans la cavité nasale, qui est séparée en deux parties par le septum nasal (figure 7.2). Le septum nasal est formé en avant par une partie du cartilage septal et en arrière par la lame perpendiculaire de l’os ethmoïde et les fins os du vomer.
Chaque paroi latérale de la cavité nasale présente trois saillies osseuses. Le cornet nasal inférieur est composé d’os distincts et les cornets supérieurs et moyens sont des parties de l’os ethmoïde. Les cornets augmentent la surface de la cavité nasale, perturbent le flux d’air à l’entrée du nez et font rebondir l’air le long de l’épithélium, où il est nettoyé et réchauffé. Les cornets et les méats retiennent l’eau pendant l’expiration pour éviter la déshydratation.
Le plancher de la cavité nasale est composé du palais dur et du palais mou. L’air sort de la cavité nasale par les narines internes et se dirige vers le pharynx.
Les sinus paranasaux servent à réchauffer et à humidifier l’air entrant et sont tapissés d’une muqueuse qui produit du mucus. Ils sont nommés d’après l’os qui leur est associé :
- sinus frontal
- sinus maxillaire
- sinus sphénoïdal
- sinus ethmoïdal
Les narines et la partie antérieure de la cavité nasale sont tapissées de muqueuses contenant des glandes sébacées et des follicules pileux qui empêchent les gros débris, comme la saleté, de pénétrer dans la cavité nasale. L’épithélium olfactif, qui détecte les odeurs, est situé plus profondément dans la cavité nasale.
Le saviez-vous?
Les cornets, les méats et les sinus paranasaux sont tapissés par un épithélium respiratoire composé d’un épithélium pseudostratifié cylindrique cilié (figure 7.3). L’épithélium contient des cellules épithéliales spécialisées qui produisent du mucus pour retenir les débris. Les cils de l’épithélium respiratoire aident à éliminer le mucus et les débris grâce à un mouvement de battement constant, balayant les particules vers la gorge pour qu’elles soient avalées.
Cet épithélium humide a pour fonction de réchauffer et d’humidifier l’air entrant. Les capillaires situés sous l’épithélium réchauffent l’air par convection. Les cellules séreuses et productrices de mucus sécrètent également des défensines, des cellules immunitaires qui parcourent le tissu conjonctif pour apporter une protection supplémentaire.
Pharynx
Le pharynx se divise en trois régions : le nasopharynx, l’oropharynx et le laryngopharynx (voir figure 7.4).
Au sommet du nasopharynx se trouvent les tonsilles pharyngées. La fonction de la tonsille pharyngée reste un peu incomprise. Elle contient une grande quantité de lymphocytes et est couverte d’un épithélium cilié qui retient et détruit les agents pathogènes qui pénètrent dans l’organisme par inhalation. Les tonsilles pharyngées sont grosses chez les enfants, mais elles ont tendance à régresser avec l’âge et peuvent même disparaître. L’uvule palatine et le palais mou se déplacent comme un pendule pendant la déglutition, se balançant vers le haut pour fermer le nasopharynx et empêcher les aliments ingérés de pénétrer dans la cavité nasale. Les trompes auditives (trompes d’Eustache) reliées à chaque cavité de l’oreille moyenne s’ouvrent dans le nasopharynx. C’est cette connexion qui explique pourquoi un rhume peut entraîner une infection des oreilles.
L’oropharynx est sous le nasopharynx et derrière la cavité buccale. L’oropharynx contient deux séries distinctes de tonsilles :
- Les tonsilles palatines.
- La tonsille palatine est l’une des paires de structures situées latéralement dans l’oropharynx, dans le gosier.
- Les tonsilles linguales.
- La tonsille linguale se trouve à la base de la langue.
Tout comme la tonsille pharyngée, les amygdales palatine et linguale sont constituées de tissu lymphoïde. Elles retiennent et détruisent les agents pathogènes qui pénètrent dans l’organisme par les cavités buccales ou nasales.
Le laryngopharynx est inférieur à l’oropharynx et postérieur au larynx. Il continue de tracer le trajet des matières ingérées et de l’air jusqu’à son extrémité inférieure, où les appareils digestif et respiratoire divergent. L’épithélium pavimenteux stratifié de l’oropharynx continue dans le laryngopharynx. La partie antérieure du laryngopharynx s’ouvre sur le larynx, tandis que la partie postérieure pénètre dans l’œsophage.
Larynx
La structure du larynx est formée de plusieurs morceaux de cartilage. La structure principale du larynx est formée de trois grandes pièces de cartilage.
- Cartilage thyroïde (antérieur) :
- Le cartilage thyroïde est le plus grand des cartilages du larynx. Il est constitué de la proéminence laryngée, ou « pomme d’Adam », qui est souvent plus proéminente chez les hommes.
- Cartilage épiglottique (supérieur) :
- Trois cartilages plus petits et appariés – le cartilage aryténoïde, cartilage corniculé et le cartilage cunéiforme – sont attachés à l’épiglotte, aux cordes vocales et aux muscles qui aident à déplacer les cordes vocales pour produire la parole.
- Cartilage cricoïde (inférieur) :
- Le cartilage cricoïde est épais et forme un anneau ayant une large région postérieure et une région antérieure plus mince.
Le saviez-vous?
Lorsque l’épiglotte est en position « fermée », l’extrémité non attachée repose sur la glotte. Le pli vestibulaire, ou cordes vocales supérieures, est l’une des deux sections repliées de la muqueuse. Les plis vocaux sont l’un des plis membraneux blancs attachés par des muscles aux cartilages thyroïde et aryténoïde du larynx par leurs parois extérieures. Les parois intérieures des plis vocaux sont libres, ce qui permet la production par oscillation.
La déglutition entraîne le soulèvement du pharynx et du larynx, ce qui permet au pharynx de se dilater et à l’épiglotte du larynx de basculer vers le bas, fermant ainsi l’ouverture de la trachée. Ces mouvements créent plus d’espace pour le passage des aliments, tout en empêchant les aliments et les boissons de pénétrer dans la trachée.
Comme c’est le cas dans les fosses nasales et le nasopharynx, cet épithélium spécialisé produit du mucus pour bloquer les débris et les agents pathogènes lorsqu’ils pénètrent dans la trachée. Les cils font remonter le mucus vers le laryngopharynx, où il peut être avalé par l’œsophage.
Trachée
La trachée est formée de 16 à 20 morceaux de cartilage hyalin empilés et en forme de C, reliés par un tissu conjonctif dense. Le muscle trachéal et le tissu conjonctif élastique forment la membrane fibroélastique. Cette membrane permet à la trachée de s’étirer et de se dilater légèrement pendant l’inspiration et l’expiration, tandis que les anneaux de cartilage fournissent un soutien structurel et empêchent un collapsus trachéal. Le muscle trachéal peut être contracté pour forcer l’air à passer par la trachée pendant l’expiration. La trachée est tapissée d’un épithélium cylindrique cilié pseudostratifié, qui est en continuité avec le larynx. L’œsophage borde l’arrière de la trachée.
Arbre bronchique
La trachée se ramifie en bronches souches droite et gauche au niveau de la carène. Ces bronches sont également tapissées d’un épithélium pseudostratifié cylindrique cilié contenant des cellules caliciformes productrices de mucus (figure 7.7b). La carène est une structure surélevée contenant un tissu nerveux spécialisé qui induit une toux violente en présence d’un corps étranger, comme un aliment. Des anneaux de cartilage, semblables à ceux de la trachée, soutiennent la structure des bronches et empêchent leur affaissement. Les bronches souches pénètrent dans les poumons au niveau du hile. Les bronches continuent de se ramifier pour former l’arbre bronchique. L’arbre bronchique est le terme générique utilisé pour désigner ces bronches aux multiples ramifications. La fonction principale des bronches, comme d’autres structures de la zone de conduction, est de fournir un passage à l’air pour qu’il entre et sorte de chaque poumon. La muqueuse retient les débris et les agents pathogènes.
Une bronchiole se ramifie à partir des bronches tertiaires. Les bronchioles ont un diamètre d’environ 1 mm et se ramifient jusqu’à devenir les minuscules bronchioles terminales, qui mènent aux structures d’échange gazeux. Chaque poumon compte plus de 1 000 bronchioles terminales. Les parois musculaires des bronchioles ne contiennent pas de cartilage comme celles des bronches. Cette paroi musculaire permet de modifier la taille du tube pour augmenter ou réduire le débit d’air.
Zone respiratoire
Contrairement à la zone de conduction, la zone respiratoire comprend des structures directement impliquées dans les échanges gazeux. La zone respiratoire commence là où les bronchioles terminales rejoignent une bronchiole respiratoire, le plus petit type de bronchiole (voir figure 7.8), laquelle mène ensuite à un conduit alvéolaire, s’ouvrant dans un groupe d’alvéoles.
Alvéoles
Un canal alvéolaire mène à un ensemble d’alvéoles. Un alvéole est l’un des nombreux petits sacs en forme de raisin qui sont attachés aux canaux alvéolaires. Un sac alvéolaire est un groupe de plusieurs alvéoles individuels responsables des échanges gazeux. Un alvéole mesure environ 200 μm de diamètre et possède des parois élastiques qui lui permettent de s’étirer lors de l’admission d’air, ce qui augmente considérablement la surface disponible pour les échanges gazeux. Les alvéoles sont reliés les uns aux autres par des pores alvéolaires, lesquels contribuent à maintenir une pression d’air égale dans les alvéoles et les poumons (voir figure 7.9).
Vérification des connaissances
- Quelles sont les composantes de l’arbre bronchique?
- Quelle est la fonction des cils?
- Où observe-t-on les échanges gazeux?
Anatomie macroscopique des poumons
Les poumons sont deux organes en forme de pyramide, reliés à la trachée par les bronches droite et gauche. Sur la surface inférieure, les poumons sont bordés par le diaphragme. Les poumons sont entourés des plèvres, lesquelles sont attachées au médiastin. Le poumon droit est plus court et plus large que le poumon gauche et ce dernier occupe moins de place que le droit. L’incisure cardiaque laisse de la place pour le cœur (voir figure 7.10). L’apex pulmonaire est la région supérieure, tandis que la base du poumon est la région opposée, près du diaphragme. La surface costale du poumon borde les côtes et la surface médiastinale fait face à la ligne médiane.
Chaque poumon est composé de plus petites parties appelées lobes, qui sont séparés les uns des autres par des scissures. Le poumon droit se compose de trois lobes : les lobes supérieur, moyen et inférieur. Le poumon gauche a uniquement un lobe supérieur et un lobe inférieur. Un lobule pulmonaire est une subdivision formée lorsque les bronches se ramifient en bronchioles. Chaque lobule reçoit sa propre bronchiole qui a elle-même de multiples ramifications. Le septum interlobulaire est une cloison conjonctive séparant les lobules les uns des autres.
Pouvez-vous identifier correctement les structures de l’appareil respiratoire?
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Physiologie (fonction) de l’appareil respiratoire
Apport sanguin
La principale fonction des poumons est d’effectuer des échanges gazeux, ce qui nécessite du sang provenant de la circulation pulmonaire.
- L’apport sanguin contient du sang désoxygéné et se dirige vers les poumons où les érythrocytes captent l’oxygène pour le transporter vers les tissus de l’ensemble de l’organisme.
- L’artère pulmonaire transporte le sang artériel désoxygéné vers les alvéoles.
- Cette artère se ramifie plusieurs fois en suivant les bronches, et chaque branche devient progressivement plus petite en diamètre.
- Une artériole et une veinule alimentent et drainent un lobule pulmonaire. Une fois près des alvéoles, les artères pulmonaires deviennent le réseau capillaire pulmonaire.
- Le réseau de capillaires pulmonaires est composé de petits vaisseaux aux parois très fines dépourvues de fibre musculaire lisse.
- Les capillaires se ramifient et suivent les bronchioles et la structure des alvéoles, jusqu’à ce que la paroi capillaire rencontre la paroi alvéolaire, créant ainsi la membrane respiratoire.
- Une fois oxygéné, le sang s’écoule des alvéoles par les multiples veines pulmonaires, qui sortent des poumons par le hile.
Innervation pulmonaire
L’apport sanguin des poumons joue un rôle important dans les échanges gazeux et transporte les gaz dans l’ensemble de l’organisme. L’innervation par les systèmes nerveux parasympathique et sympathique permet un bon contrôle grâce à la dilatation et la constriction des voies aériennes.
- Le système parasympathique entraîne la bronchoconstriction alors que
- le système nerveux sympathique stimule la bronchodilatation.
Le système nerveux autonome contrôle également les réflexes comme la toux et la capacité des poumons à réguler les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone. Les fibres nerveuses sensorielles proviennent du nerf vague et des ganglions thoraciques (du deuxième au cinquième). Le plexus pulmonaire est une zone à la base du poumon où pénètrent les nerfs par le hile. Les nerfs suivent ensuite les bronches vers les poumons et se ramifient pour innerver les fibres musculaires, les glandes et les vaisseaux sanguins.
Plèvre des poumons
Chaque poumon est encastré dans une cavité entourée par la plèvre. La plèvre est une membrane séreuse qui entoure le poumon. Les plèvres droite et gauche, qui entourent respectivement les poumons droit et gauche, sont séparées par le médiastin.
Les plèvres sont composées de deux couches :
- La plèvre viscérale est la couche superficielle des poumons, qui s’insère dans les fissures pulmonaires et les tapisse (voir figure 7.11).
- La plèvre pariétale est la couche externe reliée à la paroi thoracique, au médiastin et au diaphragme.
Les plèvres viscérale et pariétale sont reliées au niveau du hile. La cavité pleurale est l’espace situé entre les couches viscérales et pariétales.
Les plèvres remplissent deux fonctions principales :
- Produire le liquide pleural qui lubrifie les surfaces, réduit les frottements pour éviter les traumatismes pendant la respiration et crée une tension superficielle qui aide à maintenir les poumons contre la paroi thoracique. Cette caractéristique adhésive du liquide pleural permet aux poumons de s’élargir lorsque la paroi thoracique se dilate pendant la ventilation, ce qui leur permet de se remplir d’air.
- Les plèvres créent également une division entre les principaux organes pour empêcher les interférences causées par le mouvement des organes et la propagation des infections.
Ventilation pulmonaire
La différence de pression entraîne la ventilation pulmonaire; l’air s’écoule selon un gradient de pression, c’est-à-dire que l’air s’écoule d’une zone de pression plus élevée vers une zone de pression plus basse.
- La circulation de l’air est causée principalement par la différence de pression : la pression atmosphérique est supérieure à la pression intra-alvéolaire, qui elle est supérieure à la pression intrapleurale.
- L’air sort des poumons pendant l’expiration selon le même principe : la pression à l’intérieur des poumons devient alors supérieure à la pression atmosphérique.
La ventilation pulmonaire comprend deux étapes principales : l’inspiration et l’expiration (figure 7.12). Un cycle respiratoire est une inspiration suivie d’une expiration.
Deux groupes musculaires sont utilisés lors d’une inspiration normale : le diaphragme et les muscles intercostaux externes. D’autres muscles peuvent être interpellés si une plus grande respiration est nécessaire.
- Le diaphragme se contracte et se déplace vers l’intérieur de la cavité abdominale, créant ainsi une cavité thoracique plus large et libérant de l’espace pour les poumons.
- Les muscles intercostaux externes se contractent et déplacent les côtes vers le haut et vers l’extérieur, ce qui provoque l’expansion de la cage thoracique et augmente le volume de la cavité thoracique.
En raison de la force adhésive du liquide pleural, l’expansion de la cavité thoracique oblige également les poumons à s’étirer et à se dilater. Cette augmentation du volume des poumons entraîne une diminution de la pression intra-alvéolaire, créant une pression inférieure à la pression atmosphérique, ce qui entraîne un gradient de pression qui pousse l’air dans les poumons.
Le processus d’expiration normal est passif, ce qui signifie qu’aucune énergie n’est nécessaire pour expulser l’air des poumons.
- L’élasticité du tissu pulmonaire entraîne la rétraction du poumon tandis que le diaphragme et les muscles intercostaux se relâchent après l’inspiration.
- Le volume de la cavité thoracique et les poumons diminuent, ce qui entraîne une augmentation de la pression intrapulmonaire. La pression intrapulmonaire s’élève au-dessus de la pression atmosphérique, créant un gradient de pression qui fait sortir l’air des poumons.
Il existe différents types, ou modes, de respiration qui nécessitent un processus d’inspiration et expiration légèrement différent :
- L’eupnée se produit au repos et qui ne nécessite pas de réflexion cognitive de la part de la personne. Lors de cette respiration, le diaphragme et les muscles intercostaux externes doivent se contracter.
- La respiration diaphragmatique, également appelée respiration profonde, nécessite la contraction du diaphragme. Le diaphragme se relâche et l’air est expulsé des poumons de façon passive
- La respiration costale, ou respiration superficielle, nécessite la contraction des muscles intercostaux. L’air est expulsé des poumons de façon passive tandis que les muscles intercostaux se relâchent.
- La respiration forcée, ou hyperpnée, peut se produire pendant l’exercice ou lors d’actions qui nécessitent une incitation active de la respiration, comme le chant.
- Lors de ce type de respiration, l’inspiration et l’expiration sont causées par des contractions musculaires. En plus du diaphragme et des muscles intercostaux, d’autres muscles accessoires doivent également se contracter.
- Pendant l’inspiration forcée, les muscles du cou se contractent et soulèvent la paroi thoracique, augmentant ainsi le volume pulmonaire.
- Lors d’une expiration forcée, les muscles accessoires de l’abdomen se contractent, poussant les organes abdominaux vers le haut, contre le diaphragme, ce qui permet de pousser le diaphragme plus loin dans le thorax et de faire sortir plus d’air. Les muscles accessoires contribuent également à comprimer la cage thoracique, ce qui réduit le volume de la cavité thoracique.
- Lors de ce type de respiration, l’inspiration et l’expiration sont causées par des contractions musculaires. En plus du diaphragme et des muscles intercostaux, d’autres muscles accessoires doivent également se contracter.
Vérification des connaissances
- En respirant normalement, placez votre main sur votre estomac et effectuez un cycle respiratoire complet.
- Quel est ce type de respiration?
- En gardant la main sur le ventre, prenez une grande inspiration, puis expirez.
- Quel est ce type de respiration?
- Effectuez 10 sauts papillons, puis placez votre main sur votre ventre et faites un cycle respiratoire complet.
- Quel est ce type de respiration?
Fréquence respiratoire et contrôle de la ventilation
Le saviez-vous?
La fréquence respiratoire est le nombre total de respirations par minute.
La respiration se produit généralement inconsciemment, bien que l’on puisse parfois la contrôler consciemment, par exemple sous l’eau, en chantant ou en faisant des bulles. La fréquence respiratoire est le nombre total de respirations par minute. Elle peut être un indicateur important de maladie; elle peut augmenter ou diminuer en cas de maladie ou de troubles. La fréquence respiratoire est contrôlée par le centre respiratoire situé dans le bulbe rachidien du cerveau, qui réagit principalement aux variations des niveaux de dioxyde de carbone, d’oxygène et de pH dans le sang.
La fréquence respiratoire normale d’un enfant diminue de la naissance à l’adolescence :
- Un enfant de moins d’un an a une fréquence respiratoire normale comprise entre 30 et 60 respirations par minute,
- alors que celle d’un enfant d’environ 10 ans est plutôt de 18 à 30 par minute.
- À l’adolescence, la fréquence respiratoire normale est similaire à celle des adultes, soit 12 à 18 respirations par minute.
Regardez la vidéo :
Vidéo 7.1. Respiratory System, Part 2: Crash Course A&P #32 (Appareil respiratoire, partie 2 : cours accéléré en anatomie et physiologie no 32) [Vidéo en ligne]. © CrashCourse, 2015.
Termes médicaux difficiles à décomposer en radical et affixes
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Abréviations courantes
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Maladies et troubles
De nombreuses maladies peuvent affecter l’appareil respiratoire, telles que l’asthme, l’emphysème, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et le cancer du poumon. Tous ces troubles affectent le processus d’échange gazeux et entraînent une respiration laborieuse et d’autres difficultés. (Betts, et coll., 2013).
Les effets de la fumée de tabac secondaire
- On estime que le risque de développer un cancer du poumon augmente de 30 % chez les non-fumeurs qui vivent avec une personne qui fume à la maison, par rapport aux non-fumeurs qui ne sont pas régulièrement exposés à la fumée secondaire.
- Les enfants qui vivent avec une personne qui fume à l’intérieur de la maison ont un plus grand nombre d’infections des voies aériennes inférieures, qui sont associées à des hospitalisations, et un risque plus élevé de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN). La fumée secondaire à la maison est également associée à un plus grand nombre d’infections de l’oreille chez les enfants ainsi qu’à une aggravation des symptômes de l’asthme (Betts, et coll., 2013).
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
La BPCO est un terme utilisé pour désigner plusieurs maladies respiratoires, notamment la bronchite chronique et l’emphysème. La BPCO est une maladie chronique dont les symptômes apparaissent le plus souvent chez les personnes dans la cinquantaine. Les symptômes sont entre autres l’essoufflement, la toux et l’expectoration. Les symptômes pendant les crises ou les périodes d’exacerbation peuvent comprendre des mucosités vertes ou brunes, une augmentation de la viscosité ou de la quantité de mucus, des douleurs thoraciques, de la fièvre, de l’enflure au niveau des chevilles, des maux de tête, des vertiges et des lèvres ou des doigts bleus. Il n’existe pas de remède pour la BPCO. L’essoufflement peut être contrôlé par des bronchodilatateurs. La meilleure solution est d’éviter les déclencheurs et de tomber malade. Les personnes atteintes de BPCO devraient éviter les personnes malades, se faire vacciner contre la grippe et réduire leur exposition à la pollution et à la fumée de cigarette. Bien qu’il existe plusieurs facteurs de risque, 80 % des cas sont associés au tabagisme (gouvernement du Canada, 2018). Pour en savoir plus, consultez la page de l’Agence de la santé publique du Canada sur la BPCO.
Asthme
L’asthme est une maladie chronique courante qui touche les personnes de toutes les tranches d’âge. Selon le gouvernement du Canada (2018), environ 3,8 millions de Canadien.ne.s avaient reçu un diagnostic d’asthme en 2011-2012, dont un nombre disproportionné d’enfants et de jeunes d’enfants et de jeunes. Pour en savoir plus, visitez le blogue de données sur l’asthme au Canada. L’asthme est une maladie chronique caractérisée par un œdème inflammatoire des voies respiratoires et des bronchospasmes qui peut empêcher l’air de pénétrer dans les poumons. Ces bronchospasmes peuvent entraîner une « crise d’asthme » Une crise peut être déclenchée par des facteurs environnementaux tels que la poussière, le pollen, les poils d’animaux ou les pellicules animales, les changements climatiques, les moisissures, la fumée de tabac et les infections respiratoires ou encore par l’exercice et le stress (Betts, et coll., 2013).
Les symptômes d’une crise d’asthme sont la toux, l’essoufflement, une respiration sifflante et un serrement de la poitrine. Les symptômes d’une crise d’asthme sévère nécessitent une attention médicale immédiate et peuvent comprendre la dyspnée entraînant une cyanose des lèvres ou du visage, de la confusion, de la somnolence, un pouls rapide, des sueurs et une anxiété sévère. La gravité de la maladie, la fréquence des crises et les déclencheurs responsables influencent le type de médicament dont une personne peut avoir besoin. Des traitements à plus long terme sont utilisés pour les personnes souffrant d’asthme plus sévère. Des médicaments à action rapide et de courte durée utilisés pour traiter une crise d’asthme sont généralement administrés au moyen d’un inhalateur. Pour les jeunes enfants ou les personnes qui ont des difficultés à utiliser un inhalateur, les médicaments peuvent être administrés au moyen d’un nébuliseur (Betts, et coll., 2013.)
Cancer du poumon
Le cancer du poumon est l’une des principales causes de décès lié au cancer chez les hommes et les femmes au Canada, et 98 % des cas surviennent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Les symptômes apparaissent souvent à un stade avancé et 50 % des cas sont diagnostiqués au stade IV (gouvernement du Canada, 2019a). Les symptômes sont notamment l’essoufflement, une respiration sifflante, la présence de sang dans le mucus, des infections pulmonaires chroniques, la dysphagie, un épanchement pleural et un gonflement des ganglions lymphatiques. Il existe deux types de cancer du poumon : le cancer du poumon à petites cellules (CPPC), lié au tabagisme, qui se développe rapidement et forme des métastases et le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), plus répandu, qui se développe lentement. Les modifications des cellules pulmonaires peuvent entraîner des tumeurs bénignes ou malignes. Les cancers qui se développent dans d’autres parties du corps peuvent métastaser dans les poumons. Les facteurs de risque comprennent le tabagisme, la pollution atmosphérique, les antécédents familiaux, l’exposition à la fumée secondaire, l’exposition au radon et l’exposition à des substances carcinogènes (gouvernement du Canada, 2019). Le traitement dépendra du type de cancer du poumon et de son stade au moment du diagnostic. Les traitements sont notamment la chirurgie, la chimiothérapie, la thérapie ciblée, l’immunothérapie et la radiothérapie (gouvernement du Canada, 2019a).
Apnée du sommeil
L’apnée du sommeil est un trouble chronique qui touche les enfants et les adultes. Elle se caractérise par l’arrêt de la respiration pendant le sommeil. Ces épisodes peuvent durer quelques secondes ou plusieurs minutes, et leur fréquence peut varier. L’apnée du sommeil mène à un sommeil de mauvaise qualité et les symptômes sont notamment la fatigue, les siestes en soirée, l’irritabilité, des problèmes de mémoire, des maux de tête matinaux et le ronflement excessif. Le diagnostic de l’apnée du sommeil est généralement posé pendant une étude du sommeil, au cours de laquelle le patient est surveillé dans un laboratoire du sommeil pendant plusieurs nuits. Le traitement de l’apnée du sommeil comprend généralement l’utilisation d’un appareil appelé appareil de ventilation en pression positive continue (VPPC) pendant le sommeil. L’appareil de VPPC est doté d’un masque qui couvre le nez, ou le nez et la bouche, et qui insuffle de l’air dans les voies respiratoires à intervalles réguliers. Cet air sous pression peut empêcher les voies aériennes de se fermer, permettant une ventilation plus normale (Betts, et coll., 2013).
Termes médicaux en contexte
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Spécialités médicales et interventions associées à l’appareil respiratoire
Médecine respiratoire (pneumologie)
La pneumologie s’intéresse au diagnostic et au traitement des maladies liées à l’appareil respiratoire. Elle requiert des connaissances approfondies en médecine interne. Un médecin spécialisé en pneumologie est appelé pneumologue. Les médecins se spécialisent pendant trois ans en pneumologie pédiatrique ou des adultes après avoir terminé une formation de base de trois ans en médecine interne ou en médecine pédiatrique (Association médicale canadienne, 2018) Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le document PDF de l’Association médicale canadienne sur la pneumologie.
Thérapie respiratoire (inhalothérapie)
Les thérapeutes respiratoires sont des professionnel.le.s de la santé qui surveillent, évaluent et traitent les personnes qui ont des problèmes respiratoires. Les thérapeutes respiratoires sont réglementés, ce qui signifie qu’ils doivent être membres de l’Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario pour travailler en Ontario. Ils sont formés dans plusieurs domaines, notamment la ventilation et la prise en charge des voies aérienne, la réanimation cardiorespiratoire et l’oxygénothérapie et l’aérosolthérapie. Ils fournissent des soins aux patients lors d’épreuves d’effort cardiaque, de l’exploration fonctionnelle pulmonaire, de la désaccoutumance au tabac, d’accouchements à risque élevé, de réadaptation et de chirurgie. Ils traitent les patients présentant divers troubles, comme l’asthme, la bronchite, la BPCO, l’emphysème, les maladies cardiaques et la pneumonie (Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario, n.d.). Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la page Web Qu’est-ce qu’un thérapeute respiratoire? de l’Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario.
Chirurgie thoracique
Il s’agit du chirurgien spécialisé en chirurgie thoracique (de la cage thoracique) ou cardiothoracique (du cœur et de la cage thoracique) et qui traite ou opère des patients souffrant d’affections graves de la cage thoracique (London Health Sciences Centre, 2020). Pour en savoir plus, visitez la page Web « Welcome to Thoracic Surgery » du London Health Science Centre.
Spirométrie
La spirométrie est un test utilisé pour déterminer le fonctionnement des poumons en mesurant le volume d’air.
- Le volume respiratoire décrit la quantité d’air dans un moment donné à l’intérieur des poumons, ou qui peut être déplacé par les poumons, et dépend d’une variété de facteurs.
- Le volume courant correspond à la quantité d’air qui entre dans les poumons lors d’une respiration calme, tandis que le volume de réserve inspiratoire correspond à la quantité d’air qui entre dans les poumons lorsqu’une personne inspire au-delà du volume courant.
- Le volume de réserve expiratoire est la quantité d’air qui peut expulser par une expiration forcée, après une expiration normale.
- Le volume résiduel est le volume d’air qui reste dans les poumons après l’expulsion du volume de réserve expiratoire.
- La capacité pulmonaire est la combinaison de deux ou plusieurs volumes.
- L’espace mort anatomique désigne l’air à l’intérieur des structures respiratoires qui ne participe jamais aux échanges gazeux, car il n’atteint pas les alvéoles fonctionnelles.
- La fréquence respiratoire est le nombre de respirations par minute, qui peut varier en fonction de certaines maladies ou troubles.
La fréquence respiratoire et la profondeur des respirations sont contrôlées par le centre respiratoire du cerveau, qui est stimulé par des facteurs tels que les changements chimiques et de pH dans le sang. Ces changements sont détectés par des chémorécepteurs centraux, situés dans le cerveau, et des chémorécepteurs périphériques, situés dans l’arc aortique et les artères carotides. Une augmentation du dioxyde de carbone ou une diminution des taux d’oxygène dans le sang stimule une augmentation de la fréquence et de la profondeur des respirations (Betts, et coll., 2013).
Regardez la vidéo :
Média 7.3. Spirometry (Spirométrie) [Vidéo en ligne]. © freshwaterl, 2009.
Vocabulaire de l’appareil respiratoire
Canal alvéolaire
Conduit composé de muscles lisses et de tissu conjonctif.
Antérieur
À l’avant.
Autonome
Qui se régule inconsciemment.
Bénigne
Non cancéreuse.
Bronchodilatateurs
Médicament qui dilate les bronches et les bronchioles.
Carcinogène
Qui peut induire l’apparition d’un cancer.
Incisure cardiaque
Incisure à la surface du poumon gauche.
Carène
Crête de cartilage séparant les deux bronches principales.
Interruption
Arrêt ou désaccoutumance
Maladie chronique
Maladie de longue durée avec des périodes d’exacerbation et des périodes de rémission.
Zone de conduction
Zones dont les principales fonctions sont d’assurer le passage de l’air entrant et sortant, d’éliminer les débris et les agents pathogènes de l’air entrant, et de réchauffer et d’humidifier l’air entrant. Plusieurs structures situées dans la zone de conduction remplissent également d’autres fonctions. L’épithélium de la cavité nasale, par exemple, est essentiel à la perception des odeurs, tandis que l’épithélium bronchique qui tapisse les poumons peut métaboliser certaines substances carcinogènes aériennes.
Cyanogène
Associé à une teinte anormale de bleu (couleur bleutée des lèvres et des ongles) causée par la désoxygénation.
Défensines
Enzyme lysozyme et protéines ayant des propriétés antibactériennes.
Diaphragme
Muscle plat en forme de dôme situé à la base des poumons et de la cavité thoracique.
Dyspnée
Difficulté à respirer.
Épiglotte
Attachée au cartilage thyroïde, l’épiglotte est une pièce de cartilage élastique très souple qui recouvre l’ouverture de la trachée.
Érythrocytes
Globules rouges.
Eupnée
Respiration normale
Expiration
Processus d’expulsion de l’air des poumons.
Nez externe
Composé des structures superficielles et squelettiques qui donnent au nez son aspect extérieur et contribuent à ses nombreuses fonctions.
Gosier
Ouverture située à la jonction entre la cavité buccale et l’oropharynx.
Membrane fibroélastique
Membrane souple qui ferme la face postérieure de la trachée, reliant les cartilages en forme de C.
Glotte
Composé des plis vestibulaires, des plis vocaux et de l’espace entre ces plis.
Palais dur
Situé dans la partie antérieure de la cavité nasale et composé d’os.
Hile
Crête de cartilage séparant les deux bronches principales. Région concave où les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les nerfs pénètrent également dans les poumons.
Hyperpnée
Respiration forcée ou excessive.
Inférieur
Qui se situe en dessous.
Inspiration
Inhalation ou processus consistant à faire entrer de l’air dans les poumons.
Laryngé
Qui se rapporte au larynx
Laryngopharynx
Borde l’oropharynx, la trachée et l’œsophage.
Larynx
Structure cartilagineuse située sous le laryngopharynx qui relie le pharynx et la trachée et aide à réguler le volume d’air qui entre et sort des poumons.
Lingual
Qui se rapporte à la langue.
Lymphocyte
Cellules lymphatiques et un type de globules blancs.
Maligne
Cancéreuse.
Nasopharynx
Sert de voie respiratoire et est en continuité avec la cavité nasale.
Oropharynx
Passage pour l’air et les aliments qui relie le nasopharynx et la cavité buccale.
Pharyngé
Qui se rapporte au pharynx.
Tonsilles pharyngées
La tonsille pharyngée, également appelée adénoïde, est un amas de tissu lymphoïde réticulaire semblable à un nœud lymphatique situé dans la partie supérieure du nasopharynx.
Pharynx
Tube formé par les muscles squelettiques et tapissé d’une muqueuse en continuité avec celle des cavités nasales. Aussi appelé la gorge.
Postérieur
Qui se situe derrière.
Artère pulmonaire
Artère du tronc pulmonaire.
Zone respiratoire
Zone qui comprend les structures directement impliquées dans les échanges gazeux.
Rhinorrhée
Écoulement nasal excessif (nez qui coule).
Cartilage septal
Partie flexible que l’on peut toucher avec les doigts.
Palais mou
Situé dans la partie postérieure de la cavité nasale qui se compose de tissu musculaire.
Réaction « sympathique »
Réaction de lutte ou de fuite.
Trachée
S’étend du larynx vers les poumons.
Uvule palatine
Petite structure bulbeuse en forme de goutte d’eau située à l’apex du palais mou.
Mettez vos connaissances à l’épreuve!
Un élément interactif ou multimédia a été exclu de cette version du texte. Vous pouvez y accéder en ligne à l’adresse suivante :
https://ecampusontario.pressbooks.pub/medicalterminology/?p=247.
Références
Société canadienne du cancer. (2020). Traitements du cancer du poumon non à petites cellules. Information sur le cancer. https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/lung/treatment
Association médicale canadienne (Août 2018). Profil de pneumologie. Profils des spécialités au Canada. https://www.cma.ca/sites/default/files/2019-01/respirology-fr.pdf
Ordre des thérapeutes respiratoires de l’Ontario. (s. d.). Qu’est-ce qu’un thérapeute respiratoire? https://www.crto.on.ca/fr/public-2/quest-ce-quun-therapeute-respiratoire/
CrashCourse. (24 août 2015) Respiratory system, part 1: crash course A&P #31 (Appareil respiratoire, partie 1 : cours accéléré en anatomie et physiologie no 31) [Video]. YouTube. https://youtu.be/bHZsvBdUC2I
CrashCourse. (31 août 2015) Respiratory system, part 2: crash course A&P #32 (Appareil respiratoire, partie 2 : cours accéléré en anatomie et physiologie no 32) [Video]. YouTube. https://youtu.be/Cqt4LjHnMEA
[freshwaterl]. (11 septembre 2009). Spirometry [Vidéo]. YouTube. https://youtu.be/y9eiVqddVVo
Gouvernement du Canada. (1er mai 2018) L’asthme au Canada. Blogue de donnée, gouvernement du Canada. https://sante-infobase.canada.ca/labo-de-donnees/blogue-asthme.html
Gouvernement du Canada. (21 octobre 2019) Cancer du poumon. Agence de la santé publique du Canada. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-chroniques/cancer/cancer-poumon.html
Gouvernement du Canada. (21 octobre 2019a). Cancer du poumon au Canada. Agence de la santé publique du Canada. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/cancer-du-poumon.html
Centre des sciences de la santé de London (2020). Welcome to thoracic surgery. https://www.lhsc.on.ca/thoracic-surgery/welcome-to-thoracic-surgery
Description des images
Description de la figure 7.1 : Cette image montre la moitié supérieure du corps humain, où les principaux organes de l’appareil respiratoire sont identifiés [Retour à la figure 7.1].
Description de la figure 7.2 : Cette image montre une coupe transversale du nez et de la gorge et les principales parties sont identifiées. [Retour à la figure 7.2].
Description de la figure 7.3 : Cette figure montre une micrographie d’un épithélium pseudostratifié. [Retour à la figure 7.3].
Description de la figure 7.4 : Cette image montre une vue latérale du visage. Les différentes parties du pharynx suivent un code de couleurs et sont identifiées en partant du haut : cavité nasale, palais dur, palais mou, langue, épiglotte, larynx, œsophage, trachée. [Retour à la figure 7.4].
Description de la figure 7.5 : Le panneau du haut de l’image présente une vue antérieure du larynx, et celui du bas montre la vue latérale droite du larynx. [Retour à la figure 7.5].
Description de la figure 7.6 : Ce schéma montre la coupe transversale du larynx. Les différents types de cartilages sont identifiés (dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du haut) : fosse piriforme, pli vocal, épiglotte, langue, glotte, pli vestibulaire, trachée, œsophage. [Retour à la figure 7.6].
Description de la figure 7.7 : Le panneau supérieur de cette image montre la trachée et ses différents organes. Les parties principales, dont le larynx, la trachée, les bronches et les poumons, sont identifiées. [Retour à la figure 7.7].
Description de la figure 7.8 : Cette image montre les bronchioles et les sacs alvéolaires dans les poumons et illustre l’échange de sang oxygéné et désoxygéné dans les vaisseaux sanguins pulmonaires. [Retour à la figure 7.8].
Description de la figure 7.9 : La figure montre la structure de l’alvéole pulmonaire. Le panneau supérieur montre les sacs alvéolaires et les bronchioles, le panneau du milieu montre une vue agrandie de l’alvéole, et le panneau du bas montre une micrographie d’une coupe transversale d’une bronchiole. [Retour à la figure 7.9].
Description de la figure 7.10 : Schéma des poumons dont les principales parties sont identifiées (en partant du haut, dans le sens des aiguilles d’une montre) : trachée, lobe supérieur, bronche principale, bronche lobaire, bronche segmentaire, lobe inférieur, lobe moyen, lobe supérieur du poumon gauche. [Retour à la figure 7.10].
Description de la figure 7.11 : Le panneau gauche de l’image montre les poumons et la paroi thoracique, qui protège les poumons. Le panneau de droite montre une image agrandie de la cavité pleurale et d’un cul-de-sac pleural. [Retour à la figure 7.11].
Description de la figure 7.12 : Le panneau gauche de l’image montre une personne qui inspire et l’emplacement des muscles thoraciques. Le panneau de droite montre la personne qui expire et la contraction de la cavité thoracique. [Retour à la figure 7.12].
Sauf indication contraire, le chapitre présente du contenu adapté du manuel Anatomy and Physiology (sur OpenStax), de Betts et coll. et est utilisé sous licence internationale CC BY 4.0. Téléchargez ou consultez le livre gratuitement à l’adresse https://openstax.org/books/anatomy-and-physiology/pages/1-introduction.